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lundi 23 mars 2009

012 18_mai_2009 La Courneuve a ses lances-roquettes

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384


La Courneuve a ses lances-roquettes
Article 1
le 17/05/2009
Info publiée par la rédaction du Post



Action
Ce dimanche matin, vers 3 heures, des policiers transportaient un suspect à l’unité médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy.

Au moment où le fourgon de police rejoignait l’autoroute A86 à hauteur de la Courneuve, une voiture l’a bloqué à un rond-point. "Ils ont constaté qu'un véhicule suspect les suivait, c'était un véhicule qui roulait tous feux éteints",
[pourquoi ils ne les avaient pas arrêtés avant pour voir ? Incompétents, peureux ?] raconte à RTL Loïc Lecouplier, secrétaire régional du syndicat Alliance. "Ce véhicule les a dépassés, les a légèrement heurtés et a bloqué le car police-secours; Dès lors tout est allé très vite."
[de plus en plus fort : ils sont suivis par un véhicule suspect, déjà repéré, qui les double, les heurte, mais tout va trop vite pour réagir ? Ils sont compétents, ces gens, ils avaient la trouille ou ils mentent ?]

Un homme armé d’un fusil [affirmation : c'est un fusil] est sorti puis a tiré une rafale [Ah ! C'est devenu un fusil-mitrailleur. ? A noter que la rafale a fait deux trous seulement] sur le véhicule de police. Selon certaines sources [qui ? Je voudrais savoir s'ils ont les douilles] , il s'agit d'une arme de fort calibre [affirmation] , "sans doute une Kalachnikov" [le mot diabolique est lâché. Qui dit kalachnikov dit terroriste, donc tous les droits pour la MAM, qui veut se doter d'une police armée de mitraillette, l'armée elle-même en a marre des sarkonneries]

Les policiers ont riposté [enfin] . Pendant les tirs, le suspect qui se trouvait à l’intérieur du fourgon en a profité pour fuir à pied [heureusement qu'il ne l'a pas fait avec les mains menotées, il aurait été trop vite], protégé par un nouveau tir de son présumé complice [toujours les 2 mêmes trous... à mon avis, c'est un flic présumé, à chaque fois il rate le pare-brise] . Le tireur est reparti en voiture [Quel magicien. Tous feux allumés, faisant feu de tous côtés, quand je raconterai ça à ma femme, ce soir ! En tout cas, le super bandit a raté son coup, malgré l'effet de surprise. Deux balles seulement ont touché le véhicule. Suivant les besoins de l'histoire, c'est un terrifiant personnage sur-armé, ou un faiseur de bruit].

Aucun policier n’a été blessé [oui, mais la prochaine fois, ce serait mieux s'ils avaient au moins des mitraillettes].
Le prisonnier en fuite a été rattrapé très rapidement par une patrouille de la Brigade anticriminalité (Bac) [Il y en a, du monde, à 3h du matin, dans ce coin. Super qu'ils soient là au bon moment. Il faut demander la description des appels à l'aide, pour prouver qu'ils n'étaient pas en embuscade] L’homme avait été interpellé en début de soirée, à La Courneuve. Il est soupçonné d’avoir tiré, dans l’après-midi, sur des policiers avec un pistolet à grenaille.
Réactions
"Une action aussi organisée de type commando [comme nous] en vue de faire évader un complice [ce n'est plus un complice présumé] est , c'est plus lié au grand banditisme", s'étonne le secrétaire régional du syndicat Alliance. "Pourquoi ils ont déployé une telle force de moyens ? On vient de franchir une fois de plus un pas." [l'invasion de la cité des Courneuve a permis de saisir 10 kgs de haschich. En tout ou dans le même appartement ? Parce que cela fait un peu léger, comme grand banditisme. Surtout que de nos jours, on ne sait plus qui introduit le hasch dans les cités, les dealers ou les flics ?]
"Ce n'est malheureusement pas nouveau", précise sur Le Post Nathalie Orioli, du syndicat SNG-FO Ile-de-France. "Depuis les violences urbaines de 2005, la tension n'est pas retombée[Qu'est-ce qu'ils foutent ?]. Les fonctionnaires sont sur le qui-vive en permanence[Pour deviner qui a le petit au tarot]."
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé qu'elle rencontrerait ce lundi les policiers pris pour cibles, à l'occasion de son déplacement au siège de la Direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. Elle souhaite "leur exprimer ses félicitations et les assurer de son engagement total à leur côté", selon Europe 1.


Article 2
Voiture de police attaquée à La Courneuve: "Les collègues ne se sentent plus du tout en sécurité"
le 17/05/2009
Info publiée par la rédaction du Post



Sur Le Post, Nathalie Orioli, du syndicat SGP-FO Ile-de-France, explique que "les fonctionnaires de police sont sur le qui-vive en permanence".



Cette nuit, un fourgon de police a été attaqué par 2 véhicules [donc 2 voitures, 2 chauffeurs et un tireur d'élite pas très efficace] à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), à hauteur de l'embranchement de l'A86.

A son bord, un homme arrêté quelques heures plus tôt pour avoir tiré au pistolet à grenaille sur des policiers. Placé en garde-à-vue au commissariat de La Courneuve, il était emmené à l'unité médico-judiciaire de l'hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis).
Un individu cagoulé est sorti d'une des voitures et a tiré sur les forces de l'ordre pour permettre à son comparse de s'enfuir [il va falloir donner des détails. Lors d'un transfert, on est toujours menotté. Pas cette fois, pourquoi ? Ils lui avait déjà cassés les deux bras ?]

L'arme utilisée ? Une arme de guerre, de type kalachnikov [faudrait savoir. Si on affirme que c'est une arme de guerre, il ne faut pas supposer aussitôt que c'est l'arme terrifiante et connue du public, à savoir la kalachnikov, mais expliquer, d'après les impacts, les douilles, de quel modèle est cette arme de guerre.]

Bilan de cette opération-commando: aucun blessé [évidemment] mais les policiers dénoncent une montée de la violence dont ils font l'objet.[nous y voilà : plus d'effectifs, SVP, un retraité sur 2 n'est pas remplacé]

Sur Le Post Nathalie Orioli du syndicat SGP-FO explique cependant qu'il n'y a "malheureusement, rien de nouveau"[il y a donc toujours des flics attaqués à la kalachnikov, c'est pénible].

Comment vont les policiers de La Courneuve ?
"Les fonctionnaires qui sont intervenus et sur qui on a tiré sont sous le choc évidemment,[les pauvres. Comment se fait-il qu'ils n'aient pas réussi à abattre le cagoulé qui surgit d'une voiture, toutes les voitures étaient à l'arrêt, le cagoulé virevoltait trop vite ? A cause du noir ? Vérifier les conditions d'éclairage, et le nombre de compagnies armées nécessaires pour arrêter un seul cagoulé] ils ont failli y laisser leur peau[moi aussi, hier, j'ai failli être renversé par une voiture de police qui ne voulait pas s'arrêter au feu rouge, c'est interdit aux flics de s'arrêter aux feux rouges]. On a à faire à des gens qui n'hésiteraient pas à tuer un flic pour libérer l'un des leurs.[Pourquoi, ils se connaissaient ? Le tireur a donc été identifié ? Et la composition de la bande déjà reconstruite ?] Ces gens n'ont plus rien à perdre. [faudrait pas nous la jouer kamikaze, quand même.]"

Quel est le climat parmi les fonctionnaires de police en Seine-Saint-Denis ?
"C'est la deuxième attaque cette semaine. La première fois, il n'y avait pas d'arme de guerre [on confirme, on rabâche que c'est une arme de guerre, alors qu'il existe des armes de poing, légères, lourdes, et toutes servent à la guerre. Même avec un arc, on peut encore faire la guerre. Et finalement, c'est nouveau, puisque "c'est la première fois que". On dit tout et son contraire] mais quand même... [revirement] Les attaques sont devenues monnaie courante[c'est plus nouveau]. Les fonctionnaires sont toujours sur le qui-vive, entre la violence dont ils font l'objet et la pression de la politique du chiffre qu'on leur impose..." [on se demande pourquoi les pressions dues aux quotas sont imputées à cet évènement. C'est révélateur de la machination en vue de l'augmentation des effectifs. N'oubliez pas que ce sont des syndicalistes qui parlent]

La violence envers les policiers est-elle nouvelle ?
"On assiste à une montée supplémentaire dans la violence avec cette histoire, c'est une montée supplémentaire dans l'organisation de guet-apens également. Mais il n'y a malheureusement rien de nouveau[j'abandonne !]. Depuis les violences urbaines de 2005, la pression n'est jamais redescendue."

"En plus, nous avons en face de nous des gens qui connaissent aussi bien la loi que nous[aveu intéressant, ça doit être les mêmes], qui connaissent toute la procédure. Ils savent qu'ils ont droit à une visite médicale pendant leur garde-à-vue. Ils savent qu'on doit les conduire à Bondy. Ils savent par où les fourgons passent. Ils ont l'habitude."

Mais une attaque à la kalachnikov[il a bien retenu la leçon, c'est formellent titré "kalachnikov], c'est la première fois qu'on en voit ?
"Ce n'est pas courant mais on en a déjà vu quelques fois[ben voilà ! Ils les ont vues ces kalachnikovs ! Au pluriel !]. On a même vu des lance-roquettes.[ça y est, on ne se gêne plus. Je n'ai même pas besoin de commenter. Je vous rassure, il n'ont pas encore de bombes nucléaires sales, ce sera pour la prochaine montée supplémentaire !] Les délinquants ont des armes lourdes, en face. Ils sont de plus en plus sur-armés. C'est un fait. Mais attention, je ne dis pas que les policiers devraient être plus armés. Nous avons un bon équipement. Il faudrait simplement plus d'effectifs.[Avec un départ à la retraite sur 2 non remplacé, le problème d'effectif ne fera que s'aggraver. En 2025, nous avons calculé qu'il manquera 225 000 fonctionnaires par rapport à 2007. Mais la MAM a parlé de leur fournir des mitraillettes]

Justement, qu'est-ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation ?
"Ne pas baisser les effectifs, premièrement[bravo. C'est la première raison.]. Et surtout fidéliser les plus expérimentés pour qu'ils épaulent les derniers arrivés. Mais avec le climat général, même le plus grand professionnel finit par quitter la région parce qu'il aspire à plus de quiétude. Les fonctionnaires de police ne sentent pas en sécurité, ils savent qu'à chaque instant, ça peut dégénérer. Il faudrait être plus nombreux pour être présent partout, dans tous les quartiers. Cela permettrait un rapprochement avec la population."[Dès qu'un appartement se libère dans cette cité, il devrait être attribué à un policier, officier de préférence. Les gens se sentiraient vraiment protégés avec des policiers vraiment proches de la population]



Voici l'adresse du site d'Amnesty international, qui dénonce les violences policières :
http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/report/police-abuse-goes-unchecked-france-20090402
Le rapport de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, qui dénonce également les violences policières :
http://www.cnds.fr/rapports/annuels.html
Dans son bulletin numéro 113 et la réaction de Patrice Ribeiro, plutôt inquiétante, du syndicat des officiers de police :
"Les accusations d'Amnesty International sont caricaturales et scandaleuses. La police française n'est pas une dictature d'Amérique latine des années 70. C'est certainement l'un des corps les plus contrôlés : contrôle hiérarchique, déontologique [justement : rapport de la CNDS !] et administratif. Les magistrats ne sont pas enclins à faire des cadeaux aux policiers et c'est normal car les policiers ne sont pas au-dessus des lois. Et les policiers eux-mêmes ne tolèrent pas les débordements de leur collègues quand il y en a. S'ils se font prendre ils sont sanctionnés. Quand un policier tue un délinquant, c'est à la justice et non à Amnesty International de dire si c'est un meurtre ou pas. Quant au dépôt de plainte systématique pour "dénonciation calomnieuse", c'est logique et nous l'encourageons à partir du moment où l'honneur d'un policier est mis en cause. Après, c'est à la justice de faire la lumière. Par ailleurs, on peut s'interroger sur l'opportunité de sortir ce rapport comme par hasard au moment où il y a des risques importants d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants avec le sommet de l'OTAN".


On n'est pas prêt de redresser la situation !


(merci à LibertésInternets pour la photo :
http://libertesinternets.wordpress.com/2009/05/19/laffaire-de-tarnac-resumee-en-une-photo/ )


Bon, après s'être entraîné sur un chat, on peut passer à l'action, sur ordre de maintenir l'ordre (à coups de cailloux). En mai 68, les pavés partaient dans l'autre sens, mais on n'arrête pas la civilisation. En mai 2058, on pourra acheter des protections robotcops et boucliers aux manifestants.

Surtout à Strasbourg :







http://www.youtube.com/watch?v=1UIEYkTWf80

Mais ils n'avaient que des cailloux ! Le pays des droits de l'homme est aussi le pays de la raison de Descartes :
devant tant d'astuce et de stratégie innovante, le ministère ne pouvait rester sans réagir. Une prime exceptionnelle de 300€ a été versée à titre exceptionnel pour agissements exceptionnels.




Et encore 300€ de plus si vous vous êtes blessés en ramassant une pelle. A noter l'émulation que doit provoquer le désir de figurer parmi les 5% d'effectifs engagés qui se seront particulièrement distingués dans la rage de rétablir l'ordre : 300€ de plus eux aussi, soit 600 en tout.

C'est de l'incitation à la violence, c'est bien payé, c'est notre ministère public.

L'ennui, c'est qu'il y a une autre loi, qui dit :

Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (loi Le Pors), article 28 :
” Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public. ” Caillasser des gens est tout à fait légal et mérite bonus.


Mais ils ont tout prévu, ceux qui, comme nous, auraient des réticences : "exclus à titre individuel : défaut manifeste d'implication..."





D'autres mécontents de la police, de vrais gibiers de violences à dénoncer, ce que je fais derechef :

http://www.lejdd.fr/cmc//societe/200918/police-des-methodes-musclees_205135.html
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200918/les-abus-de-la-police-francaise-rapport-2008_205102.html
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200914/la-police-au-dessus-des-lois_199249.html

dimanche 15 mars 2009

009 14_decembre_2008 cynisme des cynophiles

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

0005 cynisme des cynophiles


Prévention musclée au collège de Marciac


J’ai eu cette semaine un mail concernant une descente de police dans un lycée du Gers… On a pu entendre aussi le témoignage sur France inter. J’étais absolument abasourdi par les méthodes utilisées… Mais vous savez parfois on se dit que les gens exagèrent dans leur témoignage…. Bref, je reste interrogateur !

Mais voilà que ce week-end, j’accueille ma fille Zoé - elle a 13 ans - de retour du collège de Marciac. Elle me raconte son mercredi au collège… colère à l’intérieur de moi… révolte… que faire???
J’ai demandé à Zoé d’écrire ce qu’elle me disait là. Elle a accepté.
Voici donc son témoignage, avec ses mots à elle :


« Il nous l’avait dit, le CPE, que des gendarmes allaient venir nous faire une prévention pour les 4ème et les 3ème.
Ce mercredi là (19/11/2008), toutes les classes sont entrées en cours comme à leur habitude, en suivant les profs.
A peine 10 minutes plus tard - nous étions assis-, deux gendarmes faisaient déjà le tour de la salle où nous étions. La prof avec qui nous étions, les regardait en nous disant « Ils font leur ronde!?? » . Elle n’était à priori au courant de rien bien sûr. Soudain , la porte s’est ouverte, laissant entrer deux gendarmes… Enfin non, pas exactement!!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait !) et un gendarme très gros.

Le chauve nous a dit: « Nous allons faire entrer un chien! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas! Quand il mord, ça pique ! »
Enfin il a dit ça, à peu près… Je me rappelle surtout du « Quand il mord, ça pique ! »

Après, il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà à l’œuvre. Le chien s’appelait Bigo. Bigo s’est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée.
Le chien s’est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant: « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires! » Elle a rangé son sac, s’est levée et s’est apprêtée à sortir mais le dresseur l’a repris vite: « Et ton manteau! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.

Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s’empresser de me faire sortir. Dehors m’attendait une petite troupe de gendarmes… Enfin, non, pas dehors: nous étions entre deux salles de classe.
Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. Mon amie était déjà retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s’emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n’étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme.
Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.
La fille qui était là fouillée elle aussi, se fit interroger sur les personnes qui l’entouraient chez elle. Elle assurait que personne ne fumait dans son entourage. Ils la firent rentrer en classe.

C’était à mon tour! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes…..
Je décris: Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l’intention de l’autre gendarme: « On dirait qu’elle n’a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier! On ne sait jamais… » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte! Les gendarmes n’exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas!!!!!!

Je dis à l’intention de tous « C’est bon arrêtez, je n’ai rien!!!! »
La fouilleuse s’est arrêtée, j’ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m’a dit: « tu peux ranger! ».

J’ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j’habite.
De retour en classe, la prof m’a demandé ce qu’ils ont fait. Je lui ai répondu qu’ils nous avaient fouillé. Je me suis assise et j’ai eu du mal à me consacrer au math!

Tout ça c’est ce que j’ai vécu mais mon amie dans la classe à coté m’a aussi raconté.
Le chien s’est acharné sur son sac à elle et elle a eu le droit au même traitement. Mais ses affaires sentaient, alors ils l’ont carrément emmené à l’internat où nous dormons. Le chien s’est acharné sur toutes ses affaires m’a t-elle dit. Le gendarme lui a demandé si elle connaissait des fumeurs de hash, vue qu’ils ne trouvaient rien. Elle leur a simplement répondu que le WE dernier elle a assisté à un concert!
Le CPE l’a ramené ensuite au collège et elle m’a raconté.

Après les cours, le principal a rassemblé tous les élèves et nous a dit que bientôt allait avoir lieu une prévention pour tout le monde.

Une prévention? Avec des chiens? Armés comme aujourd’hui?

Une élève de 4ème nous a dit que le chien s’est jeté sur son sac car il y avait à manger dedans. Elle a eu très peur.
Les profs ne nous en ont pas reparlé….Ils avaient l’air aussi surpris que nous!
Tous les élèves de 3ème & 4ème ont du se poser la même question: Que se passe t il?
Et tous les 6ème et 5ème aussi même si ils n’ont pas été directement concernés! »

Zoé.D.R

Qu’en pensez vous? Que dois je faire ? Qui parle de violence ?
Il me semble important d’écrire ici qu'aucune personne du collège n'a jugé important de communiquer sur ces faits (???). Nous sommes lundi 24/11/2008, il est 15h30 et si Zoé ne m’en avait pas parlé, je n’en saurais rien. Combien de parents sont au courant ?
Les enfants « victimes » (et je pèse ce mot) de ces actes sont en 4ème et 3ème.
Ils ont donc entre 12 et 14 ans ! Je n’en reviens pas….


Frédéric

http://www.millebabords.org/spip.php?article9635






Le cynisme des chiens.



Le récit ahurissant fait par un enseignant du Gers concernant l’intrusion dans sa classe de gendarmes et d’un chien, m’a littéralement bouleversé. Et j’ai pleuré. De rage bien entendu. Je suis un vieil enseignant, à la veille de la retraite. Ce métier a été ma seule vocation. Je me suis toujours tenu pour le seul maître dans ma classe après Dieu (s’il existe bien entendu !) et personne n’y rentre sans mon autorisation, ni chef d’établissement, ni inspecteur, ni ministre et, à fortiori, ni gendarme ni chien. Impossible ! A moins d’un cas de force majeure grave que le chef d’établissement devra m’expliquer au préalable. Je le dis donc tout net : si une telle chose m’arrivait je donnerais l’ordre aux élèves de désobéir. Telle est mon éthique de professeur. J’estime ma mission d’enseignant plus haute que ma propre sécurité. En vérité, depuis quelques années, les enseignants s’accommodent de bien de choses inacceptables. Oublient-ils ce principe républicain qui veut que l’instruction publique vise aussi à former des citoyens incommodes ?

Comment en est-on arrivé là ? Tout se passe aujourd’hui comme s’il y avait une redoutable confusion des rôles, des institutions comme de leurs fonctionnaires. De toute évidence, au niveau des responsables de l’Etat comme au sein de la population, il y a confusion entre l’espace public propre à l’école et d’autres formes d’espaces publics ou communs. Or, l’école n’est pas publique au sens ou peuvent l’être les chemins de fer, les télécommunications ou la place du marché. Cela fait des années qu’on croit bien faire en ouvrant l’école sur l’extérieur. La rue y est rentrée, avec son lot de désagréments. Si la rue peut enrichir l’expérience, seule l’école donne une véritable instruction. Comment des vérités aussi élémentaires peuvent-t-elles avoir été oubliées ?

Admettons qu’un policier ait toute légitimité pour procéder à des fouilles dans les aéroports et dans la rue (à condition bien sûr que cela ne s’adressent pas qu’aux basanés !). Cela lui donne-t-il pour autant le droit de se substituer à l’autorité du maître dans sa classe ? On a souvent du mal à distinguer entre le maître qui impose une domination et le maître qui exerce un magistère. Et comme ce principe s’est perdu, le maître-chien, fût-il gendarme, se sent autorisé lui aussi à prendre la place de l’enseignant à l’école. Et quand un magistrat se permet de croire que la peur du gendarme introduite brutalement à l’école est ce qui préservera les élèves de la délinquance on se demande, bien que n’étant pas gaulois, si le ciel n’est pas tombé sur notre tête ! La peur et la répression ont remplacé la mission éducative de l’école. Quel échec ! Sait-on simplement que lorsque le chien et le gendarme se substituent à l’autorité du maître à l’école, c’est que les loups hurlent déjà aux portes de nos villes. Il s’ensuit en général un bruit de bottes sur les trottoirs.

Mon cœur donc gronde de colère et qu’on le laisse faire ! Il y a des moments où la raison raisonnante devient impuissante et laisse place à l’indignation. Toutefois, des chiens, préservons-nous de leur rage et de leur cynisme. J’emprunte cette expression « le cynisme des chiens » à Chateaubriand qui, dans ses Mémoires d’Outre-tombe, l’utilise pour qualifier les révolutionnaires qui, sous la Terreur, bons père de famille, emmenaient leurs enfants se promener le dimanche en prenant soin de leur montrer en passant le dada des charrettes qui conduisaient des citoyens à la guillotine. Le cynisme est dans la contradiction voulue et assumée opposant les grands principes humanitaires qu’on affiche et la pratique quotidienne du massacre de citoyens.

Aujourd’hui, nous avons affaire à une autre forme de cynisme. Dans le spectacle que donne à voir par exemple le Gouvernement actuel de la France. Le président, Nicolas Sarkozy le premier. Loin de moi l’idée de vouloir l’affilier à une quelconque gent canine. Mais son cynisme consiste à affirmer une chose et son contraire, à soutenir un ministre un jour, à le désavouer le lendemain, à parler constamment à la place de ses ministres. Dans son agitation ultra médiatisée, il procède à une véritable désymbolisation constante des institutions de la république. Il y a bien là un travail d’affaiblissement de l’autorité de ces dernières. Pour parodier Hannah Arendt, disons qu’il a y aussi perte d’autorité quand les adultes refusent d’assumer le monde dans lequel ils ont mis les enfants, les vouant ainsi à une culture de la violence. Le refus de l’éducation est l’étalage de la répression et le culte de la sécurité. On croit que la sécurité n’est qu’une affaire de police alors qu’elle réside avant tout dans le contrat liant les citoyens, contrat implicite et symbolique comme sortie de l’état de nature. C’est ce refus de l’éducation qui pousse à vouloir incarcérer des enfants de 12 ans. Reste maintenant à obliger des psychiatres à inventer une substance antiviolence qu’on inoculerait aux femmes enceintes, sans leur consentement bien entendu.

Tout cela est grave, très grave. La démocratie ne fait pas toute la légitimité d’une république. Un pouvoir tyrannique peut se mettre en place démocratiquement. L’histoire comme on sait ne se répète pas et les formes de totalitarisme à venir sont forcément inédites. Nous sentons bien qu’une nouvelle sorte de régime politique, insidieusement, se met en place. Quand, à l’heure du laitier, un journaliste est brutalement interpelé chez lui, devant ses enfants ; quand des enfants innocents sont arrachés de l’école et renvoyés dans leur pays d’origine ; quand une association caritative est condamnée à de lourdes amendes pour être venue en aide aux sans abris ; quand….Même si nous n’avons pas encore tous les éléments théoriques permettant de penser ce régime inédit, il se présentifie déjà avec des signes certains de la monstruosité. Face à tout cela, le PS, principal parti d’opposition, se déchire lamentablement. L’heure serait-elle venue, pour nous enseignants du moins, d’entrer dans la désobéissance civile.

Je ne parle peut-être pas d’outre-tombe mais je suis d’Outre-mer. Comme beaucoup d’Antillais, j’ai aimé une certaine France malgré l’esclavage et la colonisation, malgré Vichy et la collaboration. Cette France qui à deux reprises, a su abolir l’esclavage, celle qu’on a cru ouverte aux Droits de l’homme et aux valeurs universelles. Celle dont l’école, malgré ses aspects aliénants pour nous, a su donner le sens de la révolte à un Césaire ou à un Fanon. Qu’il faille dépoussiérer cette vielle école républicaine ne signifie pas qu’on doive la jeter avec l’eau du bain. Est aussi à réviser cette identité républicaine hypocrite qui a du mal à s’ouvrir à la diversité. Et quand on constate que monsieur Brice Hortefeux, ministre de cet affreux ministère de « l’intégration, de l’identité nationale et de l’immigration », aux relents franchement vichyssois, se permet de réunir, à Vichy précisément, les ministres européens chargés des questions d’immigration on peut légitimement penser qu’il y a là une continuité conservatrice inquiétante. Ce ministre rend visite le 10 décembre au Haut Conseil à l’intégration. Je n’y serai pas. J’annonce ici publiquement ma démission du HCI. Cette France qui vient ou qui se met en place sournoisement, je ne l’aime pas. Devrions-nous alors, d’Outre-mer, faire dissidence ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr en tout cas c’est que la plus grave erreur serait de se dire, comme à l’accoutumée, que les chiens aboient et que la caravane passe.

Jacky Dahomay.



Professeur de philosophie à la Guadeloupe



Démissionnaire du Haut Conseil à l’Intégration




samedi 14 mars 2009

008 13_decembre_2008 Ils pensent, donc c'est eux

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

0004 Ils pensent, donc c'est eux (qui sabotent)


NON A L ORDRE NOUVEAU

www.soutien11novembre.org

Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en œuvre la législation anti-terroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, « le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’État, et de parvenir par la violence – je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise – à troubler l’ordre politique, économique et social ».

La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché.

L’inculpation pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi – et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.

Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations – dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain.

On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat, ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole.

Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.

Libération immédiate

En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’anti-terrorisme permette n’importe qui d’inculper n’importe quand ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple.

PREMIERS SIGNATAIRES

Giorgio Agamben, philosophe; Alain Badiou, philosophe; Jean-Christophe Bailly, écrivain; Anne-Sophie Barthez, professeur de droit; Miguel Benasayag, écrivain; Daniel Bensaïd, philosophe; Luc Boltanski, sociologue; Judith Butler, philosophe; Pascale Casanova, critique littéraire; François Cusset, philosophe; Christine Delphy, sociologue; Isabelle Garo, philosophe; François Gèze, éditions La Découverte; Jean-Marie Gleize, professeur de littérature; Eric Hazan, éditions La Fabrique; Rémy Hernu, professeur de droit; Hugues Jallon, éditions La Découverte; Stathis Kouvelakis, philosophe; Nicolas Klotz, réalisateur; Frédéric Lordon, économiste; Jean-Luc Nancy, philosophe; Bernard Noël, poète; Dominique Noguez, écrivain; Yves Pagès, éditions Verticales; Karine Parrot, professeur de droit; Jacques Rancière, philosophe; Jean-Jacques Rosat, philosophe; Carlo Santulli, professeur de droit; Rémy Toulouse, éditions Les Prairies ordinaires;
Enzo Traverso, historien; Jérôme Vidal, éditions Amsterdam; Slavoj Zizek, philosophe




jeudi 6 mars 2008

006 NOLLE PROSEQUI

"NOLLE PROSEQUI" est l'expression juridique américaine signifiant "non-lieu", du latin "Aucune poursuite" . Ceci pour votre culture générale, les romains n'ayant jamais envahi les Amériques, seulement une partie de leur civilisation y a été expédiée, après 2 000 ans de voyage.

En sortant d'un "Grand Opening", avec alcools, buffet à volonté et à gogo, offerts aux employés de notre firme, à l'occasion de l'ouverture d'une boîte de nuit immense, j'ai préféré ne pas prendre le volant et laisser un collègue américain, moins imbibé que moi prendre le volant de ma petite "convertible Ford Mustang".


Je me suis retrouvé seul dans la voiture, celle-ci formant une parfaite équerre avec la route, sur l'herbe du bas-côté. Le conducteur "ami" s'était réfugié dans une autre voiture en me laissant seul face à mon destin.


Celui-ci n'a pas tardé à se manifester par l'apparition d'un robot-flic, qui a constaté que je conduisais sous l'influence de l'alcool, assis sur le capot arrière, avec des yeux "d'Alien Resident American" (carte verte), en attendant de décuiter, dans la chaude nuit de Floride, dans un espace-temps où les téléphones portables n'étaient pas répandus.

Longtemps après ma sortie de l'équivalent de notre garde à vue locale, ma petite sœur, avocate américaine, est intervenue pour m'obtenir un non-lieu gratuit et bien mérité :





Un "DUI", Driving Under Influence", est un des pires aspects du rêve américain. Ils considèrent que conduire après avoir bu une ou deux bières aurait pu vous conduire à l'assassinat d'un bébé dans son landau poussé par une gentille grand-mère, et vous jugent comme si cela était arrivé.

Si en France, les juges jugeaient les faits (avant le sarkozysme) et non les hommes, là-bas, déjà, ils jugent et condamnent "comme si c'était fait ! Le parfum d'une bière suffit au robot-flic pour sauver tous les bébés et mémés que vous alliez rencontrer.

Mais ceci n'est pas l'objet de ce morceau choisi.
Le sarkozysme crée d'abord le crime, puis les foudres de la loi s'abattent. Exemple :


-------- Message original --------
Sujet: Re: Une certaine idée de la France
Date : Sat, 22 May 2010 03:34:27 +0200
De : J-J N
Pour : patrice.henin@free.fr, patrice.henin@gmail.com


Bonsoir M. Hénin,

je me suis un peu penché sur votre histoire et j'y ai trouvé un certain nombre de similitudes avec la mienne.

Nous en arrivons notamment aux mêmes conclusions lorsque vous affirmez que nous ne vivons pas dans un État de Droit et que la justice et les forces de l'ordre sont très étroitement "sous tutelle". Je ne ferai même pas allusion à la corruption qui, dans ce pays, est un véritable sport national et gangrène toutes nos institutions.

Depuis l'article que j'ai fait paraître sur le site LePost.fr où vous avez du me repérer, j'ai mis à jour ma page web après l'avoir un peu remaniée.
Vous la trouverez à une adresse plus simple d'accès :
http://mecenjjn.free.fr

Si vous avez déjà pris connaissance du dossier de presse que j'ai initialement mis en ligne, vous pouvez accéder directement au chapitre VII que j'ai ajouté et qui relate tout ce qui s'est passé depuis le 1er décembre 2009, jour de mon incarcération, en cliquant sur le lien suivant :
http://mecenjjn.free.fr/vigilance2713545478512/pgs/expose_affaire.htm#chapitre7

Le site de secours, pour le cas où celui hébergé chez Free connaîtrait une rupture de service, est directement accessible à l'adresse suivante :
http://vigilancecitoyenne.com

Le renvoi en appel de la révocation de mon sursis dans le cadre de la première procédure a été examiné lundi dernier à 14h15 par la Chambre de l'Application des Peines et j'ai demandé à être auditionné.
J'ai enregistré les débats et les mettrai prochainement en ligne si je parviens à rendre l'enregistrement réalisé avec mon téléphone portable audible. Le jugement a été mis en délibéré et sera prononcé dans un mois. Je suis resté un instant derrière la porte dans le sas de la Cour d'Appel de Rouen après avoir été auditionné.
Je les ai observé par le hublot de la porte : les magistrats discutaient entre eux et se marraient à l'issue de mon passage.

Je fais également le même constat que vous concernant le comportement de la presse, aussi bien à l'échelon local comme à l'échelon national.
Mon bilan personnel est le suivant :

- Le Courrier de l'Eure, invité à s'intéresser à mon affaire le 30/09/09 => aucune réaction

- l'Eure Infos, conviée à assister à mon arrestation le 01/12/09 et à relayer ma grève de la faim enclenchée dès mon premier jour d'incarcération en protestation contre l'arbitraire dont je suis l'objet => aucun article paru dans ses colonnes.
Le journaliste contacté et que j'ai rappelé à l'issue de mon incarcération a trouvé mon affaire trop "complexe".

- Mediapart.fr, informé de mon affaire le 16/11/09 et relancé le 19/05/10 => aucune réaction à ce jour

- Marianne2.fr, informé de mon affaire le 20/11/09 et relancé le 19/05/10 => aucune réaction à ce jour

- CharlieHebdo, informé de mon affaire le 20/11/09 et relancé le 19/05/10 => aucune réaction à ce jour

- le Canard enchaîné, informé de mon affaire le 23/11/09 et relancé le 19/05/10 => aucune réaction à ce jour.
Mon second courriel m'étant revenu avec la mention "non lu et supprimé", je me suis permis de les appeler pour tenter d'obtenir une explication. Je suis tombé sur une petite dame qui m'a expliqué que mon courriel a peu-être été supprimé suite à une erreur de manipulation et qu'il fallait que je transmette à la journaliste Isabelle BARRÉ une version papier de mon dossier de presse.
Un vrai travail en perspective (il y a plus de cent documents numérisés joints au dossier)

- l'ex-journaliste de Canal+ et fondateur de latelelibre.fr John-Paul Leppers, informé de mon affaire le 26/11/09 et relancé le 19/05/10 => aucune réaction à ce jour et je n'en reviens pas quand je vois la qualité du travail de ce journaliste.
Une manif anti-prison notamment a eu lieu le 28 mars dernier devant la prison de la Santé et s'est soldée par 110 arrestations. Je n'en ai entendu parler que sur ce site (http://latelelibre.fr/index.php/2010/03/manif-anti-prisons-110-arrestations/).

Des gendarmes manipulables à souhait, des magistrats gracieusement entretenus aux frais du contribuable qui se permettent de prononcer des jugements grossièrement arbitraires avant de vous envoyer en cabane et des journalistes qui désinforment la population, une gentillette petite dictature s'est, à la faveur de l'absence de vigilance du citoyen, mise en place dans ce pays et nous nous préparons des lendemains qui chantent !

Vous avez amplement raison, il est grand temps de placer nos institutions sous le contrôle du Peuple. Il ne reste plus à ce dernier qu'à être en mesure de surmonter sa trouille, et vu les réactions de mon entourage, je vous affirme que ce n'est pas gagné !

Je ne vous dis pas bon courage, je vous dis plutôt unissons-nous et continuons le combat.

Très cordialement,
J-J N


P.S. : j'ai failli oublié le plus beau : la Ligue des Droits de l'Homme, régulièrement informée de l'évolution de mon affaire depuis le 07/05/09, son président M. Jean-Pierre DUBOIS ayant personnellement été invité à se pencher sur mon dossier au cours de mon incarcération =>
cette Ligue n'a jamais été en mesure de me conseiller et ne m'est depuis le premier jour d'aucune utilité.
Bonne nuit à vous quand même.

mercredi 5 mars 2008

005 Lettre ouverte N° 5 à Nicolas SARKOZY


Internet le 5 Octobre 2009

Monsieur le Président de la République Française,
Nous ne savons pas dire s'il s'agit de votre présence à la tête de la France, ou s'il s'agit d'autre chose, mais depuis ces dernières années les affaires de corruption semblent s'amplifier en volume, en puissance et en nombre. Tout d'abord, nous tenons à vous rappeler que malgré la demande qui vous en a été faite lors de la dernière campagne électorale, vous avez refusé de signer la charte "ANTICOR" contrairement à vos colistiers, Ségolène ROYAL et François BAYROU, ce qui nous a profondément troublés.
Il semblerait que la corruption ait atteint un tel niveau en France, que nous ayons largement dépassé l'Italie avec sa mafia légendaire, à la simple différence qu'en France, la mafia n'a pas pu s'implanter car tout est déjà verrouillé par les réseaux de NABO(s)* locaux, sauf peut être dans certains secteurs du bâtiment et de l'intérim.
Ceci étant dit, nous tenons à vous lister quelques unes des affaires de corruption qui secouent la France en ce moment, sans oublier les innombrables signalements de corruption locales ou nationales que nous recevons directement et pour lesquelles nous réalisons des dossiers avec preuves en ligne bien sûr (voir quelques exemples ci-dessous).
Nous commencerons par :
  • ces MASTERS qui seraient délivrés à des ressortissants Chinois contre paiement de quelques milliers d'euros à la faculté de Toulon en France,
  • ces NOTAIRES que l'on surprend dans des affaires comme celle de la SPA, alors qu'ils sont des officiers de l'Etat censés conseiller et protéger les deux parties,
  • ce JUGE D'INSTRUCTION qui préjuge d'une affaire en l'instruisant à charge (pour ne pas dire plus) et qui en plus perd des pièces à conviction,
  • ce PRÉFET qui signe une lettre officielle avec les signes ostensibles de la Franc-maçonnerie, alors que ce qu'il soutient est parfaitement illégal, 
  • ces ADMINISTRATIONS qui harcèlent un agriculteur qui ne demandait rien, si ce n'est que de pouvoir travailler en paix pour faire vivre sa famille, 
  • ces SOCIÉTÉS qui cultivent hypocritement le harcèlement et la déstabilisation, a tel point que les salariés n'ont plus que le suicide comme solution,
  • ces RESTAURATEURS qui n'ont jamais eu l'intention d'échanger quoi que ce soit contre la baisse de la TVA et surtout pas des embauches,
  • ce CONSEIL RÉGIONAL qui oublie de déposer plainte pour récupérer les sommes indûment détournées par une entreprise de formation subventionnée,
  • ces ASSOCIATIONS qui plus elles reçoivent de subventions et de dons ont une fâcheuse tendance à exagérer leurs frais et les salaires de certains.
  • ces AVOCATS et auxiliaires de justices qui trahissent leurs clients ou les abandonnent en pleine procédure pour faire gagner l'adversaire qui de plus est en tort,
  • ces PARLEMENTAIRES qui suppriment une loi sur la dissolution des personnes morales qui profiterait plus à la franc-maçonnerie qu'à la scientologie,
  • ces TRIBUNAUX de COMMERCE qui semblent mettre en coupe réglée les artisans et les entreprises qu'ils peuvent dépecer sans vergogne au profit de certains,
  • ces GRANDES SOCIETES qui trafiquent une compétition de formule 1 pour des raisons sordides,
  • cette GENDARMERIE qui fournie illégalement à un avocat un document tiré de son fichier informatique pour permettre l'abus d'un justiciable,
  • ces ORDRES PROFESSIONNELS qui se transforment en chasseur d'homme quand l'un des leurs défend trop bien un justiciable contre les NABO(s)* locaux,
  • ces ORGANISATIONS qui spolient un inventeur qui aurait du faire rentrer des milliards de dollars dans les caisses de l'Etat et qui se trouve dans la misère aujourd'hui,
    .
  • la liste est tellement longue que nous nous arrêterons ici, il vous suffit pour en savoir plus d'aller sur le NET et de taper "corruption France" pour découvrir l'inqualifiable, l'inacceptable, l'irréparable dans un pays qui se dit être une démocratie et ou l'on a de plus soit disant inventé les "droits de l'homme" !
Non content de tous cela, la police et la gendarmerie refuseraient de plus en plus souvent de prendre les plaintes pour réussir à faire baisser les statistiques des résultats qui leur sont imposées par les hiérarchies.
Les procureurs sembleraient classer verticalement toutes les plaintes ou les français du peuple se font abuser par ce que nous appelons chez DENONCIATION.com les NABO(s)*.
Pire, il semblerait que vous vouliez faire disparaître certains organismes de contrôle, comme les chambres régionales de la cour des comptes, les inspecteurs du travail, mais aussi la "DGCCRF" et ses fonctionnaires qui sont le dernier rempart actuel contre les abus des nombreuses sociétés qui ponctionnent les consommateurs outre-mesure.
Sans oublier que vous n'avez toujours pas relancé la loi sur la CLASS ACTION (action juridique groupée) qui manque cruellement aux Français et à la France pour qu'on puisse la lister dans les démocraties véritables.
Cette loi sur la "CLASS ACTION" serait d'ailleurs un juste retour d'équilibre à offrir aux Français, tant ils ont été brimés quant à leur niveau de vie ou leur liberté depuis le début de ce siècle.
Le chemin à accomplir et les mesures à prendre sont vraiment très importantes, mais il semblerait que vous alliez dans le sens opposé, ce qui laisserait supposer que vous vous rangiez du coté de la corruption ...
Nous ne pouvons pas croire cela quand dans l'affaire CLEARSTREAM par exemple, vous vous êtes battu contre la corruption de certains, ou bien alors, la lutte contre la corruption ne vous préoccuperait que si elle vous concerne personnellement ... ce que nous ne pouvons pas croire non plus !
C'est pourquoi nous attendons de votre part une réaction extrêmement virulente contre toutes les formes de corruption dont souffre la France actuellement, et surtout celles ultra-insidieuses qui se glissent dans les esprits les plus cultivés de nos élites comme une sorte de "coutume à la française" ou même de "loi à la française" ...
Nous voulons parler ici de l'affaire Roman POLANSKI, affaire proprement inadmissible, en effet, ce monsieur a refusé de se présenter devant ses juges pour ce dont il est toujours accusé, il s'est même transformé en fugitif international évitant de se rendre aux USA, et pour cause !
Et nous découvrons en France, avec cette affaire Roman  POLANSKI des élites parfaitement d'accord pour une justice à 2 vitesses, l'une pour les élites culturelles, économiques ou politiques et l'autre pour le petit peuple ! et qui de plus, voudraient que ce monsieur Roman POLANSKI ne soit pas extradé aux USA pour cause de grandeur culturelle ou intellectuelle, et ce, sans aucun respect pour la Justice (nous parlons ici de la Justice avec un grand "J" pas de celle appliquée par certains magistrats et certains politiques Français).
TOUT CELA EST PARFAITEMENT INACCEPTABLE dans un pays comme la France, vous vous devez de faire changer cela très rapidement, faute de quoi la France risque de se voir traitée dans le monde entier comme une véritable République bananière pour ce qui concerne sa justice et le reste !


 
* NABO(s) : Notables Agissant en Bandes Organisées
* Sans Justice une démocratie ne peut pas survivre.

Documents pour ce dossier :

mardi 4 mars 2008

004 Justice restituée, restaurée, rendue

Message du : 14 05 2008
Sujet : nouvelles
De H. S.
A : Patrice Hénin

Bonsoir Patrice,
Comment allez-vous? Quelles sont les suites du rapport de meyer-buisan dans votre procédure?
Me revoilà revenue de mon expédition à bordeaux pour assister à l'audience devant la juge aux affaires familiales.

La partie adverse n'a pas manqué de photocopier tout l'article concernant meyer-buisan sur votre blog.

Donc le message de mon avocate a été de me conseiller d'enlever momentanément ce qui les dérange, à savoir votre commentaire sur le rapport meyer-buisan, le tract distribué à bordeaux et ne laisser qu'un lien vers ma pétition, histoire de montrer ma bonne volonté .

Accepteriez-vous d'enlever momentanément ces articles?
La décision sera rendue le 5 juin.
Après, si la juge n'écoute pas les demandes de mon fils, il faudra s'attendre à ce qu'un gros cumulonimbus éclate au-dessus du palais de justice.

Bien à vous.

H. S.

Message du 15/05/08 12:04
De : "Patrice Hénin"
A : "H. S."
Objet : Re: Nouvelles

Bonjour,

vous n'avez pas à montrer votre bonne volonté, vous avez à montrer votre volonté.
Leur demande de vous faire enlever ma note montre que ce qu'ils craignent le plus, c'est la publicité et le ridicule.
Qu'un bac + 2 comme moi se permette de relire à sa façon une expertise psychiatrique et d'en rire, c'est le début de la fin pour ce système fondé sur le respect et la peur du "verdict" d'un spécialiste dévoyé.

Mon avocate aussi m'empêche d'obtenir les documents. J'ai eu le droit avant-hier de lire (après 2 ans !) la déposition de ma mère, de mon frère, les rapports de police.
Interdiction de les photocopier, pour ne pas les mettre dans le blog. Tout est faux !
Refus de l'avocate de demander à ma mère de témoigner, alors qu'elle est la seule témoin. Il faut admettre sa déposition falsifiée par l'agent de police. Après avoir prêté serment, au tribunal, elle aurait dit la vérité, je le sais, elle est croyante.
Et aussi encore un peu, ma mère. Et parfaitement consciente de l'injustice qui s'abat sur moi.

Leur permettre de continuer leur coups en douce ?
Me demander de me taire alors que la colère me submerge, au point que mes convictions politiques sont ébranlées, je ne croie plus aux politiciens de tous bords qui sont tous informés de mon affaire et ne font rien.
Je n'ai pas eu le droit de lire le rapport de la psy !
Cela fait longtemps que j'ai réalisé la puissance d'un blog qui a une certaine audience : 100 visiteurs par jour, 1200 par mois, 1633 abonnés au bulletin hebdomadaire (les 577 députés et 331 sénateurs, entre autres, abonnés d'office, et dont la plupart ne se sont pas déconnectés).

Mon frère a fait savoir à ma mère qu'il retirerait sa plainte si j'éteignais mon blog !

Alors, c'est bien ma seule arme.
C'est à vous d'exiger que l'on vous rende votre enfant, et que l'on rende sa mère à Alexandre, j'écrirai alors dans mon blog : "justice est rendue, vive la justice française aux valeurs éternelles !"
Qu'ils fassent le bien, et je le dirai.
Qu'ils bafouent la justice et le peuple qui croie encore à la justice de son pays, et je l'écrirai, le hurlerai.

Si vous me demandez une deuxième fois de capituler en retirant mon article, bien évidemment, je le ferai dans les 24 heures, de mal gré.
Mais par respect pour mes lecteurs et ceux d'autres blogs qui me soutiennent, je devrai mettre une explication à la place. Cette explication risque d'être pire que l'article, je suis "très colère" !

Mais réfléchissez. Vous êtes en train de dire "amen", et on ne vous a pas promis de vous rendre justice.
Ils viennent d'avouer qu'ils sont incapables de démolir mon analyse de psychiatre du dimanche !
Seulement vous convaincre de me demander de l'effacer !
Votre famille est... outragée, et ce n'est pas vous qui commettez un outrage, qui avez provoqué cette violence par "justice" interposée !
Demandez leur plutôt de m'attaquer pour outrage à experte-psy, j'assume mes écrits, parce que j'ai très bien compris ce qui vous arrive, et comment.
Ainsi que mes lecteurs.

Si je retire l'article pour leur faciliter la vie, ils continueront leur bonhomme de chemin.
Ce genre de chemin où je plante un sens interdit au nom de la justice, pour les autres ignominies à venir.
Pensez aux autres mamans.
A ceux qui sont internés en psychiatrie parce qu'ils dérangent lorsqu'ils... "bavent", et qu'ils ont un héritage a se faire confisquer.
Pourquoi ne me le demande -t-elle pas elle-même, cette chère experte, de retirer cet article ?

Vous me demandez comment je vais ?
- Je termine tous les mois avec -500€, depuis que j'ai payé (partiellement) mon avocate. Je suis un handicapé pulmonaire (Bronchite Pneumopathique Chronique Obstructive du fumeur, + emphysème : 47% de poumons encore utiles) qui reçoit 900€ par mois, et je n'y arrive plus. Je ne peux plus acheter d'encres pour mon imprimante, par exemple. Un repas par jour.
- je suis écœuré par tout ce que j'apprends en politique (dans le secret des dieux : Raffarin, ou Copé, ou autre personnage dangereux remplacerais Sarkozy après l'application de l'article 68 de la Constitution), mon principal centre d'intérêt : tout va trop mal, personne, pas de parti valable pour arrêter le désastre.
- ma maladie progresse rapidement, maintenant je ne peux plus monter les marches du métro sans être complètement essoufflé, comme un vieillard de 90 ans. Je ne sais que trop ce qui m'attends.

Pour le blog :

Je vous propose le "deal" suivant :
je remplace l'article contre Meyer-Buisan, experte de son état, et de cet Etat, par un article LAUDATIF, avec moultes excuses et actes de contrition si Alexandre emménage chez sa mère, avec la bénédiction de notre bienveillante et lucide justice.

Si vous insistez pour une suspension de l'article, même sans conditions et sans avoir à vous expliquer, j'obtempérerai.
Par respect pour vous. Mais en ayant l'impression d'obéir à l'inquisiteur qui me propose "avouez vos crimes, arrêtez de crier l'injustice, et on arrête de vous arracher les ongles pour vous tuer tout de suite".

Après deux mois de silence, je reprends mes écrits politiques, j'ai Ségolène Royal à interpeler demain en réunion publique (si je n'étais pas à Paris !), je ne la soutiens plus, et veux prendre le micro pour dire pourquoi.

Courage et seule la victoire compte. J'attends la confirmation de votre demande de retrait des articles.
Patrice

Bonsoir,

... en ce qui concerne mon affaire, j'ai bien réfléchi.
La juge aux affaires familiales doit rendre sa décision le 5 juin et si, pour autant qu'elle ait décidé de me rendre la résidence de mon fils sous la ''pression'' de mes actions de tractage en août 2007, il ne faut pas laisser la possibilité ''aux réseaux'' bordelais de l'accuser par la suite d'avoir cédé uniquement parce qu'elle craignait que je salisse sa réputation (avec l'affaire meyer-buisan).
Je lui laisse la possibilité d'une ''sortie honorable''.
Les magistrats sont très susceptibles. C'est là leur talon d'Achille.

Après, comme je l'ai écrit, s'ils continuent avec leur parti-pris mettant en danger mon fils, ils en prendront un max pour leur réputation.
Mais je dois pour l'instant présent leur laisser une chance de se racheter.
En l'occurence le but est atteint :
ils savent que je n'hésite pas à rendre leurs magouilles publiques et que je suis capable d'être ''dangereuse'' comme l'a dit l'avocate de la partie adverse.
Pour la petite histoire, l'avocate "sos papa" de mon ex a violé le secret de l'instruction dans ses conclusions devant la jaf.
Donc comme elle magouille avec la jaf avec des 3 étoiles à chaque saut de paragraphe, il faudra qu'elle songe à ce que je rende publique sa ''vision'' du respect des lois républicaines (une lettre RAR au bâtonnier de bordeaux sera précieuse pour la confondre). Ceci au cas où la juge ne me rend pas la résidence de mon fils...

Donc momentanément, je vous demande ''de mettre en sommeil'' les commentaires sur le ''délire-magouille'' de meyer-buisan ainsi que le tract distribué à bordeaux.

En aucun cas, je ne dépose les armes contre ces réseaux destructeurs de vies humaines. Ma vice -présidente dans l'association met en ligne progressivement la charte de l'association "sos les mamans." Donnez-moi votre avis.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur avec votre fiancée et de vous savoir heureux me donne un petit peu de joie à moi aussi.

Bien à vous.

H. S.

Sujet : re: [Fwd: Suspension de votre blog]
Date : 06.06.2008 20:05
De : H. S.
à : Patrice Hénin
Bonjour,

Avez-vous envoyé le jugement à ce ''Philippe''? Il se met lui-même dans son tort alors puisqu'il ne se plie pas à une décision de justice.
S'il ne veut pas en démordre, remontez un blog ailleurs et ne perdez pas votre temps avec des imbéciles pareils. C'est facile à dire, car je ne sais pas si c'est compliqué de monter un blog.
Que puis-je faire pour vous aider?
(Quant à la décision attendue le 5 pour la résidence de mon fils, elle n'a pas été rendue car, selon les propres paroles de la greffière, ''la juge a des problèmes''. Je ne sais pas de quel ordre.)
Amitiés.
H. S.


Bonjour,

Comment allez-vous? pouvez-vous remonter un autre blog?

J'espère vous faire partager un peu de mon bonheur en vous annonçant que je récupère la résidence de mon fils à partir du 1er août.
...
Je ne sais pas comment vous exprimer mes remerciements pour votre mobilisation et votre courage à défendre mon garçon.

Amitiés.

H. S.


"Conclusions."
Quand la justice est dépouillée de sa camisole psychiatrique, quand la juge est débarrassée de tout trafic d'influence, alors le jugement redevient sain, libre, et la justice ne poursuit plus l'amour, mais la suit, comme l'ombre de l'évidence.
Mères, pères et enfants de France seront éblouis par cette éclaircie sur Bordeaux.
Madame la Juge des Affaires Familiales de Bordeaux, vous incarnez la Justice.
Magistralement.


P.S. : aujourd'hui 1er août 2008, Mme S. me demande de retirer "sans délais" les extraits de correspondances publiés "sans son autorisation".

Un mois après la publication dudit article.

Alors que mon affaire, dans laquelle la Dr Elisabeth-Marie Meyer-Buisan a commis une psychiatrise à mon encontre, est en cours, et fait l'objet d'une requête à la Cour Européenne des Droits de l'Homme.

Après relecture de ces extraits dévoilés, je réalise que rien ne porte atteinte à la dignité de cette personne dans ces extraits portés à la connaissance des lecteurs de l'un de mes blogs "Agence Franc Parler : Patrice Hénin".

Rien de diffamatoire, à moins de vouloir délibérément l'inventer.

Je réalise au contraire que la publication de ces extraits peuvent effectivement jeter le discrédit, non pas sur Mme S., mais bien sur la psychiatriseuse Dr. Elisabeth-Marie Meyer-Buisan, et laisse deviner les atermoiements des avocats adverses, qui comptaient uniquement sur cette psychiatrisation de l'affaire pour faire envoyer l'enfant en internat.

Après avoir mécaniquement répondu par un laconique "OK" à la demande de "rectification" de Mme S., je décide, dans l'intérêt de la justice, celle qui est innée, au mépris des conséquences à mon encontre, de maintenir cet article, capital pour dénoncer l'emploi abusif de psychiatrises à la carte.

à Mme S. :
après avoir sollicité mon avis, dans des courriels (1), vous avez obtenu de ma part un peu plus qu'une simple signature de votre pétition.

En ce jour où votre enfant vous a bel et bien été rendu, vous pouvez vous joindre à ceux qui veulent détruire mon Agence Franc Parler, et m'attaquer en justice, pour je ne sais quel motif.

Il me serait plus facile et surtout moins risqué de me plier à votre soudaine et étonnante exigence, mais dénaturer mon article, en le rendant incompréhensible, cela m'est impossible.

Vous devez comprendre le devoir qui s'est imposée à moi en découvrant les méandres de notre justice française, à travers des missions comme celles demandées au Dr Meyer-Buisan en justice : plus jamais ça !

Et pouvoir dormir du sommeil du juste.


(1) que je n'ai pas l'intention de publier, mais que je tiens à la disposition de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, dans le cadre de mon affaire contre l'état français, parce que Meyer-Buisan est impliquée.

lundi 3 mars 2008

003 Dr Meyer-Buisan est experte en psychiatrises

0128 Docteur Meyer-Buisan est experte en psychiatrises
Une personne m'a contacté après avoir trouvé ma lettre à Meyer-Buisan dans l'Internet.
Les noms et les lieux sont fictifs, l'affaire n'a aucun rapport avec la pétition d'une autre maman relayée par ailleurs dans ce blog.
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Mardi 1er avril 2008
Bonjour,
L'expertise ci-jointe vous montrera le délire des deux dernières pages de Meyer-Buisan. En effet, mon fiston (10 ans, et enfant précoce), a demandé à chacune de ses auditions (une avec sa maman, une avec la compagne de son père, une avec son père) de revenir habiter auprès de sa maman.
Et Meyer-Buisan de conclure qu'il faut le mettre en internat alors qu'il a menacé de se suicider, et très hypocritement n'a pas mentionné que c'est le père qui en a la garde et qui demande depuis 2 ans de le placer en internat pour l'empêcher de retourner habiter auprès de sa maman.
Je vous remercie de tout coeur car je souffre autant que mon fils.

Bien à vous.
Cunégonde Loiseau

EXPERTISE MEYER-BUISAN

Docteur Marie-Elisabeth Meyer-Buisan
psychiatre des Hôpitaux
Expert près la Cour d'Appel de Paris
Agréé par la Cour de Cassation
6 rue Picot
75116 Paris
Tél : 06 09 65 13 92

Paris, le 09/02/08

RAPPORT D'EXPERTISE
EXAMEN MEDICO-PSYCHOLOGIQUE
CONCERNANT : XAVIER
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE NANTES
CHAMBRE DE LA FAMILLE; Cabinet JAF 23; Mme CHASSAGNE, Vice-Présidente RG N° 07/06448
Dates des examens : 12 et 20 novembre, 5 et 14 décembre 2007; 25 janvier 2008
...
III) EXAMEN CLINIQUE DE XAVIER
Xavier aura 10 ans en avril 2008. Il est manifestement très astucieux.
[il est manifeste que Meyer-Buisan préfère écrire "astucieux" plutôt que "très intelligent", "très éveillé". Pourquoi ? Parce que cela gomme le côté enfant de Xavier pour préparer le lecteur à plutôt le voir comme "astucieux" = qui a de l'astuce, habile, malin; qui a de l'ingéniosité = malin, qui peut tromper son monde d'adulte]

Il tient parfois des discours adultomorphes,
[écrire "qui tient des propos d'adultes", c'est le traiter en enfant normal, or elle veut faire croire qu'il se prend pour un adulte en les mimant : morphe = forme, donc il ne tient pas des propos d'enfant sincère. En prime, cela fait plus savant d'écrire un mot qui n'existe que chez les psychiatres, et donc impressionne le lecteur lambda]
très probablement induits par ceux qu'il entend.
[il est donc manipulé !]
Il veut être mis au courant de toutes les procédures et les démarches entreprises autour de lui par ses parents,
[l'a-t-il dit ? En tant que principal concerné, n'en a-t-il pas le droit ?]
ce qui lui permet d'y apporter un jugement, plus ou moins éclairé vu son jeune âge et la complexité de la situation dans laquelle il se trouve.
[il est donc inutile (pas assez éclairé) et dangereux (lui compliquer la vie, le stresser devant l'incompréhension supposée de problèmes d'adultes) de l'informer]
Il peut dire et répéter devant chacun de ses parents qu'il veut aller vivre avec sa mère.
[c'est la version "singe savant" manipulé]
Il se dit "malheureux"
[comprenez, grâce à ses guillemets : "il se victimise". Il ne vient pas à l'idée de Meyer-Buisan qu'un enfant puisse dire je suis malheureux, sans chignoter comme un bébé]
sans pouvoir l'expliciter
[donc : il dit n'importe quoi. Il nage dans le bonheur, ce simulateur ! Et se victimise sans savoir pourquoi, puisqu'il "répète" !]
A travers trois examens successifs de Xavier, j'ai pu mettre en évidence une évolution
["je vais étayer l'évolution de mon expertise qui doit conduire à ce que le père souhaite. C'est pas un sale morveux qui va me dicter sa loi !" A noter que le mot "évolution" est impropre, il faut parler de "différences". Les 3 entretiens ont eu lieu en l'espace de deux mois, c'est une évolution rapide ! En fait, je remarque que c'est le nombre de phrases qui évolue suivant le but recherché : 3 phrases pour l'entretien avec la belle-mère (41 mots), 2 pour l'entrevue avec la mère (26 mots), 4 longues phrases pour le père (66 mots)]
Lorsque je l'ai vu la première fois, il était accompagné par sa belle-mère. Il était fermé, anxieux,
[sur le pied de guerre, du à la présence d'une experte-psychiatre qui n'aura donc plus besoin de prouver que l'enfant ne coopèrera pas avec elle]
inquiet de ce qui allait résulter de ce nouvel examen.
[attitude normale d'un enfant sage et curieux]
Mais il était à l'aise et sans difficulté relationnelle avec sa belle-mère.
[grâce à la présence bénéfique de la belle-mère. Peut donc vivre avec cette brave femme, suffit d'obéir, donc de couper toute manipulation externe, anxiogène, qui trouble cette symbiose parfaite entre l'enfant à l'état naturel et cette brave femme. Pour faire accepter par le lecteur cette brave femme dans la famille de Xavier, elle vous donnera deux fois son prénom dans ce document. Le nom de la mère n'est cité que par obligation administrative. J'y vois un début de preuve de partialité de Meyer-Buisan]
La seconde fois il était accompagné par sa mère. Avec cette dernière il était particulièrement câlin, [partialité : "particulièrement" est totalement subjectif, mais pour ceux qui auraient enfin compris le côté simulateur de Xavier, on enfonce le clou]
avec un comportement joyeux et enfantin contrastant avec l'examen précédent.
[donc, l'enfant poursuit son "cinéma", maladroitement, en exagérant : "fermé" avec la belle-mère, "joyeux" avec sa mère. Ou alors, il n'est pas question pour Meyer-Buisan de penser que Xavier déborde tout simplement de joie quand il est avec sa mère, et reste "fermé et anxieux" lorsqu'il est avec une belle-mère qui souhaite l'envoyer en pension au lieu de le laisser vivre avec sa mère. Plus grave : les enfants d'une intelligence supérieure (QI de Xavier = 135) sont avant tout des enfants exactement semblables aux autres au plan affectif. C'est uniquement leur intelligence qui les différencie, pour résoudre des problèmes intellectuels. Ils sont aussi vulnérables que tous les autres enfants en ce qui concerne les problèmes affectifs. Il est donc de la plus haute importance, pour leur épanouissement harmonieux, qu'ils soient traités exactement comme les autres enfants. Seule, l'exigence de nourriture de leur intellect doit être prise en compte dans leur scolarité. Et si son "comportement joyeux et enfantin" est une exagération, une simagrée, alors l'enfant a trouvé le message a envoyer au psychiatre : vois comme je suis bien avec ma maman, même si j'en rajoute (comme un enfant, enfin), et comment je suis mal avec la belle-mère. C'est une réaction très saine et sans équivoque de la part d'un enfant. Donc, tenant compte du fait que Xavier est d'une intelligence exceptionnelle, sans être un sur-doué, et que dans ces cas il faut impérativement traiter l'enfant de façon tout à fait normale, le simple fait qu'il ait un comportement "enfantin" est l'assurance que Xavier peut se conduire normalement, en enfant, lorsqu'il est avec sa mère. Ce qui est l'idéal, particulièrement dans son cas. Et impossible avec les autres]
La troisième fois il était accompagné par son père et avait un comportement plus adapté à son âge. [est-il besoin d'en rajouter ? Cet homme a une influence bénéfique sur l'enfant qui reste à sa place. C'est encore mieux qu'avec la belle-mère !]
Il ne manifestait aucune réticence à l'égard de son père.
[peut donc vivre chez son père, ne souffre donc pas de la garde du père]
Il pouvait sans crainte lui faire part de son désir d'aller vivre chez sa mère.
[il ne subit donc aucune pression, ce n'est certainement pas le père qui le manipule]

Il restait réservé sur d'éventuelles visites qu'il désirerait rendre à son père dans le cadre de l'exercice d'un droit de visite et d'hébergement.
[introduction d'une idée de Meyer-Buisan : l'enfant risque d'être manipulé pour exiger de ne plus voir son père, si la garde revient à sa mère. C'est pour cela qu'il est réservé : à ces questions inattendues, il n'aurait pas été préparé. Et l'évocation de la réalisation de son voeu, à savoir vivre chez sa mère, ne semble pas l'emballer plus que cela ! Cette phrase complète la précédente, qui souligne que chez son père, aucun danger de manipulation, aucune pression, façon encore de souligner la phrase précédente : "sans crainte...il peut dire qu'il veut aller vivre chez sa mère"]

Lorsqu'en fin d'entretien, j'ai évoqué devant eux deux l'idée d'un internat de semaine
[je rappelle que c'est le père qui le souhaite, ce n'est pas une brillante idée de psychiatre. La partialité de Meyer-Buisan est ici flagrante]
Xavier s'y est farouchement opposé, sans pouvoir l'expliciter si ce n'est qu'il ne pourrait pas avoir la liberté qu'il aurait chez sa mère.
[je connais peu d'enfants qui préfèrent la vie d'internat à la vie civile et familiale. Ceux qui le souhaitent, cherchent plutôt à fuir leur famille, à s'en protéger. Manipulé, on vous le redit. Dit n'importe quoi allant dans le sens de ses "instructions"]
Il finit par dire que si cette décision était prise, il se suiciderait, mais ses dires semblaient être plus une manière ultime de faire pression qu'une réelle conviction.
[c'est tellement vraisemblable, que la compétence et sagacité du psychiatre ne fait aucun doute]


Néanmoins il faut les entendre et ne pas les sous-évaluer
[réflexion inconséquente avec la précédente phrase, et désir de ne pas être impliquée si le fait se produit. Cette remarque pourra alors servir à accuser quelqu'un d'autre]

Vu seul, Xavier s'exprime facilement. Lors du premier entretien, il est accompagné par sa belle-mère, qui reste dans la salle d'attente lorsque je m'entretiens avec lui.
Xavier dit d'emblée qu'il voudrait vivre chez sa mère. "Depuis 2003 ils savent qu'il préférerait vivre avec sa mère. Ils lui répondent qu'il verra moins son père. Ca fait quatre ans que ça dure. Il en a marre".
"Il s'entend moyennement bien avec son père et sa nouvelle femme, Blandine.
[prénom pour familiarisation, avant d'être intronisée seconde maman.]
Il n'a aucune activité,
[dit-il]
seul avec son père. Il y a toujours sa belle-mère, mais ça ne le gêne pas.
[donc, acceptation naturelle de la belle-mère par l'enfant. Il est tout simplement bien éduqué, poli et sociable]
Quand il passe les week-ends chez son père, ils font des ballades et des voyages".
"Ses grand-parents paternels sont séparés. Xavier a déjà vu son grand-père, qui vit en Normandie, mais il le connaît peu. Il a vu une fois sa grand-mère. Il connaît personne du côté de son père, qui ne lui parle pas de ses soeurs, et peu de ses parents".
[Xavier manifeste son peu d'intérêt pour la famille paternelle, ce qui est aussi la preuve qu'il ne subit pas de pressions, n'est pas l'otage de cette famille non intrusive. Cela ressemble pourtant à une famille disloquée, "chacun chez soi", donc peu propice à l'accueil d'un enfant de divorcés]
Au contraire, "il connaît plein de monde du côté de sa mère, qui lui dit plein de choses de sa famille.
[pour ceux qui n'auraient pas encore compris que ce malheureux enfant subit un perpétuel bourrage de crâne de la part de sa mère, appuyée par toute sa famille ourdissant le même complot, Meyer-Buisan en rajoute une couche]
Sa grand-mère est décédée et son grand-père s'est remarié. Il va une fois par mois en week-end chez son grand-père à Trifouilly-sans-oies, où il retrouve sa mère.
[omni-présente !]
Il s'entend bien avec son grand-père et sa belle grand-mère".
[Meyer-Buisan n'a pas osé écrire "il s'entend donc bien avec..."]
Xavier "s'entend très bien avec sa mère. Il n'a pas de beau-père.
[Meyer-Buisan commence à nous préparer à l'idée que le tandem mère-enfant est néfaste pour l'enfant, il manque l'autre sexe]
Ses activités, seul avec sa mère, sont infinies : voyages, visites de monuments historiques et de musées.
[clin d'oeil au lecteur : les activités "infinies" sont semblables à celles décrites avec le père et la belle-mère. Le mot "infinies" est une prise de position ironique. Il faut demander à Meyer-Buisan si ce mot a été employé par l'enfant. Ces deux dernières phrases ne sont pas gratuites. Sous des dehors descriptifs, Meyer-Buisan prépare le lecteur (le juge) à l'idée qu'il est préférable pour le bon épanouissement d'un enfant qu'il soit élevé par un couple hétéro]
Cette année il va passer Noël, et il a déjà décoré le sapin. Quand il vient en week-end chez elle, il y vient du vendredi soir au dimanche soir, en avion d'où son tympan droit abimé",
[précision qui peut devenir un argument pour supprimer ces voyages, et souligne le fait que l'enfant aime exagérer, si l'avion n'est pas en cause, donc il est peu crédible]
précise-t-il.
"Le travail de sa mère est difficile à comprendre. Elle tourne beaucoup de boutons. Elle parle anglais. Elle est co-pilote"
[propos enfantins. Meyer-Buisan rajeunit Xavier de 5 ans ! Il ne semble pas comprendre le travail de sa mère. Pourquoi le faire remarquer ? Quel intérêt ? Sa mère n'a peut-être pas envie de parler de son travail, tout simplement. A noter que Meyer-Buisan ne cite jamais les propos de l'enfant tels quels, mais récrits, faussement reportés entre guillemets]
A l'école "Xavier s'ennuie.
[constat typique chez les enfants nettement au-dessus de la moyenne]
Il n'a pas de copains. Il est en CM2, et il y a des choses qu'il sait déjà. Il y a beaucoup d'élèves qui ne travaillent pas bien. Il l'a dit à son père".
[dans ces quatre dernières phrases, courtes, sentencieuses, Xavier est présenté comme désabusé, asocial, délateur, accusateur. Manque d'empathie, donc rétrogradé à un âge inférieur à 5 ans]
Lorsque j'évoque avec lui la possibilité qu'il aille dans une école de meilleur niveau, il me répond d'abord, "que les bonnes écoles sont trop loin, puis qu'elles sont près de chez lui mais qu'on ne peut pas se garer à proximité, pour finir par dire qu'il n'a pas envie d'y aller".
[qui manipule qui ? L'enfant ou Meyer-Buisan ? Meyer ne fait "qu'évoquer", mais l'enfant est obligé de répondre par trois fois, poussé dans ses retranchements. On appelle cela "cuisiner"]
Xavier ne se ronge pas les ongles.
[Tiens ! Ca fait psychiatre, et il n'est donc pas anxieux, ni malheureux]
"Quand il a son doudou, qui est son lapinou, il suce son pouce".
[Meyer_Buisan ne cherche qu'à transformer ce déjà petit adulte en bébé. Mais pour une personne qui connaît les enfants, sans être psychiatre et grand-mère comme Meyer-Buisan, sucer son pouce montre que Xavier a besoin d'affection maternelle, et de contact maternel. A rapprocher des câlins qu'il ne peut prodiguer ou recevoir qu'avec sa mère, au cours des trois entretiens]
Lors du second entretien, Xavier est accompagné par sa mère. Vu seul, il s'exprime négativement sur son père. Son père "bafoue les lois".
"Quand je l'énerve, mon père fait des gestes de colère. Il ne me respecte pas",
[évidemment, ce n'est pas la faute du père]
dit-il.
"Des fois, Xavier énerve volontairement son père et l'embête.
[redondance]
Il ne l'aime pas vraiment. S'il l'aimait, il serait fou.
[propos d'adulte, choquant]
Lui faire des câlins, ça le dégoûte".
[manipulé à détester son père, il ne doit pas être à la garde de la mère. Expression adulte pour faire croire que l'enfant répète]
"Avant qu'il ne vienne ici, son père fait tout bien pour lui faire oublier ce qu'il n'a pas fait bien.
[traduction : le père n'a rien fait de mal]
Par exemple il l'amène au Futuroscope. Sa belle-mère, Blandine,
[familiarisation]
est complice
[mot d'adulte, donc il répète. L'a-t-il dit ?]
de son père puisqu'elle le laisse faire.
[puisqu'il fait tout bien ! Ton accusateur dû à la présence de la mère]
Quand son père est parti en déplacement, c'est la fête".
[notre nouvelle amie Blandine est formidable pour Xavier, finalement]
En ce qui concerne les diverses procédures entre ses parents, "il pense qu'à Nantes, les dés étaient pipés, car son père connaissait beaucoup de gens".
[peu crédible de la bouche d'un enfant, sûrement une récitation apprise. Quel intérêt de parler de ces procédures à l'enfant ? L'expertise a pour but de savoir si l'enfant est sincère en demandant de vivre avec sa mère, et si cela est vraiment le mieux pour lui. Le fait qu'il soit questionné sur les procédures ne présente qu'un seul intérêt : chercher à montrer que l'enfant est manipulé par sa mère. L'impact des procédures sur un enfant de 10 ans n'est d'aucune utilité pour la recherche de la sincérité ni du bonheur et de l'épanouissement de l'enfant. Cette expertise psychiatrique est donc partiale, orientée vers le but de faire admettre à Xavier qu'il doit aller en pension et rester à la garde de son père. Cette expertise est condamnable]
Lors du troisième entretien, j'ai d'abord reçu Xavier seul, et ensuite avec son père.
Xavier me dit "qu'il va bien". Pendant les vacances de Noël, il est allé avec sa mère au château de Vaux-le-Vicomte et à la Cité des Sciences à la Villette.
"Il voudrait retourner chez sa mère car il est malheureux.
[les guillemets sont devenus inutiles]
Pour lui, tous les jours se ressemblent. A chaque week-end chez son père, il en est de même. Il n'a pas de mal à communiquer avec son père, mais il n'a pas grand-chose à lui dire. Il peut lui confier ses soucis, mais il préfère se les confier à lui-même. Il s'entend mieux avec sa belle-mère
[brave Blandine]
qu'avec son père."
"Ca ne l'embête pas de quitter son école et ses copains.
[prêt pour un pensionnat]

Sa mère projette pour lui le cours Hattemer (cours privé de très bon niveau)".
[accord tacite de la mère, prête]
Lorsque je vois Xavier avec son père, il peut lui dire
[ne veut-il pas plutôt lui dire ?]
que "depuis quatre ans il attend de revenir chez sa mère". "L'internat, il n'en veut pas, car pour lui c'est la prison. Il fera tout pour s'en faire renvoyer. Il se suicidera".
X exprime devant Xavier "son souhait que Xavier voit ses deux parents.
[il faut donc lui confier la garde]
De cette procédure, dont il n'est pas demandeur, c'est la seule chose qu'il attend.
[faux : il est demandeur de l'internat pour son fils]
Jusqu'à ce qu'il ait la garde de Xavier en 2003, il n'a jamais pu exercer régulièrement son droit de visite et d'hébergement", dit-il.
[a prouver]

"Le 10/12/2007, M. X a été en garde à vue, et sa nouvelle épouse a été aussi convoquée par la police, suite à une plainte portée contre lui par son ex-épouse pour maltraitances vis à vis de Xavier : privation de nourriture; jeter son fils par terre; privation de téléphone à sa mère".
"M. X a aussi été convoqué suite à un appel au 119".
Xavier précise que "c'est sa mère qui a appelé ce service car elle ne pouvait pas lui téléphoner".
[si vous le croyez encore !]
M. X explique que son épouse et lui "n'arrivent plus à gérer le téléphone qui sonne sans arrêt".
[accusation de harcèlement téléphonique, l'enfant n'est pas cru, il doit rester chez son père. Demander l'enregistrement des relevés téléphoniques des deux parties]
"Depuis 16 mois, Mme Loiseau
[pas Cunégonde !]
ne lui paie plus de pension alimentaire", explique M. X.
A quoi, Xavier répond que "c'est normal car ce n'est pas dans le jugement".
[visiblement dicté par sa mère. A vérifier, exposer les maltraitances et demander pourquoi, après avoir présenté l'enfant comme manipulé, non crédible, voire facétieux, après avoir présenté la mère comme manipulatrice et incapable d'autorité, pourquoi Meyer-Buisan en arrive le plus naturellement du monde à sa conclusion. Elle aurai dû préciser, en toute honnêteté, si la remarque de Xavier est fondée]
...
VII) DISCUSSION
Xavier est pris dans une situation familiale complètement judiciarisée, à laquelle il tente de résister en usant d'une très importante énergie psychique, qu'il pourrait utilement utiliser à des activités beaucoup plus positives pour lui.
[faire cesser les poursuites]
Xavier et ses deux parents sont tous trois d'une intelligence supérieure.
Les problématiques psychiques de M. X et de Mme Loiseau ne sont pas récentes. Elles les ont certainement gênés dans l'évaluation de leur engagement matrimonial puisque tout c'est passé très vite, et dès le début de leur vie commune d'importantes difficultés sont apparues dans leur relations. Maintenant elles entravent leur appréhension de l'intérêt de leur enfant.
[monument de sagesse, de perspicacité et d'impartialité : Meyer-Buisan]
Xavier aime ses deux parents, mais il est confronté à un conflit de loyauté, en particulier concernant celui de ses parents qui n'en a pas la garde, à savoir actuellement sa mère.
[brave gosse, psychiatre humaine, impartialité, on vous dit]
Il entend la souffrance de chacun, qui entre en résonance avec la sienne, et il tente d'y trouver une issue, à savoir apporter par sa présence au quotidien un réconfort à sa mère.
[preuve est faite que l'enfant n'aime pas sa mère, au fond. Ce n'est qu'un réflexe de voler au secours d'une pauvre mère, pour obéir à ses caprices, allez !]
Le clivage auquel cette situation le confronte, comporte le risque de cliver
[clivage, cliver, clivons]
son fonctionnement psychique et de créer chez lui des troubles graves de la personnalité.
[Zorro Meyer-Buisan, experte expérimentée dans sa spécialité, l'assistance psychiatrique à fins judiciaires tranche]
Il s'est déjà construit des défenses de type mégalomaniaque,
[finalement, le petit n'est pas "d'une intelligence supérieure", mais s'y croit, sale môme asocial]
et des sentiments de toute-puissance en particulier vis à vis du monde des adultes qui lui renvoie des images de dysfonctionnement massif
[le coupable est donc un de ces adultes. Pour cela elle met en balance la mégalomanie et les "dysfonctionnement massif". Une mégalomanie massive, en somme. Il ne reste plus qu'à trouver l'adulte coupable. CQFD]
avec des réactions caractérielles.
Le fait qu'il soit tenu au courant de toutes les procédures ne peut que le questionner sur la fiabilité des adultes, censés plutôt le protéger que l'inquiéter.

[négation sans appel du souhait de l'enfant et de son mieux-être futur. Dans le seul but d'empêcher Xavier d'être tenu au courant de ce que l'on mijote dans son dos. C'est la meilleure décision à prendre pour traumatiser Xavier, perdre sa confiance, et favoriser son agressivité. Meyer-Buisan a pris des précautions en parlant d'une possible révolte]
Ses préoccupations sont déphasées par rapport à son âge, et l'empêchent d'avoir une vie d'enfant, qui, par définition, est plutôt dénuée de soucis de ce type.
[il faut le "protéger", l'isoler de ce conflit de parents, ne pas l'informer des procédures, l'internat]
En définitive, Xavier se sent bien avec chacun de ses parents, contrairement à ce qu'il peut dire.
[nier encore ce que veut Xavier, écarté des décisions pour son bien, pour sa santé mentale, même. Alors que cette décision ne peut que perturber encore plus l'enfant]
Apparemment, si l'on s'en tient aux documents scolaires, il est excellent dans les apprentissages et son comportement s'est amélioré.
[s'adaptera à l'internat]

L'école est pour lui un lieu neutre où il peut s'autoriser à être un enfant, et où il donne le meilleur de lui-même,
[selon des critères à la Meyer-Buisan]
ce qui ne peut que l'aider à se construire en renforçant ses assises narcissiques.
[présenté comme une libération]
Quand il dit s'ennuyer à l'école, ne pas avoir de copain, et considérer que les autres ne sont pas aussi performant que lui, son discours traduit ses défenses mégalomaniaques.
[alors qu'il ne s'agit que de la réalité, Meyer-Buisan confond mégalomanie et "intelligence supérieure". Il n'a pas les mêmes centres d'intérêt que les autres enfants de CM2]
Dans le même temps, lorsqu'il lui est demandé de réfléchir sur une école de meilleur niveau, il finit par dire qu'il n'en a pas envie.
[Xavier pas crédible]
Selon son enseignant, il peut à présent nouer de bonnes relations avec ses camarades, au point même que des bavardages sont signalés dans un de ses récents bulletins.
[il pourrait donc s'adapter et se faire de nouveaux copains à l'internat. CQFD]
VIII) CONCLUSION
La structuration de la personnalité de Xavier est actuellement entravée par l'appréhension conflictuelle et judiciarisée de son mode de garde. Il se construit sur un mode caractériel avec des défenses mégalomaniaques.
Etant donné son entrée au collège en septembre 2008 qui sera une étape importante dans sa scolarité, un internat scolaire pourrait représenter pendant la semaine un lieu neutre où il pourrait se consacrer tranquillement à ses études tout en nouant des relations amicales, et en bénéficiant d'un entourage éducatif apaisant.
[nous y voilà ! Mission accomplie. Mais l'entourage éducatif est privilégié par rapport à l'entourage affectif, complètement ignoré. Or l'urgence soulignée est dans ce domaine]
Il pourrait ainsi passer ses week-ends et une partie des vacances à tour de rôle chez chacun de ses parents.
["c'est la fête !" Le fait que la garde de l'enfant est toujours confiée au père, qui réclame une pension alimentaire pour payer sa part d'internat est occultée par un happy end]
Mais vu son hostilité actuelle à ce type de projet et les menaces qu'il a verbalisées, et qui doivent être entendues et reprises très sérieusement, il doit y être préparé avec beaucoup de soins.
[prudence, ce môme est déterminé, prêt à tout]
Ses parents aussi doivent être accompagnés dans leur réflexion sur ce sujet.
Xavier ne pourra l'accepter que si ses deux parents y sont favorables
[dés-engagement total de la responsabilité de Meyer-Buisan, et des conséquences de son expertise. Si Meyer-Buisan est experte en psychiatrie appliquée par la justice, elle doit connaître les conséquences de son expertise, sinon elle est incompétente. Une contre-expertise n'est donc pas nécessaire]
Pour tenter de trouver un apaisement à cette situation, il semblerait très bénéfique pour Xavier et chacun de ses parents, de continuer le travail éducatif entrepris par les deux associations, mais aussi de faire un travail de réflexion psychologique individuel sur eux-mêmes
[sonne comme une déclaration d'impartialité. Tout le monde a donné son avis, le père, les propos de l'enfant de toute évidence interprétés à tort, Blandine introduite comme la brave seconde maman, et rien sur l'avis de la mère, si ce n'est par propos d'enfants interprétés. Le bénéfice de l'internat est exposé, la décision laissée aux deux parents. Mais le père est demandeur de cet internat, refusé par la mère et l'enfant. Meyer-Buisan ignore délibérément l'avis de l'enfant, manipulé et simulateur, pour placer Mme Cunégonde Loiseau en position d'irresponsable si elle refuse l'internat, et si les choses tournaient mal dans l'internat, en position de responsable. Il ne reste plus qu'à l'accuser d'infanticide en poussant son fils au suicide. Les conclusions lâchement prudentes de cette expertise la rendent dangereuse pour le bien de l'enfant, car va créer un nouveau conflit pour Xavier, qui voudra fuir mais ne le pourra pas, pour éviter des représailles à sa mère. Il est à noter que la mère n'est pas interrogée, alors que le père a le droit d'exprimer ses idées sur la question. Les idées de la mère ne sont exprimées que par le "filtre" des propos de l'enfant, infantilisé ou "astucieux" suivant le cas]