vendredi 7 décembre 2012

Familles en guerre


Familles en guerre

je n'ai rien fait d'autre que passer mon brevet de para pré-militaire en juillet 1967. L'armée étant ce qu'elle est, lorsque j'ai passé mes "3 jours" (en fait 1 jour 1/2) à Vincennes, un médecin m'a dit :
- je peux déjà vous dire que vous n'irez pas chez les paras. Vous avez une scoliose, la colonne vertébrale tordue !
- j'ai fait les 4 sauts, j'ai déjà mon brevet prémilitaire
- euh... ben, ce n'est pas possible. Votre père le capitaine Hénin est au recrutement, il a déjà prévu de vous envoyer à Berlin-Ouest.

Où j'ai fait 3 mois de classes dans l'infanterie (46ème RI) puis le reste dans la compagnie du train. 692C, le 1er contingent qui a fait pile un an de service (69-70).
J'ai compris à Berlin-Ouest que je n'aimais pas l'armée. Il m'aurait fallu une très bonne raison, comme mon père, pour y être : la nécessité de combattre pour une cause.

On m'a dit "... TA vie... " lorsque j'ai raconté des bribes de la carrière de mon papa.
Ce n'est pas ma vie, cela me fait penser à ma mère, aux autres épouses, familles de militaires, je pense aux OPEX d'Afghanistan, Licorne, la FINUL du Liban, ceux qui ont été au Kosovo : elles font la guerre, on l'oublie complètement. Elles en font partie, des régiments.

En Algérie, c'est vrai, mon père, à Tebessa, partait en opération à 4h du matin. La journée s'écoulait. Un jour, le môme de 7-8 ans que j'étais a dit naturellement, sans réaliser, à ma mère, trop nerveuse :
- mais maman, papa, il rentre tous les soirs !

Un soir, un para complètement bourré arrive à la casba que l'on occupait chez un harki :
- ça a été dur, ..jourd'hui, vous-vous voy-vous-ez l'trou dans l'chpeau d'brousse... m'ont raté, c'est nous qu'on les a buté...
- où est mon mari !!!
Il n'osait pas répondre que mon père se torchait au messe, incapable de comprendre, trop bourré, qu'il devait lui dire absolument qu'il allait venir.
Ma mère s'est mise à hurler, en croyant que lui n'osait pas lui dire la cruelle nouvelle qu'elle s'imaginait.... tous les jours.

Ils appelaient ça "le dégagement", la virée au mess au retour d'opération. Ce jour là, mon père m'a raconté qu'ils avaient été pris en embuscade, ça tirait de partout, ils ont réussi à en tuer plusieurs avant qu'ils ne disparaissent derrière la frontière tunisienne, comme d'habitude.
Ils étaient tous rentré, d'où le super "dégagement" au mess.

Alors je ne sais pas ce qu'est le feu au combat, mais j'en connais les "dommages collatéraux" dans les familles.
On n'avait pas inventé les cellules psychologiques de crise, on avait, nous aussi, les familles, de la trempe.

Je n'ai pas supporté cette vidéo de ce cher chef suprême des Armée, à Kaboul en août 2008, qui s'est cru drôle en faisant une plaisanterie devant des hommes qui viennent de perdre 10 des leurs d'un coup.

La vidéo, cette hallucinante plaisanterie :
http://www.youtube.com/watch?v=Sija6yr4Oss

Si j'avais commandé une compagnie lors du discours de cet ignoble chef suprême, au moins je leur aurais fait quiter le garde à vous et retourné au casernement, sans attendre la fin du discours.
Peut-être que je n'aurais pu m'empêcher de buter ce chef suprême, j'aurais dis ensuite :
- si c'était à refaire, je le referais

Je l'aurais fait au nom des 10 familles, des "camarades de combat", qui non seulement ont perdus les leurs, mais en plus doivent supporter que les politiques créent les guerres ET en plaisantent !
Au nom de l'honneur, peu aurait importé mon sort personnel. Le sang souillé par la salive d'un petit fils de collabo hongrois qui se croit fin d'esprit, je n'aurais peut-être vu que ça à faire pour laver tout ça.

Mon père a vu et accepté que l'Empire était perdu.
Il n'a pas accepté de rejoindre l'OAS, fidèle à de Gaulle pour la vie.

Heureusement, il est mort avant de savoir ce qu'est devenue la France, son armée en pleine dissolution, des militaires à qui on refusent leur soldes, par bug interposé :
http://www.polemia.com/article.php?id=5203

On veut délibérément détruire les nations, l'émanation la plus noble en sont les forces armées, gendarmerie incluse. Alors on dissout, pas par manque d'argent, dans la 5ème puissance au monde. 7 200 militaires en moins encore pour 2013.

Alors je me suis lancé en anti-politique, en refusant de créer encore un parti, ils sont tous pourris, pour combattre la corruption, la disparition de ce monde pour qui mon père et ses camarades, avant et après lui, aujourd'hui encore, cherchent à préserver.

Mon parti, c'est l'ensemble des français, des français de toutes les souches, maghrébines ou sénégalaises, corses, bretonnes... tous ceux qui aiment la France.
Aux africains francophones, si j'étais en situation de chef de l'état, je leur demanderais de rester chez eux, mais avec notre aide réelle, sans pillage cette fois. C'est complet ici.
Mais ils font partie des nôtres.

J'au une amie dont le père n'a pas voulu être enterré en Algérie, aux côtés de sa femme. Il a été enterré en France, suivant sa volonté, pays pour lequel il avait combattu. Cela prouve bien que la fraternité d'armes est bien au-dessus de tout. Que si les frontières de l'empire français sont effacées, son esprit vit encore.

Mais les chinois, indiens, pakistanais, brésiliens, roumains, bulgares, etc., que je vois s'installer dans mon quartier à Paris, je les aime bien, mais je les vois mal décider de mourir pour mon pays envahi sans chars mais par charter.
Je les voient mal faire partie des 1 800 chômeurs de plus par jour, une queue de français de souches francophones (j'insiste).

On n'efface pas 2 000 ans d'histoire de France, des millions qui sont morts pour elle, sans réagir, d'un coup de traité de Lisbonne, pour enrichir des banquiers multinationaux qui, comme disait Napoléon :
"l'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence (la vidéo !). Leur unique objectif est l'appât du gain"

Pour finir, personnellement, une souffrance a été infligée à ma mère et moi : un piège vicelard, incroyable, pour ne pas lui verser la pension d'invalide de guerre
qu'il n'a pas touché de son vivant.

Il m'avait dit une fois "quant j'ai sauté et été blessé à Dien Bien Phu, je ne calculais pas au % de risque, comme le tribunal des pensions !"

Il n'a pas connu l'impensable, heureusement, ce que la France "sans argent" pouvait faire à sa petite qui a fait 2 ans de guerre d'Indochine dans sa poche, c'est pour cela que la photo est si abîmée :



Elle a donc fait la guerre d'Indochine. Sans elle, il aurait peut-être perdu courage, au mauvais moment. Mais avec elle dans la poche...
J'écrivais plus haut que les familles font la guerre.

C'est bien toute la famille qui fait la guerre, cette guerre est faite par ces familles pour la plus grande famille, celles de toutes familles, la nation.
Toutes les guerres dans le monde se sont faites en ce nom, dans toutes les nations constituées.

Même dans celle qui est occupée depuis l'Antiquité : le Kurdistan, avec sa langue, sa culture, sa propre version de l'Islam, découpée en 4 pays (Turquie, Syrie, Iran et Irack).

Utiliser l'octroi final de cette pension de guerre, pour essayer de la mettre sous curatelle, faire main basse sur l'héritage amassé par ces parents frustres, non dépensiers, c'est la plus grande plaisanterie honteuse commise par ces politiciens pourris, généraux inclus, envers ce lorrain et ses camarades de combat.

Après tout ce qu'il a fait pas uniquement par devoir, puisqu'il me disait "le devoir, un grand mot, c'est simplement faire ce que l'on doit absolument faire, sans avoir besoin que l'on vous explique pourquoi".

J'ai essayé d'obtenir un rendez-vous avec l'amiral Edouard Guillaud, bd Saint-Germain. Peine perdue.
Le Cdt Charles Vigilant (nom réel) a marmonné que "ma cause" ne concernait pas l'état-major.
Je lui ai dit "de quelle cause personnelle parlez-vous ? On dirait que l'on vous a fait un speech. Je ne viens pas défendre une cause personnelle, mais donner des informations dont seul un chef d'état-major de la valeur de celui que nous avons peut apprécier l'intérêt. Moi, j'ai vu, observé, réfléchi, c'est l'info et mes alertes, mes solutions qui doivent arriver dans son bureau".

Ce sont donc aux militaires d'en bas de rejoindre mon combat.

http://patricehenin.blogspot.fr/2010/05/jai-une-question-pour-me-louis-bore.html

Alors, même s'ils n'ont pas d'uniformes, même s'ils sont à la tête de mon pays, même si ce sont maintenant des étrangers qui décident de nos candidats présidentiels (le complot DSK, je pense), je reprends le combat.

Les ennemis qui détruisent l'âme de mon pays viennent de partout, ce ne sont pas des Mohamed Merah, ce sont les excédents de population dont se débarrassent les nouvelles puissances dites émergentes qui nous submergent en les envoyant en Europe, comme esclaves en leur donnant de la miroiterie.
En achetant nos dirigeants. Le Parti "Communiste" chinois est corrompu par les milliardaires locaux.

Le discours d'adieu du président est clair : "la corruption dans notre pays peut détruire la Chine". Textuellement.

La France est éternelle, il reste des combattants. J'ai 9 600 "suiveurs" dans mes contacts.
Nos enfants seront de nouveau fiers de leur pays, mais il faut se battre d'une façon totalement inédite et redevenir la France qui montrent le chemin aux autres nations.
Cette fois, l'enjeu concerne l'humanité entière, chaque jour qui passe le cancer de l'argent progresse et ronge, tue.

Voilà le résultat scientifique, bien loin du monde politique ou financier :

http://patricehenin.blogspot.fr/2012/09/lorchestre-du-titanic.html

J'ai racé quelques éléments de la révolte de mon père pendnat l'occupation, dans le forum Militaires d'hier, d'aujourd'hui et de demain :
http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3515-quelques-photos-retrouvees-faiford-juin-44-puis-parachutage-saint-marcel-le-13-juin-44

En cas de censure, comme souvent lorsque je me fais remarquer chez les militaires engoncés dans leur devoir de réserve (mon nom est devenu synonyme de "à ne pas préserver"), voici les copies écran d'une partie du forum.

oooooOooooo

revue des troupes Forces Françaises libre à la base avancée de Faiford, le 1er juin 1944 :
4ème en partant de la gauche, 1er rang, caporal FFL-SAS radio Gilbert Hénin.

Après le parachutage le 13 juin à Saint-Marcel (Morbihan) : Gilbert Hénin, Hoffmann et Quitelier :



Mon père, Gilbert Hénin, m'a raconté qu'ils avaient été traqués par des... cosaques, à cheval. C'est ainsi que j'ai appris que des "russes blancs" étaient chargés par les allemands de chercher les parachutistes en Bretagne. Loin du front russe, la confiance régnait !

Ici, ils retrouvent une résistante. Leur mission était de regrouper et armer les résistants, mais sans prendre contact avec la population civile  :

 


Je ne semble pas très doué pour l'insertion des photos, j'espère que cela a fonctionné.

Patrice Hénin

 

 

 
 

Voilà, des souvenirs transmis, de la part des radios "paratroopers" bien français :


Gilbert Hénin, coin gauche du panneau.



 
 

lundi 3 décembre 2012

La sentinelle qui attend

La sentinelle qui attend

"la vie est une belle salope", c'est tout simplement une phrase prononcée un jour par notre médecin de famille, à Montfermeil; dans les années 1963-64. Cette phrase a marqué mon esprit de moutard, peu habitué aux "gros mots" de la part d'un médecin. Mais j'avais compris qu'il en avait vu de belles, chez ses malades.
Et qu'il avouait son impuissance, face aux cruautés de la vie.

Cette phrase m'est revenue en tête lorsque j'ai pris l'habitude de rendre visite régulièrement à une mémé de 81 ans, en 1999-2001, qui était atteinte d'une sclérose latérale amyotrophique : elle était de plus en plus paralysée, chaque nerf qui ne fonctionnait plus générait une nouvelle douleur lancinante.

A chacune de mes visites, oubliant quelques instants ses souffrances, elle me racontait son enfance, à Metz, pendant l'occupation.

Comment elle passait tous les jours devant la Kommandantur, jusqu’au jour où, se trompant de trottoir, une sentinelle l'avait attrapée par le col, comme un chat attrapé par le cou, pour la projeter hors de ce trottoir interdit de passage aux français. Elle ne s'en était pas rendu compte, dans les bourrasques de neige, qu'elle était sur le mauvais trottoir.

Je jetais un œil dans la pièce, pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à ranger, une petite vaisselle à laver, tout en l’écoutant.

Un autre jour, elle continuait à ne pas se plaindre et me parle d'une autre sentinelle, en été 1944 cette fois, devant cette même Kommandantur de Metz.

Elle ne me racontait plus ses souvenirs dans son fauteuil; mais au lit, maintenant.

Une des amies de ses parents habitait de l’autre côté de la place de la Kommandatur. Avec une petite fille. Ce jour-là, la petite se balançait sur une balançoire accrochée à une branche d'arbre.
La sentinelle voyait la petite apparaître par le portail, puis disparaître derrière un mur, puis réapparaître, puis disparaître...

La mémé, Jeannette, me demande de lui masser un pied, à cause d'une douleur soudaine.

Puis elle reprend son récit.
 Cette sentinelle avait peut-être perdue ses illusions sur la victoire de ce Reich qui devait durer 1 000 ans. Elle avait peut-être perdu une fille lors d'un bombardement en Allemagne.

En tous cas, elle était dotée d’un petit esprit, cette sentinelle de la race supérieure, qui attendait la relève. Elle pensait peut-être avec rage que cette petite fille à la balançoire de race inférieure faisait partie des futurs vainqueurs.

Dépit. Jalousie, ennui surtout.

Je ne sais pas, je pensais à tout cela tout en massant le pied de Jeannette, mais il était sûr que cette sentinelle s'ennuyait ferme, dans ses pensées noires, alors que cette petite s'amusait en riant.
Jeannette continue son récit :
- elle épaule, vise, la petite disparait, réapparaît, elle tire..

Elle crie, un peu.
J'avais massé un peu trop fort.

La balle s'était fichée dans l'arbre, la mère crie et récupère la petite pour s'engouffrer dans la maison.

Aujourd'hui, la petite a peut-être 80 ans.
La sentinelle a peut-être été tuée quelques semaines plus tard. Ou jamais, mais elle n’est certainement plus de ce monde.

La sclérose a été, elle, implacable dans son travail.
Je m'étais renseigné sur cette maladie, un médecin m'avait dit que le nouveau médicament qu'on lui avait prescrit, était donné dans les 3 derniers mois.
Le sort cruel s'est terminé comme prévu.

Mais si "la vie est une belle salope", lorsque c'est l'humain qui décide, est-ce encore la vie qui est la vraie salope ?

La sentinelle n'a pas choisi de naître en Allemagne hitlérienne.
La petite n'a pas choisie d'avoir été "ratée".
Ce n'est pas l'homme qui a inventé la sclérose latérale amyotrophique.

Ce ne sont pas les militaires qui créent les guerres, ils la font.
Ce sont bien les politiques qui créent la cruauté.
Mais si donner le jour à son bébé est aussi le condamner à mort, chacun de nous convoque une sentinelle qui attend.


Parce que dire "C'est la vie", c'est savoir que la vie est une sentinelle qui attend.

mercredi 21 novembre 2012

Un gardien d'école menace de faire appel aux violences policières



Une sacrée preuve que cette arrestation du 15 mars 2011 était un coup monté m'a été offerte par le gardien de l'école du 52 rue de Wattignies Paris XIIème.
Une preuve qui implique le Parti Socialiste, mon ancienne candidate Sandrine Mazetier, pour qui j'avais milité avec fougue en 2007.

Au cours de ma campagne hors parti, indépendant mais seul, je reçois un tract dans ma boîte à lettres donnant la liste des meetings de la candidate socialiste qui se représente. Il y a 5 ans; j'aurais distribué ce tract dans des dizaines, voire une centaine d'immeubles.
J'étais réputé comme le "boîteur" auquel aucune porte d'immeuble ne résiste.

En 2012, j'ai refusé la proposition de quelques amis de créer un parti :
- quoi, vous voulez que je crée un merdier supplémentaire ? Vous voir vous battre pour être le délégué, le secrétaire général, le fédérateur d'un nouvel appareil de parti ?

J'avais fait l'expérience du PS, du Parti de Gauche, du parti de Nicolas Dupont-Aignan, j'avais constaté que seuls les militants de base avaient des convictions. Dès que l'on crée un parti, avec une trésorerie, bien sûr, puis une hiérarchie, les choses se gâtent, inévitablement.

Je parcourait donc les 60 bureaux de vote avec mon petit chariot pour y coller mes affiches, je discutais avec des personnes qui me regardaient faire, peut-être une cinquantaine...
J'ai eu 67 voix, il m'en manque 2 qui sont parties en Turquie sans faire de procuration. Comme les voix sont réparties un peu partout, ce sont ces discussions qui m'ont rapportées ces voix, à chaque fois :
- je vais voter pour vous
- ça ne suffit pas, mettez ces cartes dans les boites à lettres de votre immeuble
- OK, pas de problème, merci, bonne chance !
.
Je n'ai pu imprimer que quelques centaines de tracts pour les "boiter" dans quelques immeubles, le coût de l'encre est vraiment ruineux.
Il paraît que l'encre est le liquide le plus onéreux après le sang humain, je m'en suis aperçu !

Je savais qu'il était parfaitement inutile de se rendre en pays conquis par l'adversaire, les gens qui se déplacent pour assister aux meetings de Sandrine Mazetier sont tous des sympathisants ou même encartés, je ne pouvais espérer y rencontrer que de l'hostilité.

Mais je voulais entendre le boniment que servait cette année la candidate à sa propre succession.
Et surtout, ce meeting du 23 mai 2012 se déroulait deux pas de chez moi, dans cette école élémentaire que je connaissais bien, non pas en tant qu'écolier, mais en ayant été assesseur de toutes les élections depuis 2007.





J'arrive en milieu de réunion, m'assied le plus possible à l'avant, je reconnais quelques rares militants qui se souvenaient de moi et 3 ou 4 m'ont fait un signe amical.
A ceux là, j'ai donné un de mes tracts, j'en avais prévu une cinquantaine (excusez du peu) pour les distribuer à la sortie.
Les 99% autres "spectateurs" restants m'ignoraient.
Après tout, j'étais quand même l'unique militant de ma candidature, je devais faire ma part de boulot, par loyauté, comme en 2007 !
J'ai appris le lendemain par une de mes anciennes "camarade" qu'un militant autoritaire avait récupéré son tract, qu'elle avait donné pour ne pas avoir d'histoire, sans pouvoir le lire.

Un certain Dominique Verdier, militant type "chef de file" que j'avais rencontré dans des marchés et un de ses affidés m'encadrent dès que je lève la main, lorsque le moment des questions arrive en fin de meeting.

Il me chuchote "tu te tires ou on te vire manu militari".
Mon ancienne responsable de section Monique Leblanc était blanche.
Mon ancien "camarade" Youssef Camara vient me voir et me demande en rigolant :
- quelle question tu veux poser ?
- dès que j'aurais le micro tu l'entendras

Inutile de vous dire qu'il m'a été impossible d'avoir le micro. J'ai quitté l'encadrement militant verdier-affidé plutôt inconfortable, pour suivre le micro de questions en questionneurs, toujours suivi d'un petit gros qui me suivait pour s'interposer entre moi et le poseur de question, avec succès.
Tout le monde a pu voir cet étrange ballet.
Je finis par me mettre bien en évidence accoudé debout à un pilier de l'allée pour respirer autre chose que l'odeur du cou de ce socialo-fasciste entre moi et celui ou celle qui avait obtenu le micro.

Puis Sandrine Mazetier, répond aux questions, soulagée de n'avoir pas pu entendre la mienne.
Le directeur de cette école, un fervent supporter, prend la parole en dernier, on projette aussitôt sa photo sur l'écran à diapositives.

A la sortie du meeting, 21h30, je commence à distribuer mes tracts devant la porte, dans la rue, mais le gardien de l'école sort et me bouscule, essaie de m'arracher mes tracts, abandonne et commence à rentrer dans l'école mais s'exclame tout à coup devant tout le monde :

- alors ça, c'est interdit ! Pas à moins de 50 mètres d'une école ! Tu veux que j'appelle les flics Ça ne t'as pas suffit... l'autre école rue des Meuniers ?  Tu veux qu'ils recommencent ?

Puis il rentre.

Voilà où cela vous entraîne d'être un faire-valoir des socialistes : on trouve tout à fait normal d'appeler les flics pour qu'ils tabassent et embarquent un candidat concurrent !

Les deux écoles ne sont séparées que par un pâté de maison, depuis mon arrestation le 15 mars 2001, on a dû en parler, dans ce milieu d'employés de l'éducation, employés de mairie, section de militants socialiste, de c coup monté par la police ce 15 mars 2011.
Tout le monde sait que je suis une personne à qui l'on doit casser la figure, c'est mon destin.

Ce gardien d'école, appartenant à la majorité bien-pensante de son milieu, s'en fait le porte-parole le plus naturellement du monde ! Il devait penser que tous les gens qui sortaient de ce meeting allaient l'applaudir, et crier "à bas Hénin", tuez-le ! Appelez la police !"

Une personne qui passait m'a demandé de quoi le gardien parlait, je lui ai dit en lui remettant ma carte avec un tract de lire les articles "Saint Patrice" dans mon blog, d'écouter l'interview radio IDFM98 et de me recontacter s'il voulait bien témoigner de ce qu'il avait entendu.
Ce qu'il a fait.
Voilà :


Je comptais bien fournir ce témoignage lors de l'audience de l'appel du 19 septembre 2012.
Les juges devront juger de l'esprit délétère qu'un état de non droit peut générer.
Merci de votre soutien, je suis preneur d'autres témoignages de ce meeting :
patrice.henin@free.fr
Patrice Hénin



lundi 12 novembre 2012

Délibéré d'appel délibérément non remis


Le 14 oct. 2012 à 23:39, Catherine Henin-Clark a écrit :

Cher Confrère:
J’ai besoin de votre assistance concernant representer mon frère Patrice Henin en la matière suivante: Affaire 11/06877 Tribunal Pole 8 Chambre 2
Il a ete juge en premiere instance pour soliciter l’achat de hashish et rebellion au cours de son arrestation. Il a été condamné à 9 mois de prison avec sursis et a suivre un traitement psychiatrique.

Mon frère a fait appel lui même et l’audience a eu lieu le mois dernier au cours de laquelle mon frère avait demande un renvoi car j’étais moi même en cours de réinscription auprès du Barreau de Paris (CAPA 1984 mais je pratique aux USA depuis 1987).

La juge lui a demande de quitter les lieux et a poursuivi l’audience sans prendre compte de sa requête et d’un courrier que j’avais envoyé au Procureur Général attestant de ma réinscription et de mon intention de représenter Patrice.
La juge apparemment aurait indiqué qu’elle délibérerait Mercredi 17 Octobre 2012.

Depuis j’ai envoyé une autre lettre au Procureur Général objectant la manière dont l’audience s'était déroulée.
Je suis très concernée au sujet de Patrice car d’une part il est très malade (emphizema et hépatite) et très fébrile et d’autre part il s'avère que les circonstances de son arrestation sont très suspicieuses pour ne pas dire un “set up” (NDR : coup monté).  

Seriez vous en mesure de vous présenter au tribunal le 17 Octobre 2012 et même peut-être préalablement si vous le jugez préférable afin de me représenter ainsi que Patrice Hénin afin d’objecter à ce délibéré rendu alors que Patrice aurait vu denié son droit à la défense? J’aurais de même besoin que vous représentiez Patrice ultérieurement pour le suivi de cette affaire.
J’aimerais discuter de cette matière si cela vous convient. Sinon auriez vous un autre confrère à qui je pourrais m’adresser ?
Je joins la lettre au procureur general.
Finalement, merci de me communiquer vos coordonnées bancaires et du montant de la provision concernant votre prestation.
Je vous remercie de votre attention à ce mail et vous prie d'agréer l’expression de mes salutations les meilleures.
Catherine R. Henin Clark
Board Certified in Immigration and Nationality Law
CATHERINE R. HENIN CLARK, P.A.
1151 N. Orange Avenue, #200
Winter Park, Florida 32789
Tel:  407 622 7452
Cell: 321 231 4148
Fax: 407 622 7454
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From: avocat-pugliesi.com
Sent: Monday, October 15, 2012 4:47 AM
To: Catherine Henin-Clark
Subject: Re: Urgence
Ma chère Consoeur,
Il est impossible d'objecter en France lors d'un délibéré " la loi ne le permet pas et toute critique ouverte à l'audience publique de ce délibéré peut être considéré comme un outrage à magistrat.
Je ne suis par ailleurs pas du tout étonné du traitement qui a été réservé à votre frère... tant les droits de la défense sont peu respectés par ces magistrats.
Vous n'avez en France pas d'autre recours que celui du pourvoi en cassation face à de telles pratiques odieuses.
Le délai est de 5 jours à compter du délibéré et vous devez de ce fait prendre un avocat au Conseil. je ne peux que vous conseiller Maître SPINOZI qui est très bien et avec lequel je travaillle (il est à Paris).
Il n'y a aucune autre possibilité.
Par ailleurs s'agissant du 17 octobre 2012 j'accepte bien évidemment de me présenter devant la juridiction en question afin de prendre connaissance du délibéré si vous le souhaitez toujours malgré les quelques observations faites ci-dessous.
Avez vous le nom de la présidente ? était-ce Madame MORAT ? Habituellement cette chambre est présidée soit par elle soit par Monsieur ALBERT, Madame MORAT étant le plus souvent Pôle 8 chambre 1 et Monsieur ALBERT Pôle 8 chambre 2.
Je souhaiterais que vous me contactiez dans la journée par voie téléphonique afin que nous puissions évoquer de vive voix cette affaire.
Je serai en audience cette après midi par conséquent vous ne pourrez me joindre que sur mon portable (06XXXXXXXX).
Je vous prie de me croire, votre bien dévouée consoeur.

DAPHNE PUGLIESI
Avocat à la Cour
80, Avenue Charles de GAULLE – 92200 Neuilly Sur Seine

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Le 15 octobre 2012 14:52, Catherine Henin-Clark <chenin92@bellsouth.net> a écrit :
Cet avocat est tout a fait correct.
Avises moi
Je vais l’appeler
Catherine R. Henin Clark
Board Certified in Immigration and Nationality Law
CATHERINE R. HENIN CLARK, P.A.
1151 N. Orange Avenue, #200
Winter Park, Florida 32789
Tel:  407 622 7452
Cell: 321 231 4148
Fax: 407 622 7454
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Le 15 oct. 12 à 17:46, Patrice Hénin a écrit :
C'était un homme, celui qui a pris la décision de m'expulser, donc Albert : un vieux hideux, bouche tordue, qui marmonne de façon incompréhensive.
Prends là, dès la 1ère ligne j'ai compris.
Mais comme il s'agit d'un procès politique, je n'ai aucune chance, ni en cassation ni en amènagement de peine.
Dois-je fuir quelques temps ?
N'oublies de leur faire savoir, surtout à la bâtonnière, que tu feras une conférence de presse aux Etats-Unis sur l'état de la justice en France, avec tout ce qui m'est arrivé comme exemples particulièrement complet (tous les aspects) et odieux.
Même si tu n'as pas le temps de t'en occuper, il est hyper important de leur faire savoir que l'omerta n'existe pas aux USA... lorsqu'il s'agit de critiquer la France !

A Me DAPHNE PUGLIESI, dans cette affaire, après le passage aux UMJ le 15/03/2011,  le préfet de police de Paris s'est levé à 4h du matin pour dire aux flics de ne pas me relâcher comme les 2 autres qui avaient réellement acheté un barrette de haschich, mais de m'envoyer à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, vers 5 heures. Pendant l'attente dans le camion, les flics qui faisaient l'aller et retour entre le camion et l'entrée du commissariat me posaient des questions comme si j'étais un politicien important (d'après vous qui est le politique le + influent en ce moment ? Etc.).
J'ai passé une nuit blanche les bras attachés à cette IPPP, le demain après-midi le Dr Forissier a refusé de m'interner. Michel Gaudin a donc rajouté la rébellion, furieux, puis j'ai passé une 2ème nuit blanche au dépôt. Le jugement a été renvoyé au 28 avril 2012 pour que le pauvre flic "prépare sa défense", en fait, je devais voir un autre psychiatre à Lagny ! (je ne peux plus prendre le métro qu'au prix d'essouflements pénibles).

Affaire encore renvoyée pour que je repasse devant le Dr Forissier (06 62 66 32 76) ! Il m'a téléphoné surtout pour me dire que je passais en audience le 12 mai 2011 et non le 26 juin 2011 comme un gendarme me l'avait griffonné sur un bout de papier. Il devait me rappeler pour le rendez-vous, comme il ne l'a pas fait, je l'ai rappelé et il m'a répondu "ils m'ont demandé de faire un rapport de carence".

Vous comprendrez que je me suis lancé en politique, pas mal étudié en droit pénal, constitutionnel FR et EU, création et circulation monétaire, dette publique, énergies, géopolitique, pour restaurer la République.

salutations
Patrice Hénin
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Le 17/10/2012 16:11, contact@avocat-pugliesi.com a écrit :
Chère Madame, 

Je reviens vers vous dans l'affaire visée en référence et vous informe que le Pôle 8 Chambre 2 de la Cour d'appel de Paris a confirmé le jugement de première instance.

Je commande dès à présent copie de la décision.
Je ne manquerai pas de vous en informer dès que je l'aurai reçu.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Chère Madame, à l'assurance de ma parfaite considération.
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Le 17 oct. 2012 à 17:57, Patrice Hénin a écrit :

Aller en cassation ne sert à rien d'autre que d'enrichir des conseillers d'état mais il faut faire un pourvoi en cassation quand même.
Je vais essayer de faire une demande d'enquête à l'IGS accompagné de "vrais" policiers ou de vrais gendarmes.

J'aurais nettement préféré que vous soyez en charge du mémoire, puisque j'ai déjà fait le parcours en 2008 : ils m'ont réclamé 3 fois des pièces à fournir ! Le jugement trop politique ne sera jamais cassé, ils se tiennent tous les coudes dans cette mafia.

Jugement en 1ère instance :
- je dois verser 200€ pour cet agent des stups qui m'a démoli, devant témoins, une gardienne d'école ayant crié "mais arrêtez !!!". Elle discutait avec 3 ou 4 parents : mutée avec interdiction de savoir où.
- 8 mois de prison avec sursis
- obligation de soins médicaux avec hospitalisation si nécessaire : Haldol ? Génial, pour mieux respirer dans mon cas : http://neuroleptique.sosblog.fr/ !
Ma question : quant mettront-ils en place la/le JLD pour 1ère convocation ?

Merci de votre rapport.
Cordialement
Patrice Hénin
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Le 17/10/2012 18:25, avocat-pugliesi.com a écrit :

Cher Monsieur,

Comme indiqué dans mon précédent mail le jugement a été confirmé.

J'ai bien pris note de votre volonté de former un pourvoi en cassation contre l'arrêt. Le délai est de 5 jours et n'ayant pas de mandat, ni n'étant pas officiellement désignée dans cette procédure vous devez effectuer personnellement cette démarche en vous  rendant directement au greffe du pôle 8 chambre 2 de la Cour d'appel de PARIS (article 576 du Code de procédure pénale) (dans les locaux de la Cour d'appel de PARIS) afin de former son pourvoi vous même contre l'arrêt rendu le 17 octobre 2012 par le pôle 8 chambre 2 (audience du matin et non de l'après midi).

vous devrez dans le même temps notifier votre recours au Ministère public par LRAR dans un délai de trois jours (copie de votre acte de recours).

Vous devrez ensuite prendre attache directement avec Maître SPINOZI, avocat au conseil, afin que ce dernier poursuive la procédure et dépose un mémoire au plus vite.

Je vous prie d'agréer, Cher Monsieur, mes parfaites salutations.


DAPHNE PUGLIESI
Avocat à la Cour
80, Avenue Charles de GAULLE – 92200 Neuilly Sur Seine
Tél. : 01.47.22.94.89
Mob. : 06.43.71.43.96
Fax : 01.77.74.64.44

oooooOooooo

Bon, la serviable avocate Daphné n'a pas eu de mandat de ma soeur pour retirer la copie du délibéré.
La toujours très affolée par mon destin n'a pas jugé bon de m'offrir l'avocat conseillé par Daphné pour aller en cassation.

J'ai donc été dans les délais, le 19 octobre 2012 au greffe du pôle 8 ch2 pour le demander copie du jugement et faire ma demande de pourvoi en cassation.
.
Au greffe du pôle 8, un monsieur, Frédérique X, me dis que je n'ai peut-être pas le droit de l'avoir (!! un demi-aveu ?), puis il se ravise et me dit que le dossier est parti au greffe pénal.
Je vais au greffe pénal, escalier Z, 2ème étage, suivre le tapis rouge comme indiqué par le servile Frédérique, 1ère porte à gauche.
Deux employées qui ont dû retirer leurs noms depuis de leur guichet : Cathia Moulin et Sonja Santinho me disent que la copie du délibéré n'est pas encore parvenue à leur bureau du greffe pénal.
Néanmoins, Cathia Moulin me propose de m'en faire lecture !
Je l'écoute donc. Le jugement de la corectionnelle est bien confirmé, on cite seulement 2 ans de probation.
Je demande en quoi consiste ces deux ans, elle ne sait pas.
- donc, il faut un certain temps à un dossier pour aller du greffe du pôle 8 au greffe central pénal, il est encore dans le panier d'un coursier ?
Sonja Santiho ajoute son grain de sel :
- oui, il est, entre guillemets, en cours de circulation
J'apprécie la précision "entre guillemets", cela me fait un 2ème demi-aveu, donc une preuve de mauvaise volonté, de refus délibéré de me donner copie de ce délibéré du 17 octobre 2012 !
Deux demi-aveux = une preuve, au moins celle que ces petits fonctionnaires ne sont pas doués pour la comédie.

Je rédige quand même (on m'en donne le droit, incroyable) ma demande de pourvoi en cassation, on m'ordonne de prendre un formulaire dans un panier à gauche du guichet un formulaire que je dois remplir et envoyer en LRAR "pour prévenir l'avocat général de la cour d'appel" et aussi "la partie civile" (l'agent musclé David Gatty).
Comme le formulaire ne concerne pas le vigoureux agent David Gatty, je demande à quelle adresse je dois le lui envoyer. Cathia Moulin :
- euh, je ne sais pas, à la préfecture de police, 7 bd du Palais je crois, suis pas sûre, ou son commissariat.

Je rentre chez moi avec au moins la copie du pourvoi en cassation et envoie les deux LRAR dans les délais (3 jours) :






Il reste un délai à respecter : remettre le mémoire dans les 30 jours à la cassation.
Sans avocat, puisque mon avocat Catherine Henin-Clark me répète ce que je lui avais moi-même appris : seule 2% des affaires sont cassées, esprit de corps judiciaire oblige.

Donc, 3 ans d'études de droit à contracter en 30 jours, nombre de jours diminué du temps pour obtenir la copie de l'arrêté.

Donc je rappelle le 24 octobre le greffe pénal, on me répond qu'il faut compter 3 semaines avant de la recevoir par la poste. J'enrage, je dis que j'ai le droit d'avoir cette copie immédiatement. On me dit que je peux l'avoir dès le lendemain si je passe la prendre.
Le lendemain, évidemment, je fonce chez mes copines Sonja Santiho et Cathia Moulin. Celle-ci me reproche de lui avoir donné des ordres au téléphone, c'est donc bien elle qui m'avait répondu. Mais elle refuse toujours de ma donner ce foutu arrêt. Prétexte idiot : toujours pas reçu.
Je repasse quand même au greffe du pôle 8, mon pote Frédérique me confirme que c'est bien parti.

Je renonce, rentre chez moi.

Surprise, je reçois ce délibéré par poste le 5 novembre 2012.








Voilà, vous voudrez bien m'excuser, mais j'ai du travail.
Si quelqu'un a déjà fini ses études de droit et souhaiterais pouvoir exercer son métier dans un milieu sain en toute liberté, sans subir de pressions de la part d'un bâtonnier, il peut me contacter par courriel :
patrice.henin@free.fr

Voici un exemple de mémoire, il faut oublier le français et écrire en judiçiais, ponctué de numéros d'articles servant à identifier les délits et crimes :

Il n'y a aucun article pour dénoncer un jugement avec refus de défense, puisque cela va de soi, sauf la CEDH "droit à un procès équitable".

Merci de votre coopération, mais j'ai bien compris que je dois tout refaire dans ce pays.
C'est pour cela que je m'étais présenté à la présidentielle 2012.

Patrice Hénin















en cours de rédaction....