jeudi 17 décembre 2009

016 14_juillet_2010 La Goutte d'Or, Belleville, l'Etoile, vous parlent

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

Voici une vidéo de désinformation dont les commentaires ont été désactivés par Youtube, évidemment !
Parce que n'importe quel chinois vous dira que les paroles prononcées par ce vénérable professeur n'ont rien avoir avec l'économie, ni la France. Il parle de tout autre chose.
Je demande instamment aux chinois qui liront cet article de traduire les paroles de cette vidéo !! En commentaire. Merci.


Je demande à l'ambassade de Chine de bien vouloir attaquer Youtube en diffamation, les professeurs d'économie chinois sont bien plus qualifiés que ne peuvent le laisser supposer ces affirmations idiotes et ras du bol de français fainéants, ayant trop de fonctionnaires, seulement intéressés par le foot, l'écologie...

Quoique que pour le foot, question vulgarité, il y a du vrai, mais passons, ce n'est pas de l'économie, je parle ici de l'intox destinée à nous faire haïr les chinois.

Je rappelle à qui en douterais, que les chinois ont un cerveau, sont informés, et pratiquent l'écologie.
Ce serait même des êtres humains.
Quant aux auteurs de ces fausses traductions en sous-titre, ce sont des quoi ?
Des sarkozyens ? Encore et partout ?

Les arabes avaient envahis le quartier de Belleville à Paris, maintenant ce quartier est chinois. Ils subissent des agressions, puisque dans ce charmant pays des droits de l'homme, "on" (les sarkozyens) a décidé de monter les communautés les unes contre les autres.





http://www.youtube.com/watch?v=DMKb9A6Kouk&feature=player_embedded

Pour la rue de la Goutte d'Or, il est vrai que les musulmans sont encouragés, en tout cas pas du tout dérangés, pour bloquer la rue tous les vendredis et faire leur prière alignés sur les trottoirs.
Un trottoir n'est pas un lieu de culte, surtout en république française et laïque.
La solution est dans l'intervention de la police pour (une vraie police, pas des tape-sur-tout-ce qui-bouge) dégager la voie publique, et la construction d'une mosquée dans le coin.
Faut faire avec, sinon ramassez vous-même vos poubelles, français de souche, dont je suis. Il fallait réagir avant, question immigration. Ne pas vouloir être avocat ou médecin, il n'y a pas de sots métiers, même si j'admets qu'il y a ceux qu'on laisse aux autres.

Là encore, la solution, ce sont les travaux d'intérêts général, les mini jobs offerts aux étudiants pour quelques jours, puisqu'il s'agit de boulots précaires. mais nous discuterons de ce sujet dans un autre article. Aujourd'hui, je dénonce la montée de la haine des uns envers les autres.
Une montée programmée, voulue, organisée par les autorités, manipulées par les vrais maîtres du monde.


La réponse des "bons" français qui se mobilisent pour faire un "apéro FaceBook saucisson et pinard", qui devait avoir lieu rue de la Goutte d'Or mais s'est tenu place de l'Étoile, aujourd'hui 18 juin 2010, est un succès pour tous ceux qui aiment... la haine. Mais pas pour la République française, qui a appris en deux mille ans le vivre ensemble. Quelques décennies de sarkozysme, et chacun veut son Kärcher.
De Gaulle doit s'en retourner dans sa tombe, le pauvre. Et aussi, en entendant Dominique de Villepin, Sarkozy, Nicolas Dupont-Aignan, j'en oublie, qui tous s'en réclament.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-apero-saucisson-et-pinard-a-paris-contre-l-islamisation_899122.html


Une manifestation était organisée par les chinois du quartier de Belleville, ce dimanche 20 juin 2010. Des chinois lassés des agressions dont ils font les frais, et de l'indifférence de la police.
Lisez bien leur tract, vous n'y trouverez aucune incitation à la violence, à la haine, personne n'est nommé, à part "les jeunes délinquants".
Une merveille de sagesse, appuyée par une manifestation de 10 000 personnes, dont des français normalement constitués.
Mieux, le tract se termine par un rappel des valeurs de la république.









Une bonne leçon venu d'ailleurs ? Non, ils vivent chez nous, et sont devenus français, aussi français que ceux de souche. Puisqu'ils manifestent ! Chez eux, à part Tien An Men...
Ils n'ont pas de leçons à nous donner, ils veulent la tranquillité.
Moi qui écrit ces lignes dénonce pourtant le flot d'immigration chinoise autorisé par Sarkozy, qui a peur du gouvernement chinois. Peur que ce gouvernement, ainsi que d'autres, crachent le morceau : l'affaire Patrice Hénin, entre autres. Tachez de comprendre si vous le pouvez.
C'est pourtant facile d'être sage.
Mon exigence de l'arrêt de toute immigration de masse et mon exigence de sécurité et de paix pour tous ceux qui sont déjà là, relève de la sagesse.
Seuls les chiens, les politiciens et les sarkozyens ne peuvent comprendre une chose aussi simple.

Tous les chinois que j'ai rencontré m'ont affirmé que le pays dans lequel il préféraient vivre était la Chine.
Tous les algériens récemment immigrés que j'ai rencontré m'ont dit que le pays dans lequel il auraient aimé vivre était l'Algérie.
Tous les sénégalais que j'ai rencontré m'ont dit que le pays dans lequel ils auraient aimé vivre était le Sénégal.
Tous les malgaches que j'ai rencontré m'ont dit que le pays dans lequel ils préféraient vivre était Madagascar.
Même les haïtiens aimeraient pouvoir vivre au pays.
Tous les français émigrés en Floride (sincères) que j'ai rencontré m'ont affirmé qu'ils regrettaient la France.
Tous les français "de souche" affirment haut et de plus en plus fort qu'ils ne veulent pas voir leur pays se transformer en hall de gare international, façon gare de Calcutta. Ils veulent vivre en France française, moi le premier.

Mais je suis bien le dernier à vouloir massacrer tout le monde, ici ou ailleurs. Appartenir à la communauté "français de souche" ne me donne pas tous les droits sur les autres communautés, sinon je ne serais plus dans ma République. Je ne me reconnais qu'un seul droit sur les autres communautés : celui de mieux comprendre les us et coutumes qui ont forgé notre vie en socièté, et qui priment sur la constitution.
Donc, se balader en burqua devrait provoquer l'hilarité générale, ou des haussements d'épaule, ne pas donner prétexte à une loi qui est  un constat d'échec de l'intégration naturelle.
Ce n'est pas en s'entre-tuant dans une pseudo guerre civile que l'on résoudra l'explosion démographique mondiale. Rien ne se construit dans la haine.
Tout se construit en chaîne.

En chaîne humaine, alimentaire, économique, écologique, logique, sans aucun besoin de gouvernance mondiale anti-démocratique avec des gens comme mon frère et ses amis, par exemple, pour décider de ce qui est bien.
Les vampires menant le monde ?
Très peu pour nous, les sucés.
Je demande aux lecteurs étrangers de traduire cet article dans leur langue, et de l'envoyer à leurs journalistes.
Ils sont si mal informés, ces pauvres gens ! Il faut les aider, de temps en temps.
Par exemple, ils ne savent pas que ma prière aux paras (cliquez sur le lien pour augmenter le nombre de lecteurs) sera exaucée, le 14 juillet 2010.
Il faut aider chaque pays à réduire sa population en fonction de ses moyens économiques, refuser les excédents de population qui se déversent en France ou ailleurs.
Il y a le co-développement, le commerce équitable, le juste prix des matières premières, des ressources minières. Tant de solutions que l'on ne peut explorer lorsque l'on se hait, se tait.

Vous voulez de la haine ?
Bon. Alors voilà : j'ai plein de haine pour les corrompus, les actionnaires, les assureurs, les journalistes (cachotiers ou menteurs), les passeurs, les religieux, les fanatiques, les cons, les franglais, tortionnaires, collabos, kapos, les bollériens, les indifférents, nazis, sarkozyens (pas Sarkozy, ce n'est qu'un pauvre type), les bouygueux, les violeurs, voleurs, multinationales, députés, sénateurs, eurodéputés, avocats et magistrats véreux...
Pour le bas peuple, qu'ils soient blancs, jaunes ou noirs, il ne m'en reste plus.
Pour eux, en cherchant bien dans ma besace, juste un peu de respect, compréhension, empathie, ça marche bien mieux.
Ça vous va ?
Sarko au zoo(1), voilà la solution. Avec les politiciens, journalistes...
Ce n'est pas que ce soit lui le problème, puisqu'il n'est qu'un pantin bien nourri, mais il faut faire un exemple, questions super-kapo. Sans oublier les sous-vampires.


ET VITE !!! 2012, vous rigolez ! Aujourd'hui 24 juin 2010, dernière chronique de Stéphane Guillon, demain, qui ? Tous les politiciens qui attendent 2012 me sont suspects, tellement c'est grave, une hécatombe. Il y en a même qui s'y habituent, c'est voulu, cela fait partie du calcul.


(1) : le zoo de Vincennes est à l'agonie. Les détenus de nos prisons surpeuplées ne peuvent accueillir un détenu de plus, même un nabot. Il faut aussi un minimum de respect envers ces êtres humains qui payent ou endurent.
D'un autre côté, les singes de ce zoo exigent d'émigrer à l'Elysée, eux aussi. Il n'y a pas de raison, pas de discrimination entre singes.
Alors, la solution qui résous tout, c'est de libérer une cage au zoo pour Sarkozy et ses amis, avec l'étiquette "président français à tics, avec cour". Je ne vous dis pas le succès question tourisme, toutes les bêtes profiteraient de cette manne financière. Et les visiteurs auraient le droit, exceptionnellement, de le nourrir.
oooOooo

Je profite de la présente pour annoncer ma candidature à la présidence de la République, ou mieux, à la présidence de l'Assemblée constituante de la VIème République, et demande à mes fidèles lecteurs d'en informer leur maire, afin qu'il m'apporte sa signature, et s'arrange avec les sonneurs pour faire sonner le gls de la Vème République, de 5h à 22h, dès maintenant, jusqu'au 14 juillet 2010.
A faire sonner le tocsin le 14 juillet 2010 de 5h jusqu'à l'arrestation du citoyen Nicolas Sarkoy pour corruption, destruction des institutions, altérations de la constitution, haute trahison par son obédience aux puissances étrangères.
Je demande à mes soutiens de porter le bdge "Drapeau de la Terre", sans aucun slogan :





(James W. Cadle's flag of Earth)

Je suis très sérieux, j'ai pris ma décision après avoir fait le tour de tous les partis politiques, en dernier le meeting de Dominique de Villepin. j'ai étudié leurs propositions, et surtout constaté qu'aucun n'avait le courage de dénoncer la fin de l'état de droit en France. Je n'ai rencontré que des mensonges, que de l'incompétence, que de l'intérêt personnel.
Aucun n'est donc présidentiable. Le projecteur à lumière crue offerte par mon frère me l'a révélé, ce projecteur m'a permis de voir à travers leurs masques.
J'ai constaté en militant pour Désirs d'Avenir (Ségolène Royal), le PS (François Hollande, DSK, Benoît Hamon, Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë, Martine Aubry...), le Parti de Gauche (Alexis Corbière, Jean-Luc Mélenchon, François Delapierre), le PCF (Marie-georges Buffet, Pierre Laurent)  Debout La République (Nicolas Dupont-Aignan), les Verts (Daniel Cohn-Bendit, Noël Mamère, Cécile Dufflot) que les électeurs votaient pour eux parce que je le leur avait successivement demandé.
Tous ces gens que vous voyez à la télévision, connaissent mon affaire, qu'ils traitent de "familiale", pour s'en excuser auprès de leurs militants.

Vous pouvez juger dans ce blog de la taille de ma famille, et de la puissance de mon frère ! De la beauté de ses projets, de l'intérêt de ses appuis.
Il est vrai que je suis bien le fils de mon père et de ma mère.
En fait, ces électeurs me faisaient confiance, je refuse dorénavant de participer aux subterfuges, maintenant que j'ai compris ce que je faisais : l'idiot berné.


J'ai écrit à Olivier Besancenot, Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot, Eric Woerth, Christine Lagarde, Le Pen et Marine Le Pen, pour ne citer qu'eux.
Pour finir, j'ai assisté au meeting de Dominique de Villepin, et ils ont fini par effacer mon commentaire dans leur site.
Aucun n'est intervenu.
Aucun n'est donc présidentiable.
je suis malade mais debout, on peut juger de mon énergie. Je réponds aux convocations épuisantes de la juge Catherine Barés, le prochain mercredi 23 juin 2010 (01 44 32 70 31). Et de la sagesse de mes choix, pour mes alliés. Je commencerai par remplacer le président par un triumvirat. La révolution française a tué le roi, mais pas la royauté. Faut achever.
Il ne faut plus qu'un nouvel Hitler ou Sarkozy puisse mener son peuple à la ruine, par leur folies.
Ce sera notre premier devoir de corriger les institutions et code du travail, réparer la société en fonction des principes républicains laïcs. Une économie qui ira en crescendo du libéralismeà l'étatisme.

Tous ont failli à l'exposé de la fin de l'état de droit. De la république et des droits humains. de la valeur du travail. je pense que ce n'est pas en précipitant l'humanité dans la barbarie que l'on sauvera la planète de l'explosion démographique. Parce que la corruption conduit à la barbarie. Lorsqu'un directeur général de Bouygues Immobilier s'adresse à ses "amis" pour faire interner son frère qui en sait trop, qu'il demande et obtient que la pension d'invalide de guerre de feu son père lui soit attribuée au lieu d'être versée à la seule ayant-droit, sa mère, alors nous sommes revenu en pleine féodalité. je sais ce qu'il faut faire dans ces cas-là : se révolter.

Ma candidature n'est pas celle d'un Coluche ou d'un de Gaulle du XXIème siècle.
J'ai rencontré des centaines de militants de tous partis qui pensent et aspirent aux mêmes choses que moi, à commencer par l'ordre, la justice, l'égalité, la fraternité, en toute probité.
Je ne suis pas un révolutionnaire et ne veut pas refaire le monde, ni guerroyer, détruire.
Il ne s'agit pas d'une révolution, mais principalement d'une restauration.
Lorsque le roi Sarkozy écartera les rideaux de notre Elysée, il demandera peut-être :
- cette fois-ci, ce n'est pas une émeute, c'est bien une révolution ?
l'huissier lui répondra :
- non, sieur, c'est une restauration.

je veux, nous voulons, simplement restaurer la république française et reconstruire l'Europe, sans piller l'Afrique ni la planète, ni laisser la francité disparaître.
Je ne peux développer en quelques lignes les solutions économiques, mais nous allons nous y mettre, non pas en picorant les idées dans des clubs de réflexion politiques, mais en calculant, chiffrant, interrogeant les agronomes, statisticiens, ingénieurs, scientifiques...
Pas ceux qui bavent d'envie mais ceux qui savent, la vie.
Les religions n'auront aucune place dans les décisions prises au nom de tous.
Je ne pourrai pas promettre l'élévation du niveau de vie dans un monde si délabré et surpeuplé, mais vous découvrirez de vous même ce que personne ne doit et ne peut promettre : réapprendre à vivre ensemble, avec les moyens du bord, et sans voler l'autre de ce qu'il possède.
Ce n'est pas du communisme, c'est tout mettre en commun.
Ce n'est pas du libéralisme, mais la liberté d'entreprendre, avec le moins d'entraves pour les individus, les familles, les très petites entreprises qui se dirigent très bien entre quelques personnes.
Ce sera de la transparence des comptes et d'autant plus de contrôles pour les entreprises qu'elles seront grandes.
Aucune multinationale ne pourra plus contrôler les états et leurs peuples, organiser les migrations d'esclaves modernes, ce sera l'inverse.
C'est tout pour aujourd'hui.

Patrice Hénin

oooOooo

mercredi 16 décembre 2009

015 16_decembre_2009 CRS ! SS ! Sarkozy ! Naz- [auto-censuré : i ou e ?] !

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

... non, laisses le, merci de l'avoir publié...

... mais je suis en train de gueuler au sein du PG XIIème : on prends les mêmes et ça recommence : les transfuges du PS, PC qui se nomment responsables en catimini, alors que je veux qu'ils soient élus.
Ils parlent d'expérience de militants (!) pour justifier, moi je prétends que nous avons tous un cerveau.

Les jeunes me suivent, mais du coup ils donnent une responsabilité nationale à l'un d'eux pour le pourrir. Toutes les bonnes vieilles ficelles. Et ceux qui sont nommés, hors réunions, sont vraiment des vieux cons. Il n'y a que les vieux d'Attac qui vraiment sortent du lot, mais j'ai peur qu'ils nous quittent.

Quant les dégoûtes s'en vont, ils ne reste plus que les dégoûtants.

Vous devriez venir au meeting de demain 17/12/08, 38 allée Vivaldi 75012 au Centre culturel Corse Cyrnéa (M° Montgallet) pour exiger que le Parti de Gauche (on dit PG, pas PDG) ne devienne pas le Parti déjà Gaché (on dira PDG, plus PG).

L'espoir réside chez les jeunes, les lycéens, comme en mai 68 (j'y étais !) et pour le retrait du CPE.

Tout le monde a compris que les appareils de parti, les syndicats et médias sont pourris. Et en période de crise, chacun cherche à se protéger, l'égoïsme aiguillé par la peur entraîne la dé-solidarisation.

J'ai été hier au Théâtre du Rond-Point pour le meeting organisé par Médiapart pour la liberté de la presse. Je voulais prendre la parole en leur disant :
"où est la frontière entre la liberté de la presse et la peur d'en user ? je vous demande de publier la lettre que je vais écrire au président de la république.
Je criais CRS, SS ! en mai 68. Je suis obligé de crier Sarkozy ! Naz(.) [auto-censuré, mettez i ou e à la place du point,à vos risques et périls !] !

Publiez cette lettre où je vais demander à Sarkozy de punir un ancien PDG de Bouygues pour avoir usé de sa "prestance" en tant qu'ami de Bouygues, pour corrompre tous ces flics, une chambre correctionnelle, une cour d'appel. Prouvez aux français que ce n'est pas Bouygues le ministre de l'intérieur, de la justice, mais bien vous !".

Manque de bol, je suis connu de vue, maintenant, pour le micro, j'attends encore.
J'ai vu ce pauvre Vittorio de Phillipis geindre, se victimiser, et j'avais envie de leur dire : votre liberté ne se résume plus qu'à vous plaindre pour l'un des vôtre, il aurait dû décrire ce qu'est le dépôt, la souricière, au lieu de chignoter.

La souricière est sous ce magnifique bâtiment du Palais de la justice, des couloirs taillés dans le gypse, sans plâtre. Des cellules où l'on transite 48 ou 96 heures dans la merde (jamais lavé).

Le dépôt, où les matons alcooliques jouent au ballon toute la nuit, un ballon qui rebondit sur les cellules humides pleines de bestioles, où les détenus ( pas encore droit à ce titre) se serrent pour s'allonger sur le sol humide, et apprennent déjà la dé-solidarité.

Où les bout de pain sont aligné avec leurs Vache Qui Rit, on passe devant, ce n'est pas distribué. Au bout de 4 nuits, sans dormir, manger, tout le monde craque et avoue n'importe quoi !

Le moyen-âge et ses tortures existe encore, sous ce merveilleux quartier touristique, que ce Vittorio chanceux aurait dû nous faire visiter, à nous, les touristes français, qui ne savons pas, alors qu'il sait, maintenant.

Il a vu, il est outré, il est journaliste, et il réclame mon soutien !?! Il a vu, il chignote, mais qu'il raconte. Ce qui m'arrive, qui est honteux pour la France, je le dénonce, parce que j'estime de mon devoir de citoyen de dénoncer les refus d'avocats, les procès truqués. Mais je ne suis pas journaliste.

Ils préfèrent ne pas informer, la peur.

Alors il reste ces mômes de 12 ans, en Grèce, qui se ruent au mépris du danger en première ligne, les manifestants moins jeunes n'arrivent pas les retenir.
C'est un exemple de suicide sociétal, quant on a compris que le futur n'est plus qu'horreur, et qu'il n'y a rien à quoi se raccrocher.

Autre exemple de "suicide sociétal" : ces jeunes qui boivent le plus possible, le plus vite possible, pour sombrer dans le coma.
Mais ce serait déjà trop séditieux de développer ce concept de suicide sociétal (j'ai pris le brevet !).

Il vaut mieux que j'arrête. Je mets Médiapart en copie, j'ai perdu une soirée au lieu de faire une chose sensée :
dormir sans surtout me reproduire.

lundi 3 août 2009

015 03_08_2009 Coup de pompe au Val de Grâce

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Commentaire de l'article "Le Terminus des Prétentieux"
Je me suis précipité lundi 27 juillet au Val de Grâce. 9h.
Pensez donc : j'avais oublié de donner ma "lettre au chef suprême des Armées" à cet hôpital militaire. Une lettre pour demander les résultats des examens psychiatriques CYGICOP de ce chef suprême. Tous les militaires passent ces tests, avant leur prise de fonction.
Rappellez-vous les "3 jours", anciens bidasses ! C'était le CYGICOP.
Or, l'hôpital militaire du Val de Grâce est réputé pour sa psychiatrie.
Mes difficultés respiratoires me font éviter le métro. Je me déplace de moins en moins, maintenant. J'avais reporté et reporté cette livraison au Val.
Mais faire grâce au Val de mes inquiétudes au sujet de la santé mentale de leur chef suprême, c'était une lacune, un oubli peut-être fatal à notre République : avec le sémillant Kouchner comme ministre des affaires étrangères (qui présente les prémisses de la maladie d'Altzeimer : crises de colères subites, oubli des noms des chefs d'état africains qu'il reçoit...), un Sarkozy incohérent et puéril pour appuyer sur le bouton, ça craint pour notre République.
Et voilà que sarko a ses vapeurs et s'en remet aux médecins du Val ! Que je n'ai toujours pas prévenus !
Les vigiles, gardes, m'ont tous laissé passer :
- où allez-vous ? (il n'y a que l'hôpital sur ce trottoir !)
- à l'hôpital
- quoi faire ?
- prendre rendez-vous
- c'est bon, passez. Il y aura d'autres contrôles plus bas.
Plus bas, un grand X-man de 25 ans environ, lunettes noires très effilées, costume gris seillant, malingre, pas malin, me court après, faussement zélé devant les cameramen, crâne rasé, souriant et tête sympa (parce que c'est nous, contribuables, qui lui avons payé ses lunettes et talky-walky) :
- c'est pour quoi, monsieur ?
- j'ai oublié de refermer un tiroir à la morgue, et il fait chaud...
- ???!!!!?!#&\@%outez de moi ?
- j'ai rendez-vous en psychiatrie, je suis dangereux et je vais avoir ma crise, faut pas que je sois en retard...
- bon, allez-y, passez... (des cameramen s'avançaient, hilares)
A l'intérieur, j'ai pu circuler librement au milieu de militaires, policiers, malades (pas les militaires).
Je suis d'abord passé en psychiatrie, mais pas d'uniformes en vue.
J'ai fini à la chefferie où je donne ma "lettre ouverte au chef suprême des Armées", en insistant sur le respect de la procédure de la voie hiérarchique militaire : on lit, on fait lire à ceux que ça intéresse, et on transmet à son supérieur hiérarchique, jusqu'à NS (Nullité Suprême) :
accompagné d'une deuxième lettre ouverte au président de la République, déjà envoyée à 4 800 destinataires, élus, médias, etc. :
La lieutenante (revêche) photocopié ma carte d'identité, à ma demande.
En sortant boulevard de l'Hôpital, je croise le dernier CRS, isolé loin de l'entrée, et ne peux m'empêcher de provoquer :"pas de fouille au corps, j'aurais pu me promener avec un 357 magnum, parmi tous ces policiers, militaires..."
J'ai téléphoné ce matin à la chefferie pour savoir si mes lettres ont bien été prises en compte :
- ça suit son cours...

Pour redevenir sérieux, mon affaire qui dure depuis 3 ans démontre de façon claire et sans appel que police et juges travaillent de concert pour tous les membres de la famille, au sens mafia du terme.
Une association de malfaiteurs nationale. Mais qui font la loi !
Pour Bouygues comme parrain (du fils de louis sarkozy) et même ses anciens hommes de main (mon petit frère). Solidarité des secrets.
Ce n'est pas sarko qui dirige la République.
C'est la "famille" qui utilise ses flics et magistrats.
Où alors, ces mêmes sont tous fous (voir mes condamnations et le pourquoi et comment de ces condamnations !).
Mon affaire démontre la servilité de la police, une dizaine d'un coup, choisis au hasard (?) par mon frère, qui spontanément violent les lois et produisent des faux, acceptés par les juges.
Elle démontre à quoi servent les expert-psychiatres en "justice". On m'a signalé un exemple commis par mon "experte-psy", dans une autre affaire.
À quoi servent les lois LOPPSI2 et "Créations et Internet (HADOPI).
À quoi sert la CNIL : à rien.
Elle démontre le retour de la barbarie et d'un monde avec tous pouvoirs, en faisant fi des lois et de la vérité, sans avocats :
et :
Je demande aux lecteurs de ce commentaire, regrettant le pays de l'homme, de ne pas se suicider, mais d'écrire aux entités comme je le demande dans ma lettre, de me suggérer des idées pour préparer ensemble une pétition au parlement européen :
Formons un comité de soutien de citoyens, autour de mon affaire et de celles qui sont dénoncées dans le site Denonciation.com :
Il n'y a plus que l'opinion publique AGISSANTE qui puisse les stopper.
Et ne vous imaginez pas que d'autres le font à votre place. Faites le et faites le savoir.
Patrice Hénin
commentaire au Terminus des prétentieux : http://pretentieux.over-blog.com/article-34406344.html

vendredi 10 avril 2009

014 10 avril 2009 Xénophobie d'Etat

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Xénophobie d'Etat

Véronique LUCAS
Journaliste pigiste - SCOP Sapie
XX rue ...
31 000 TOULOUSE
Mob : 06 XX XX XX XX Courriel :
verolucas56@gmail.com


De la France, Solange França, universitaire brésilienne venue passer quelques jours à Paris chez des amis français, n'aura vu que la zone d'attente de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Parce qu'elle était en possession d'une simple attestation d'hébergement et non d'une attestation d'accueil officielle, elle a été remise aussi sec dans l'avion. Voici cette mésaventure telle que la raconte Solange França, dans un français parfait, et son ami français Yves Bellenand qui l'attendait à l'aéroport et ne l'a jamais vue arriver.

Le récit de Solange França
Comme tous mes amis le savaient, j'avais programmé d'aller à Paris en vacances, visiter un couple d'amis Yves et Riviane, fêter mon anniversaire, établir des contacts avec des instituts de recherches et d'enseignement, et de réaliser mon rêve de connaître la France.
Je suis partie d'Ilhéus le 9/4/09 à 12h32, destination Salvador de Bahia par le vol TAM 3680 puis de Salvador de Bahia destination Paris par le vol TAM 8068 arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle à 14 heures le 10 /04/2009.
Au sortir de l'avion, j'ai été conduite sans aucune explication dans une salle de la police française. Une policière a alors demandé de vérifier mon passeport, mon billet d'avion de retour, l'argent disponible, l'attestation d'hébergement et mes assurances. Pour prouver mon hébergement j'ai présenté une attestation faite par Yves et Riviane
Bellenand, ce couple d'amis qui devaient m'héberger durant tout mon séjour à Paris.
Je lui ai expliqué que je n'avais pas d'assurances spéciales mais j'ai présenté ma carte d'assurance privée brésilienne, un bulletin de salaire émis par le gouvernement de l'état20de Bahia datant de mars 2009, montrant que je suis en activité à l'Université de Santa Cruz à Bahia (Brésil) comme enseignante-chercheur.
Sans autres explications, j'ai été conduite avec deux autres personnes vers une autre salle de la police dans laquelle se trouvait déjà un autre brésilien.
J'ai demandé des explications au policier à l'accueil mais il m'a dit de m'asseoir avec un ton de voix menaçant et agressif.
A ce moment là, j'ai réalisé que j'allais être expulsée de France et que je ne pourrais pas demander des éclaircissements parce que je craignais d'être considérée comme «agressive» ce qui pourrait aboutir à des événements encore plus graves comme par exemple être mise en prison sur le territoire français.
Plus tard un autre policier a mis des gants et a demandé au brésilien de le suivre dans une autre salle.
Dix minutes plus tard un autre brésilien a été aussi emmené.
Après deux policières ont demandé à deux autres filles qui nous avaient rejoints d'aller dans une autre salle. Après ça a été mon tour.
Dans cette salle il y avait mon sac à dos et mon sac à main. J'ai dû mettre tout sur une table et m'éloigner de mes affaires et les deux policières ont tout fouillé. Elles ont confisqué mon passeport et mon argent (200 réals, 100 dollars et 1800 euros).
A ce moment-là, j'ai demandé à nouveau des éclaircissements sur l'expulsion mais une policière m'a dit de «fermer ma gueule» sur un ton menaçant.
J'ai présenté mon bulletin de salaire, mes trois cartes de crédit (Visa Ourocard Platinum, Mastercard Ourocard Platinum et Ourocard Gold toutes émises par la Banque du Brésil), l'attestation d'hébergement et des e-mails des professeurs et collègues de travail avec lesquels j'avais l'intention de m'entretenir durant mes vacances.
En effet, j'envisageais de faire un post-doctorat en France dans un futur proche. J'ai montré l'e-mail du professeur Henri PLANA (professeur français à l'UESC - Université de l'Etat de Santa Cruz à Bahia, Brésil) qui est en ce moment en stage post-doctoral au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille), de Michel Jean DUBOIS (français, biologiste, qui travaille à Intervivos (
www.intervivos.fr ) et de Marcelo DE PAULA CORREA chercheur brésilien, en stage post-doctoral au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales).
J'ai expliqué que je n'avais pas d'invitation officielle pour visiter ces laboratoires parce que j'étais en vacances, mais que, même en tant que touriste, et comme coordinatrice de recherches de l'UniversitA 9, j'allais aussi prendre des contacts professionnels pour envisager un post-doctorat et pour articuler avec des institutions françaises la soumission de projets dans le cadre du 7ème Programme pour l'Investigation et le Développement Technologique de la Communauté Européenne.
Quand j'ai demandé à cette policière comment je pourrais inverser la situation, elle m'a informé que ce serait seulement possible grâce à une intervention de l'ambassade du Brésil en France, et que dans la salle ou j'allais être «détenue», il y avait un téléphone et que je pourrais m'en servir. La même policière m'a donné le numéro de téléphone de l'ambassade.
J'ai été conduite dans une salle de détention ou il y avait déjà 5 autres personnes.
J'avais uniquement les vêtements que j'avais sur moi, un papier avec les numéros de téléphone de Henri et de Riviane et celui de l'ambassade. Mon sac à dos et mon sac à main sont restés par terre dans un couloir d'accès à cette salle et mon passeport et mon argent ont été retenus par la police française.
J'ai appelé le numéro de l'ambassade qui répondait seulement avec un répondeur indiquant un numéro à contacter pour les urgences. J'ai laissé un message sur un deuxième répondeur pour expliquer ma situation. Détenue dans un aéroport d'un autre pays, désespérée, espérant une aide officielle du Brésil je n'arrive à parler qu'à un répondeur.
Le temps passait, quelques personnes désespérées, d'autres en larmes dans une salle pas propre et où il y avait seulement dix places assises avec un unique téléphone disputé par tous. L'énervement, le sentiment d'insécurité et le désespoir augmentaient.
Je crois vers 17 heures (je n'avais pas de montre) on nous a apporté de la nourriture dans un sac: une boite de salade au thon, un morceau de pain, un paquet de chips, une bouteille d'eau et un dessert crémeux de bananes et pêches qui a servi à écrire les numéros de téléphones que nous obtenions sur le mur de la salle de détention (nous n'avions ni papier ni crayon !).
Vers 18 heures nous étions tous conduits de nouveau dans la salle du département de police où un interprète allait nous signifier que nous quitterions la France par le premier vol et que la seule solution était de signer les termes du refus d'entrée en France composé de 5 pages toutes écrites naturellement en français.
Puis on est retourné dans la salle de détention ou j'ai réussi à avoir au téléphone un fonctionnaire du consulat du Brésil qui était au courant de ma situation ayant écouté le répondeur et ayant parlé avec mon ami Henri.
Il m'a informée qu'il=2 0ne pouvait rien faire et que je devais retourner au Brésil.
J'ai réussi à parler avec Yves et Riviane qui étaient toujours à l'aéroport et qui avaient déjà fait des tentatives inopérantes pour prouver qu'ils allaient vraiment m'héberger chez eux.
Vers 21 heures, le 10 avril 2009, la police m'a rendu mon argent et j'étais conduite avec 16 autres brésiliens escortés par 10 policiers, à la porte d'embarquement pour prendre le vol Tam JJ 8055 destination Rio de Janeiro.
En arrivant à Rio le personnel de la TAM - inefficace et montrant leurs préjugés - m'ont rendu mon passeport et j'ai été conduite à la police fédérale brésilienne pour ensuite prendre le vol TAM JJ 8068 destination Salvador de Bahia, et après le vol TAM JJ 3660 destination Ilhéus.
Ce message bien que long ne parvient pas à dire la grande frustration, la peur, l'insécurité, le manque de respect et les préjugés que j'ai vécus durant ces 75 heures.
Présentement je voudrais que les autorités brésiliennes et française prennent connaissance de «l'événement» que j'ai vécu et aussi donner des éclaircissements.
En fait, ce qui devait être un cadeau d'anniversaire a généré beaucoup de souffrances.
Cordialement
Solange

Le récit d'Yves Bellenand
Honte et révolte sont les deux sentiments qui m'animent depuis vendredi dernier. Honte d'être français et révolte contre un pouvoir qui a comme ligne de conduite la répression dans tous ses états !
Les faits : Vendredi 10 avril , 14 heures, je suis à l'aéroport Charles de Gaulle venu accueillir notre amie brésilienne Solange França qui vient passer trois semaines avec nous. C'est l'occasion pour elle de fêter son 40ème anniversaire et de prendre aussi des contacts professionnels en vue d'un post-doctorat. Solange est professeur-chercheur à l'Université Santa Cruz de Bahia.

L'avion s'est posé à 14 heures. 15 heures, Pas de Solange !
15h30, j'interpelle un policier et lui demande si tous les passagers sont sortis de la salle de débarquement. «Non, il y en a encore en salle de police !»
16h, inquiet, je demande à un douanier qui passait s'il veut bien me dire si Solange França a quelque problème. Il revient dix minutes après: «la personne est retenue par la police parce qu'elle n'a pas tous ses papiers en règle. Vous devez vous rendre dans la zone de fret 1 à ZAPI 3»
Aucune indication dans la zone de fret 1 ne signale la ZAPI 3 ! Je finis par trouver.
Là j'expose la situation et on me dit qu'on ne peut me donner aucun renseignement, les personnes détenues n'étant pas encore transférées en Zone de détention. Elle me donne un numéro de téléphone à appeler entre 19h et 20h et me fait comprendre que je ne peux rester là.
Vers 18h nous réussissons à avoir la ZAPI au téléphone «deux problèmes :
"attestation d'hébergement non officielle et problème d'assurances."
Nous arrivons devant la grille de la ZAPI à 19h20 Là, «c'est fermé revenez demain matin à 8 h.»
Nous nous rendons à l'aéroport et nous demandons à voir l'officier de police de quart. Nous expliquons à un policier que nous n'étions pas au courant de l'attestation d'accueil délivrée par la mairie ou la préfecture mais que nous avons fourni une attestation d'hébergement sur papier libre.
L'officier de quart dit «impossible !»
Notre amie a été renvoyée dans son pays à 21 h 50 sans qu'on ait pu la voir !

Je suis révolté, non seulement par les conditions de détention, mais aussi par la désinvolture et le manque d'humanité qui ressort de cette lamentable affaire, et plus encore par la restriction de nos libertés individuelles qui découle des conditions de l'établissement de cette «attestation d'accueil» officielle qui est demandée par l'Etat français aux étrangers venant de l'extérieur de l'espace Schengen.

En effet renseignements pris, on demande l'avis d'imposition de la personne qui accueille, trois quittances d'électricité, une quittance de loyer, l'état de salubrité du logement et la photocopie de la pièce d'identité entre autres renseignements et 45 euros de timbres fiscaux.
Et la mairie ou la préfecture peuvent ne pas autoriser l'accueil. La France a vraiment perdu son aura de «terre d'accueil».
N'avons-nous plus le droit de recevoir nos amis étrangers sans en demander l'autorisation ? C'est une restriction de plus de nos libertés individuelles.

Si comme moi vous êtes choqués et honteux faites passer ce courriel à tous vos amis. Merci.

Yves Bellenand

mardi 24 mars 2009

013 13_juillet_2009 lettre ouverte au Chef suprême des Armées

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

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Merci de lire et faire suivre cette lettre ouverte au Chef suprême des Armées via la voie hiérarchique militaire

Paris, le 25 mai 2009

Patrice Hénin
75012 Paris
patrice.henin@gmail.com
http://patricehenin.blogspirit.com

Monsieur le chef suprême des Armées,

je demande aux autorités militaires si le président de la République française actuel a bien passé avec succès les examens du CYGICOP et de bien vouloir en publier les résultats.

Quelques médecins qui n'osent pas se manifester, m'ont fait part de leurs inquiétudes au sujet de la santé mentale du président.
Il apparaît, à moi et à des millions d'autres français, que ce président de la République a un comportement indigne, incohérent et même puéril.
Si j'en crois les résultats d'un sondage paru dans le site Internet du journal Le Post (taper simplement "sarkozy doit-il démissionner" dans un moteur de recherche pour trouver le sondage).

Indigne et puéril :
Il n'est pas supportable qu'il essaye de faire de l'esprit pour se rendre intéressant lors du discours prononcé en Afghanistan à l'occasion de la patrouille qui a coûté la vie à 10 de nos soldats :
"...si c'était à refaire, je le referais ! Pas la patrouille, bien sûr !..."

Moi qui suis fils de militaire, je me souviens étant enfant, en Algérie, entendre mon père partir en "opération", à 4h du matin, et de la nervosité de ma mère qui augmentait tout au long de la journée.
Je n'ai donc pas ri à ce supposé trait d'esprit.

Incohérent :
Un seul exemple, parmi des dizaines, d'une de ses phrases prononcée textuellement dans un discours :
"...le pouvoir de dire non, en fait, n'existe p... existe, et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-générale".





Incohérent :
Un seul exemple, parmi des dizaines, d'une de ses phrases prononcée textuellement dans un discours :
"...le pouvoir de dire non, en fait, n'existe p... existe, et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-générale".
 
Sarkozy est Jean Claude Van Damme
envoyé par Volksfuhrer - L'info internationale vidéo.



Je n'ai toujours pas compris cette phrase présidentielle.

Je vous remercie de lire cette lettre ouverte et de la transmettre à votre supérieur immédiat par la voie hiérarchique militaire.

Vous trouverez ci-joint une copie de la lettre au président, envoyée par voie postale et électronique à la présidence et à 4 800 adresses courriels d'élus, députés, sénateurs, médias français et étrangers, relations politiques et amis.
Vous découvrirez dans cette lettre un soupçon de haute trahison concernant le président et sa relation personnelle avec le gouvernement chinois.

Veuillez agréer, Monsieur le chef suprême des Armées, l'expression de mes sentiments respectueux.

Patrice Hénin

Bonus, offert par Slate.fr :
http://www.slate.fr/story/2887/nicolas-sarkozy-massacre-la-langue-fran%C3%A7aise



lundi 23 mars 2009

012 18_mai_2009 La Courneuve a ses lances-roquettes

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384


La Courneuve a ses lances-roquettes
Article 1
le 17/05/2009
Info publiée par la rédaction du Post



Action
Ce dimanche matin, vers 3 heures, des policiers transportaient un suspect à l’unité médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy.

Au moment où le fourgon de police rejoignait l’autoroute A86 à hauteur de la Courneuve, une voiture l’a bloqué à un rond-point. "Ils ont constaté qu'un véhicule suspect les suivait, c'était un véhicule qui roulait tous feux éteints",
[pourquoi ils ne les avaient pas arrêtés avant pour voir ? Incompétents, peureux ?] raconte à RTL Loïc Lecouplier, secrétaire régional du syndicat Alliance. "Ce véhicule les a dépassés, les a légèrement heurtés et a bloqué le car police-secours; Dès lors tout est allé très vite."
[de plus en plus fort : ils sont suivis par un véhicule suspect, déjà repéré, qui les double, les heurte, mais tout va trop vite pour réagir ? Ils sont compétents, ces gens, ils avaient la trouille ou ils mentent ?]

Un homme armé d’un fusil [affirmation : c'est un fusil] est sorti puis a tiré une rafale [Ah ! C'est devenu un fusil-mitrailleur. ? A noter que la rafale a fait deux trous seulement] sur le véhicule de police. Selon certaines sources [qui ? Je voudrais savoir s'ils ont les douilles] , il s'agit d'une arme de fort calibre [affirmation] , "sans doute une Kalachnikov" [le mot diabolique est lâché. Qui dit kalachnikov dit terroriste, donc tous les droits pour la MAM, qui veut se doter d'une police armée de mitraillette, l'armée elle-même en a marre des sarkonneries]

Les policiers ont riposté [enfin] . Pendant les tirs, le suspect qui se trouvait à l’intérieur du fourgon en a profité pour fuir à pied [heureusement qu'il ne l'a pas fait avec les mains menotées, il aurait été trop vite], protégé par un nouveau tir de son présumé complice [toujours les 2 mêmes trous... à mon avis, c'est un flic présumé, à chaque fois il rate le pare-brise] . Le tireur est reparti en voiture [Quel magicien. Tous feux allumés, faisant feu de tous côtés, quand je raconterai ça à ma femme, ce soir ! En tout cas, le super bandit a raté son coup, malgré l'effet de surprise. Deux balles seulement ont touché le véhicule. Suivant les besoins de l'histoire, c'est un terrifiant personnage sur-armé, ou un faiseur de bruit].

Aucun policier n’a été blessé [oui, mais la prochaine fois, ce serait mieux s'ils avaient au moins des mitraillettes].
Le prisonnier en fuite a été rattrapé très rapidement par une patrouille de la Brigade anticriminalité (Bac) [Il y en a, du monde, à 3h du matin, dans ce coin. Super qu'ils soient là au bon moment. Il faut demander la description des appels à l'aide, pour prouver qu'ils n'étaient pas en embuscade] L’homme avait été interpellé en début de soirée, à La Courneuve. Il est soupçonné d’avoir tiré, dans l’après-midi, sur des policiers avec un pistolet à grenaille.
Réactions
"Une action aussi organisée de type commando [comme nous] en vue de faire évader un complice [ce n'est plus un complice présumé] est , c'est plus lié au grand banditisme", s'étonne le secrétaire régional du syndicat Alliance. "Pourquoi ils ont déployé une telle force de moyens ? On vient de franchir une fois de plus un pas." [l'invasion de la cité des Courneuve a permis de saisir 10 kgs de haschich. En tout ou dans le même appartement ? Parce que cela fait un peu léger, comme grand banditisme. Surtout que de nos jours, on ne sait plus qui introduit le hasch dans les cités, les dealers ou les flics ?]
"Ce n'est malheureusement pas nouveau", précise sur Le Post Nathalie Orioli, du syndicat SNG-FO Ile-de-France. "Depuis les violences urbaines de 2005, la tension n'est pas retombée[Qu'est-ce qu'ils foutent ?]. Les fonctionnaires sont sur le qui-vive en permanence[Pour deviner qui a le petit au tarot]."
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé qu'elle rencontrerait ce lundi les policiers pris pour cibles, à l'occasion de son déplacement au siège de la Direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. Elle souhaite "leur exprimer ses félicitations et les assurer de son engagement total à leur côté", selon Europe 1.


Article 2
Voiture de police attaquée à La Courneuve: "Les collègues ne se sentent plus du tout en sécurité"
le 17/05/2009
Info publiée par la rédaction du Post



Sur Le Post, Nathalie Orioli, du syndicat SGP-FO Ile-de-France, explique que "les fonctionnaires de police sont sur le qui-vive en permanence".



Cette nuit, un fourgon de police a été attaqué par 2 véhicules [donc 2 voitures, 2 chauffeurs et un tireur d'élite pas très efficace] à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), à hauteur de l'embranchement de l'A86.

A son bord, un homme arrêté quelques heures plus tôt pour avoir tiré au pistolet à grenaille sur des policiers. Placé en garde-à-vue au commissariat de La Courneuve, il était emmené à l'unité médico-judiciaire de l'hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis).
Un individu cagoulé est sorti d'une des voitures et a tiré sur les forces de l'ordre pour permettre à son comparse de s'enfuir [il va falloir donner des détails. Lors d'un transfert, on est toujours menotté. Pas cette fois, pourquoi ? Ils lui avait déjà cassés les deux bras ?]

L'arme utilisée ? Une arme de guerre, de type kalachnikov [faudrait savoir. Si on affirme que c'est une arme de guerre, il ne faut pas supposer aussitôt que c'est l'arme terrifiante et connue du public, à savoir la kalachnikov, mais expliquer, d'après les impacts, les douilles, de quel modèle est cette arme de guerre.]

Bilan de cette opération-commando: aucun blessé [évidemment] mais les policiers dénoncent une montée de la violence dont ils font l'objet.[nous y voilà : plus d'effectifs, SVP, un retraité sur 2 n'est pas remplacé]

Sur Le Post Nathalie Orioli du syndicat SGP-FO explique cependant qu'il n'y a "malheureusement, rien de nouveau"[il y a donc toujours des flics attaqués à la kalachnikov, c'est pénible].

Comment vont les policiers de La Courneuve ?
"Les fonctionnaires qui sont intervenus et sur qui on a tiré sont sous le choc évidemment,[les pauvres. Comment se fait-il qu'ils n'aient pas réussi à abattre le cagoulé qui surgit d'une voiture, toutes les voitures étaient à l'arrêt, le cagoulé virevoltait trop vite ? A cause du noir ? Vérifier les conditions d'éclairage, et le nombre de compagnies armées nécessaires pour arrêter un seul cagoulé] ils ont failli y laisser leur peau[moi aussi, hier, j'ai failli être renversé par une voiture de police qui ne voulait pas s'arrêter au feu rouge, c'est interdit aux flics de s'arrêter aux feux rouges]. On a à faire à des gens qui n'hésiteraient pas à tuer un flic pour libérer l'un des leurs.[Pourquoi, ils se connaissaient ? Le tireur a donc été identifié ? Et la composition de la bande déjà reconstruite ?] Ces gens n'ont plus rien à perdre. [faudrait pas nous la jouer kamikaze, quand même.]"

Quel est le climat parmi les fonctionnaires de police en Seine-Saint-Denis ?
"C'est la deuxième attaque cette semaine. La première fois, il n'y avait pas d'arme de guerre [on confirme, on rabâche que c'est une arme de guerre, alors qu'il existe des armes de poing, légères, lourdes, et toutes servent à la guerre. Même avec un arc, on peut encore faire la guerre. Et finalement, c'est nouveau, puisque "c'est la première fois que". On dit tout et son contraire] mais quand même... [revirement] Les attaques sont devenues monnaie courante[c'est plus nouveau]. Les fonctionnaires sont toujours sur le qui-vive, entre la violence dont ils font l'objet et la pression de la politique du chiffre qu'on leur impose..." [on se demande pourquoi les pressions dues aux quotas sont imputées à cet évènement. C'est révélateur de la machination en vue de l'augmentation des effectifs. N'oubliez pas que ce sont des syndicalistes qui parlent]

La violence envers les policiers est-elle nouvelle ?
"On assiste à une montée supplémentaire dans la violence avec cette histoire, c'est une montée supplémentaire dans l'organisation de guet-apens également. Mais il n'y a malheureusement rien de nouveau[j'abandonne !]. Depuis les violences urbaines de 2005, la pression n'est jamais redescendue."

"En plus, nous avons en face de nous des gens qui connaissent aussi bien la loi que nous[aveu intéressant, ça doit être les mêmes], qui connaissent toute la procédure. Ils savent qu'ils ont droit à une visite médicale pendant leur garde-à-vue. Ils savent qu'on doit les conduire à Bondy. Ils savent par où les fourgons passent. Ils ont l'habitude."

Mais une attaque à la kalachnikov[il a bien retenu la leçon, c'est formellent titré "kalachnikov], c'est la première fois qu'on en voit ?
"Ce n'est pas courant mais on en a déjà vu quelques fois[ben voilà ! Ils les ont vues ces kalachnikovs ! Au pluriel !]. On a même vu des lance-roquettes.[ça y est, on ne se gêne plus. Je n'ai même pas besoin de commenter. Je vous rassure, il n'ont pas encore de bombes nucléaires sales, ce sera pour la prochaine montée supplémentaire !] Les délinquants ont des armes lourdes, en face. Ils sont de plus en plus sur-armés. C'est un fait. Mais attention, je ne dis pas que les policiers devraient être plus armés. Nous avons un bon équipement. Il faudrait simplement plus d'effectifs.[Avec un départ à la retraite sur 2 non remplacé, le problème d'effectif ne fera que s'aggraver. En 2025, nous avons calculé qu'il manquera 225 000 fonctionnaires par rapport à 2007. Mais la MAM a parlé de leur fournir des mitraillettes]

Justement, qu'est-ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation ?
"Ne pas baisser les effectifs, premièrement[bravo. C'est la première raison.]. Et surtout fidéliser les plus expérimentés pour qu'ils épaulent les derniers arrivés. Mais avec le climat général, même le plus grand professionnel finit par quitter la région parce qu'il aspire à plus de quiétude. Les fonctionnaires de police ne sentent pas en sécurité, ils savent qu'à chaque instant, ça peut dégénérer. Il faudrait être plus nombreux pour être présent partout, dans tous les quartiers. Cela permettrait un rapprochement avec la population."[Dès qu'un appartement se libère dans cette cité, il devrait être attribué à un policier, officier de préférence. Les gens se sentiraient vraiment protégés avec des policiers vraiment proches de la population]



Voici l'adresse du site d'Amnesty international, qui dénonce les violences policières :
http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/report/police-abuse-goes-unchecked-france-20090402
Le rapport de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, qui dénonce également les violences policières :
http://www.cnds.fr/rapports/annuels.html
Dans son bulletin numéro 113 et la réaction de Patrice Ribeiro, plutôt inquiétante, du syndicat des officiers de police :
"Les accusations d'Amnesty International sont caricaturales et scandaleuses. La police française n'est pas une dictature d'Amérique latine des années 70. C'est certainement l'un des corps les plus contrôlés : contrôle hiérarchique, déontologique [justement : rapport de la CNDS !] et administratif. Les magistrats ne sont pas enclins à faire des cadeaux aux policiers et c'est normal car les policiers ne sont pas au-dessus des lois. Et les policiers eux-mêmes ne tolèrent pas les débordements de leur collègues quand il y en a. S'ils se font prendre ils sont sanctionnés. Quand un policier tue un délinquant, c'est à la justice et non à Amnesty International de dire si c'est un meurtre ou pas. Quant au dépôt de plainte systématique pour "dénonciation calomnieuse", c'est logique et nous l'encourageons à partir du moment où l'honneur d'un policier est mis en cause. Après, c'est à la justice de faire la lumière. Par ailleurs, on peut s'interroger sur l'opportunité de sortir ce rapport comme par hasard au moment où il y a des risques importants d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants avec le sommet de l'OTAN".


On n'est pas prêt de redresser la situation !


(merci à LibertésInternets pour la photo :
http://libertesinternets.wordpress.com/2009/05/19/laffaire-de-tarnac-resumee-en-une-photo/ )


Bon, après s'être entraîné sur un chat, on peut passer à l'action, sur ordre de maintenir l'ordre (à coups de cailloux). En mai 68, les pavés partaient dans l'autre sens, mais on n'arrête pas la civilisation. En mai 2058, on pourra acheter des protections robotcops et boucliers aux manifestants.

Surtout à Strasbourg :







http://www.youtube.com/watch?v=1UIEYkTWf80

Mais ils n'avaient que des cailloux ! Le pays des droits de l'homme est aussi le pays de la raison de Descartes :
devant tant d'astuce et de stratégie innovante, le ministère ne pouvait rester sans réagir. Une prime exceptionnelle de 300€ a été versée à titre exceptionnel pour agissements exceptionnels.




Et encore 300€ de plus si vous vous êtes blessés en ramassant une pelle. A noter l'émulation que doit provoquer le désir de figurer parmi les 5% d'effectifs engagés qui se seront particulièrement distingués dans la rage de rétablir l'ordre : 300€ de plus eux aussi, soit 600 en tout.

C'est de l'incitation à la violence, c'est bien payé, c'est notre ministère public.

L'ennui, c'est qu'il y a une autre loi, qui dit :

Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (loi Le Pors), article 28 :
” Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public. ” Caillasser des gens est tout à fait légal et mérite bonus.


Mais ils ont tout prévu, ceux qui, comme nous, auraient des réticences : "exclus à titre individuel : défaut manifeste d'implication..."





D'autres mécontents de la police, de vrais gibiers de violences à dénoncer, ce que je fais derechef :

http://www.lejdd.fr/cmc//societe/200918/police-des-methodes-musclees_205135.html
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200918/les-abus-de-la-police-francaise-rapport-2008_205102.html
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200914/la-police-au-dessus-des-lois_199249.html

dimanche 22 mars 2009

011 22_mars_2009 La colère monte

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

12 mars 2009, à RMC, un promoteur immobilier, un vrai, pas mon frangin, nous livre quelques remarques d'ordre économiques.
La clarté , la force de vérité, le ton très posé employé dans ce discours diffère de celui d'un Jacques Attali, par exemple, ou des grands penseurs poussifs télévisuel à la BHL, qui savent tout sauf quelques détails de la vie réelle :

http://www.youtube.com/watch?v=S8Nvbk3Oxb0

La colère monte... chez les argentiers qui n'ont que ce poivrot libidineux pour faire les lois capitales (...is...tes...hic) :


Juppé se prépare, on ne voit plus que lui...
Et ça va recommencer : rien de tel que la droite pour relancer la droite.

Décembre 1995 ? Il y a 13 ans ? C'était de la faute de Chirac, voyons, braves gens.
Il va vous sauver du sarkozysme, voyons, braves....

Ah ! Vous en redemandez ? Le cirque Pinder dans la cour de l'Elysée, 2007 - 2017 ?
Voilà, madame Bernadette est servie.
Il adore épingler des médailles, ça fait président :





Sarkozy et l'eau ferrugineuse

lundi 16 mars 2009

dimanche 15 mars 2009

009 14_decembre_2008 cynisme des cynophiles

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

0005 cynisme des cynophiles


Prévention musclée au collège de Marciac


J’ai eu cette semaine un mail concernant une descente de police dans un lycée du Gers… On a pu entendre aussi le témoignage sur France inter. J’étais absolument abasourdi par les méthodes utilisées… Mais vous savez parfois on se dit que les gens exagèrent dans leur témoignage…. Bref, je reste interrogateur !

Mais voilà que ce week-end, j’accueille ma fille Zoé - elle a 13 ans - de retour du collège de Marciac. Elle me raconte son mercredi au collège… colère à l’intérieur de moi… révolte… que faire???
J’ai demandé à Zoé d’écrire ce qu’elle me disait là. Elle a accepté.
Voici donc son témoignage, avec ses mots à elle :


« Il nous l’avait dit, le CPE, que des gendarmes allaient venir nous faire une prévention pour les 4ème et les 3ème.
Ce mercredi là (19/11/2008), toutes les classes sont entrées en cours comme à leur habitude, en suivant les profs.
A peine 10 minutes plus tard - nous étions assis-, deux gendarmes faisaient déjà le tour de la salle où nous étions. La prof avec qui nous étions, les regardait en nous disant « Ils font leur ronde!?? » . Elle n’était à priori au courant de rien bien sûr. Soudain , la porte s’est ouverte, laissant entrer deux gendarmes… Enfin non, pas exactement!!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait !) et un gendarme très gros.

Le chauve nous a dit: « Nous allons faire entrer un chien! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas! Quand il mord, ça pique ! »
Enfin il a dit ça, à peu près… Je me rappelle surtout du « Quand il mord, ça pique ! »

Après, il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà à l’œuvre. Le chien s’appelait Bigo. Bigo s’est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée.
Le chien s’est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant: « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires! » Elle a rangé son sac, s’est levée et s’est apprêtée à sortir mais le dresseur l’a repris vite: « Et ton manteau! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.

Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s’empresser de me faire sortir. Dehors m’attendait une petite troupe de gendarmes… Enfin, non, pas dehors: nous étions entre deux salles de classe.
Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. Mon amie était déjà retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s’emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n’étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme.
Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.
La fille qui était là fouillée elle aussi, se fit interroger sur les personnes qui l’entouraient chez elle. Elle assurait que personne ne fumait dans son entourage. Ils la firent rentrer en classe.

C’était à mon tour! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes…..
Je décris: Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l’intention de l’autre gendarme: « On dirait qu’elle n’a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier! On ne sait jamais… » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte! Les gendarmes n’exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas!!!!!!

Je dis à l’intention de tous « C’est bon arrêtez, je n’ai rien!!!! »
La fouilleuse s’est arrêtée, j’ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m’a dit: « tu peux ranger! ».

J’ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j’habite.
De retour en classe, la prof m’a demandé ce qu’ils ont fait. Je lui ai répondu qu’ils nous avaient fouillé. Je me suis assise et j’ai eu du mal à me consacrer au math!

Tout ça c’est ce que j’ai vécu mais mon amie dans la classe à coté m’a aussi raconté.
Le chien s’est acharné sur son sac à elle et elle a eu le droit au même traitement. Mais ses affaires sentaient, alors ils l’ont carrément emmené à l’internat où nous dormons. Le chien s’est acharné sur toutes ses affaires m’a t-elle dit. Le gendarme lui a demandé si elle connaissait des fumeurs de hash, vue qu’ils ne trouvaient rien. Elle leur a simplement répondu que le WE dernier elle a assisté à un concert!
Le CPE l’a ramené ensuite au collège et elle m’a raconté.

Après les cours, le principal a rassemblé tous les élèves et nous a dit que bientôt allait avoir lieu une prévention pour tout le monde.

Une prévention? Avec des chiens? Armés comme aujourd’hui?

Une élève de 4ème nous a dit que le chien s’est jeté sur son sac car il y avait à manger dedans. Elle a eu très peur.
Les profs ne nous en ont pas reparlé….Ils avaient l’air aussi surpris que nous!
Tous les élèves de 3ème & 4ème ont du se poser la même question: Que se passe t il?
Et tous les 6ème et 5ème aussi même si ils n’ont pas été directement concernés! »

Zoé.D.R

Qu’en pensez vous? Que dois je faire ? Qui parle de violence ?
Il me semble important d’écrire ici qu'aucune personne du collège n'a jugé important de communiquer sur ces faits (???). Nous sommes lundi 24/11/2008, il est 15h30 et si Zoé ne m’en avait pas parlé, je n’en saurais rien. Combien de parents sont au courant ?
Les enfants « victimes » (et je pèse ce mot) de ces actes sont en 4ème et 3ème.
Ils ont donc entre 12 et 14 ans ! Je n’en reviens pas….


Frédéric

http://www.millebabords.org/spip.php?article9635






Le cynisme des chiens.



Le récit ahurissant fait par un enseignant du Gers concernant l’intrusion dans sa classe de gendarmes et d’un chien, m’a littéralement bouleversé. Et j’ai pleuré. De rage bien entendu. Je suis un vieil enseignant, à la veille de la retraite. Ce métier a été ma seule vocation. Je me suis toujours tenu pour le seul maître dans ma classe après Dieu (s’il existe bien entendu !) et personne n’y rentre sans mon autorisation, ni chef d’établissement, ni inspecteur, ni ministre et, à fortiori, ni gendarme ni chien. Impossible ! A moins d’un cas de force majeure grave que le chef d’établissement devra m’expliquer au préalable. Je le dis donc tout net : si une telle chose m’arrivait je donnerais l’ordre aux élèves de désobéir. Telle est mon éthique de professeur. J’estime ma mission d’enseignant plus haute que ma propre sécurité. En vérité, depuis quelques années, les enseignants s’accommodent de bien de choses inacceptables. Oublient-ils ce principe républicain qui veut que l’instruction publique vise aussi à former des citoyens incommodes ?

Comment en est-on arrivé là ? Tout se passe aujourd’hui comme s’il y avait une redoutable confusion des rôles, des institutions comme de leurs fonctionnaires. De toute évidence, au niveau des responsables de l’Etat comme au sein de la population, il y a confusion entre l’espace public propre à l’école et d’autres formes d’espaces publics ou communs. Or, l’école n’est pas publique au sens ou peuvent l’être les chemins de fer, les télécommunications ou la place du marché. Cela fait des années qu’on croit bien faire en ouvrant l’école sur l’extérieur. La rue y est rentrée, avec son lot de désagréments. Si la rue peut enrichir l’expérience, seule l’école donne une véritable instruction. Comment des vérités aussi élémentaires peuvent-t-elles avoir été oubliées ?

Admettons qu’un policier ait toute légitimité pour procéder à des fouilles dans les aéroports et dans la rue (à condition bien sûr que cela ne s’adressent pas qu’aux basanés !). Cela lui donne-t-il pour autant le droit de se substituer à l’autorité du maître dans sa classe ? On a souvent du mal à distinguer entre le maître qui impose une domination et le maître qui exerce un magistère. Et comme ce principe s’est perdu, le maître-chien, fût-il gendarme, se sent autorisé lui aussi à prendre la place de l’enseignant à l’école. Et quand un magistrat se permet de croire que la peur du gendarme introduite brutalement à l’école est ce qui préservera les élèves de la délinquance on se demande, bien que n’étant pas gaulois, si le ciel n’est pas tombé sur notre tête ! La peur et la répression ont remplacé la mission éducative de l’école. Quel échec ! Sait-on simplement que lorsque le chien et le gendarme se substituent à l’autorité du maître à l’école, c’est que les loups hurlent déjà aux portes de nos villes. Il s’ensuit en général un bruit de bottes sur les trottoirs.

Mon cœur donc gronde de colère et qu’on le laisse faire ! Il y a des moments où la raison raisonnante devient impuissante et laisse place à l’indignation. Toutefois, des chiens, préservons-nous de leur rage et de leur cynisme. J’emprunte cette expression « le cynisme des chiens » à Chateaubriand qui, dans ses Mémoires d’Outre-tombe, l’utilise pour qualifier les révolutionnaires qui, sous la Terreur, bons père de famille, emmenaient leurs enfants se promener le dimanche en prenant soin de leur montrer en passant le dada des charrettes qui conduisaient des citoyens à la guillotine. Le cynisme est dans la contradiction voulue et assumée opposant les grands principes humanitaires qu’on affiche et la pratique quotidienne du massacre de citoyens.

Aujourd’hui, nous avons affaire à une autre forme de cynisme. Dans le spectacle que donne à voir par exemple le Gouvernement actuel de la France. Le président, Nicolas Sarkozy le premier. Loin de moi l’idée de vouloir l’affilier à une quelconque gent canine. Mais son cynisme consiste à affirmer une chose et son contraire, à soutenir un ministre un jour, à le désavouer le lendemain, à parler constamment à la place de ses ministres. Dans son agitation ultra médiatisée, il procède à une véritable désymbolisation constante des institutions de la république. Il y a bien là un travail d’affaiblissement de l’autorité de ces dernières. Pour parodier Hannah Arendt, disons qu’il a y aussi perte d’autorité quand les adultes refusent d’assumer le monde dans lequel ils ont mis les enfants, les vouant ainsi à une culture de la violence. Le refus de l’éducation est l’étalage de la répression et le culte de la sécurité. On croit que la sécurité n’est qu’une affaire de police alors qu’elle réside avant tout dans le contrat liant les citoyens, contrat implicite et symbolique comme sortie de l’état de nature. C’est ce refus de l’éducation qui pousse à vouloir incarcérer des enfants de 12 ans. Reste maintenant à obliger des psychiatres à inventer une substance antiviolence qu’on inoculerait aux femmes enceintes, sans leur consentement bien entendu.

Tout cela est grave, très grave. La démocratie ne fait pas toute la légitimité d’une république. Un pouvoir tyrannique peut se mettre en place démocratiquement. L’histoire comme on sait ne se répète pas et les formes de totalitarisme à venir sont forcément inédites. Nous sentons bien qu’une nouvelle sorte de régime politique, insidieusement, se met en place. Quand, à l’heure du laitier, un journaliste est brutalement interpelé chez lui, devant ses enfants ; quand des enfants innocents sont arrachés de l’école et renvoyés dans leur pays d’origine ; quand une association caritative est condamnée à de lourdes amendes pour être venue en aide aux sans abris ; quand….Même si nous n’avons pas encore tous les éléments théoriques permettant de penser ce régime inédit, il se présentifie déjà avec des signes certains de la monstruosité. Face à tout cela, le PS, principal parti d’opposition, se déchire lamentablement. L’heure serait-elle venue, pour nous enseignants du moins, d’entrer dans la désobéissance civile.

Je ne parle peut-être pas d’outre-tombe mais je suis d’Outre-mer. Comme beaucoup d’Antillais, j’ai aimé une certaine France malgré l’esclavage et la colonisation, malgré Vichy et la collaboration. Cette France qui à deux reprises, a su abolir l’esclavage, celle qu’on a cru ouverte aux Droits de l’homme et aux valeurs universelles. Celle dont l’école, malgré ses aspects aliénants pour nous, a su donner le sens de la révolte à un Césaire ou à un Fanon. Qu’il faille dépoussiérer cette vielle école républicaine ne signifie pas qu’on doive la jeter avec l’eau du bain. Est aussi à réviser cette identité républicaine hypocrite qui a du mal à s’ouvrir à la diversité. Et quand on constate que monsieur Brice Hortefeux, ministre de cet affreux ministère de « l’intégration, de l’identité nationale et de l’immigration », aux relents franchement vichyssois, se permet de réunir, à Vichy précisément, les ministres européens chargés des questions d’immigration on peut légitimement penser qu’il y a là une continuité conservatrice inquiétante. Ce ministre rend visite le 10 décembre au Haut Conseil à l’intégration. Je n’y serai pas. J’annonce ici publiquement ma démission du HCI. Cette France qui vient ou qui se met en place sournoisement, je ne l’aime pas. Devrions-nous alors, d’Outre-mer, faire dissidence ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr en tout cas c’est que la plus grave erreur serait de se dire, comme à l’accoutumée, que les chiens aboient et que la caravane passe.

Jacky Dahomay.



Professeur de philosophie à la Guadeloupe



Démissionnaire du Haut Conseil à l’Intégration