vendredi 13 juillet 2007

001 Inspection Générale des Services Judiciaires

Nous sommes en pleine campagne présidentielle.
Ségo ("tous Ségo !", pour ceux qui comprennent rien : "tous - égaux". Qui a rajouté "ïstes" ?), pleine de bravitude face au... PS, et Sarko ("ensemble, tout est possible", surtout le pire), face aux médias mono-idôlatres.
Malgré le froid, j'aimais distribuer des tracts dans les marchés, sorties de métro, avec des petits slogans :
"...Bailleroue ? Un gouvernement de bric et de broc !"
"... Sarko ? Je ne lui confierais pas ma sœur, encore moins le code nucléaire !"
Il m'arrivait de parler à certains militants de mon affaire kafkaïenne, ne provoquant que l'incompréhension, ou l'embarras, la fuite du sujet.
J'avais pourtant l'impression d'être dans le vif du sujet, question anti-sarko. Je ne comprenais pas ce manque d'engouement à traîner sarko en justice pour corruption, en pleine campagne.
Peut-être que je suis trop radical ou trop efficace, mais quelques magistrats auraient pu lui faire son affaire, à cet avocat des riches et puissants.
Cela aurait rendu service à tous les français, moins une toute petite Union Minoritaire des Présidentieux.
Je reviens à mon sujet.
Je me sentait un peu incompris des candidats socialistes. Et je n'avais pas encore compris que leur but était de se faire élire en chevauchant des idées "de gauche", et non pas abattre Sarko et ses copains capitalistes.
Plutôt se faire une place dans l'Olympe des élus, en s'accommodant de plus en plus du système, pour commettre ensuite des corruptions à leur niveau (tu veux un logement ? Un passe-droit...?).
Je décide alors d'exposer mon affaire à l'Inspection Générale des Services Judiciaires, la "police des polices".
Un petit tour dans Google et je découvre deux Inspections des Services :
- L'IGS (tout court), à l'adresse du commissariat 30 rue Hénard 75012 Paris : mon commissariat aux cinq ripoux ! A éviter !
- L'Inspection Générale des services Judiciaires, sur qui je jette mon dévolu. Après tout, la déléguée auprès du procureur de la République appartient bien au champ judiciaire.
Voilà :

Paris, le 17 avril 2007
Monsieur l'Inspecteur Général des Services Christian Raysseguier,
J'ai l'honneur de vous demander copie de la plainte N° 13351/2006 que je n'ai jamais déposée le 22 août 2006. Veuillez trouver ci-joint copie d'un avis de classement sans suite que j'ai reçu, à ma grande surprise (!?).
En revanche, j'ai porté plainte pour coups et blessures contre mon frère Jérôme Hénin le 23 avril 2006 (affaire 0618408076).
J'ai été convoqué par la déléguée auprès du procureur de la République, Mme Guyot, le 9 octobre 2006. J'y ai appris qu'il avait été décidé que :
- j'étais l'agresseur, et mon frère la victime
- que je devais ignorer l'adresse de mon frère qui vit en Floride depuis novembre 1993 (!?). Celui-ci habite au
861 Bonita Drive
Winter Park, Florida 32789
Etats-Unis
- que je devais cesser de voir ma mère, qui vit au 57 bd Poniatowski, Paris 12ème (!?)
- que je devais me considérer comme prévenu risquant d'être condamné à 5 ans de prison pour chantage de ma part à l'encontre de Jérôme Hénin (!?)
Pour toutes les raisons marquées par (!?), je pense qu'il serait judicieux de ma part de solliciter les services d'un avocat.
Veuillez agréer, Monsieur l'Inspecteur, l'expression de mes sentiments distingués.
P.J. : avis de classement sans suite 0628470119, convocations affaire 0618408076
Patrice Hénin
29 rue des Meuniers
75012 Paris


RÉPONSE :
Ministère de la Justice
Inspection Générale des services judiciaires
N/Ref : A20070045700/E.1
Paris, le 23 avril 2007
Monsieur,
Votre courrier en date du 17 avril a retenu toute mon attention.
Je dois cependant vous informer que l'inspection générale des services judiciaires ne peut être saisie par des requêtes de particuliers.
Cependant, à toutes fins utiles, je transmets votre correspondance à Monsieur le procureur général près la cour d'appel de Paris qui appréciera de la suite qu'il souhaite donner à votre requête.
Vous pouvez toutefois vous adresser à un avocat de votre choix qui vous conseillera utilement sur les démarches à effectuer.
Je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de mes sentiments distingués.
P/l'Inspecteur général des services judiciaires
La Secrétaire Générale
[signature]
Marie-Christine Tarrare
M. Patrice Hénin75012
29 rue des Meuniers
75012 Paris
IGSJ
13, place Vendôme
75042 Paris cedex 01
Téléphone : 01 44 77 78 03
Télécopie : 01 44 77 78 78



J'ai reçu une réponse, au moins : il ne faut pas être un particulier pour se plaindre des flics ou d'une médiatrice. Ca n'arrive qu'aux personnes morales.
A l'heure où j'écris ce texte, le procès et l'appel ont eu lieu, et je me pourvoi en Cassation ( N° H 0 884356) et à la Cour Européenne des Droits de l'Homme (N° 32405/08).
il ne semble pas, vu ma condamnation, que l'IGS soit intervenue.
Mais avec un avocat, de l'argent, pas de problèmes !
J'ai donc quelques propositions de loi, à l'usage des Républiques non bananières :
L'octroi d'un avocat choisi par celui qui en a besoin, financé par la justice, sur son budget. Dès qu'un citoyen en ressens la nécessité. Si les honoraires dépassent le tarif "avocat commis d'office", fonction qui devrait disparaître avec cette mesure, les dépassements d'honoraires seront remboursés par l'état si la justice donne raison au citoyen.
Dans les commissariats, médiations, les audiences doivent être filmées.
Si la police s'en offusque, je suis désolé, des policiers peu intègres existent, je les ai rencontrés.
En attendant que les caméras soient installées, donner la possibilité au citoyen attaqué de se faire accompagner de témoins du bon déroulement de l'audience.
Bref, la justice doit être absolument gratuite pour ceux qui veulent se défendre.
Le système d'avocats commis d'office, peu rémunérés (avocats en grèves à ce sujet en 2007), est aussi sujet à corruption ("choisi d'office"), comme on pourra le constater dans la suite de mon feuilleton.
C'est tout pour aujourd'hui.


De Who dares wins (qui ose gagne)

ooooOoooo
suite : 0002 Appel du 4 juillet 2007
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1 commentaire:

  1. moi aussi égalemant victmes de drives trés graves de la justice francaise ,et poutant le droit a était violé,ainssi que toutes les loie, ciculez y a rien a voir!! inadmissible!!!

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