lundi 23 juillet 2012

Agence LCL Porte Dorée Paris XII, son directeur aux 3 flagrants délits débiles de services


Agence LCL Porte Dorée Paris XII, son directeur  aux 3 flagrants délits débiles de services

ACTE I.
Lorsque j'avais opéré mon changement d'agence, début juillet 2011, de Daumesnil à Porte Dorée, cela devait se passer en quelques jours, sans aucun problème, juste une feuille à remplir, attestation de loyer, je gardais le même numéro de compte bancaire et rien à faire.


 L'agence Daumesnil est au sommet d'une colline, celle de la Porte Dorée est accessible à la même distance en terrain plat, ce qui me permet d'y arriver sans être essoufflé.


Mais c'était sans compter sur l'attention particulière que porte Pascal Mongie (directeur en second de l'agence Daumesnil ) à ma petite santé : le transfert a été bloqué.
Le directeur de l'agence Porte Dorée, l'air hagard, absent, m'avait proposé de refaire une demande, ce que j'ai refusé.
Début août, en l'absence de Pascal Mongie pour congés, un employé de l'agence Daumesnil a débloqué le transfert d'un clic de souris.


 C'est un petit détail, mais qui mérite considération sur l'enthousiasme que déclenche toute possibilité de me rendre la vie à bout de souffle.
A rapprocher de l'interdiction inventée par la mairie de fréquenter les restaurants sociaux Emeraude du XIIème arrondissement. Je dois prendre le métro et manger hors de mon arrondissement, à bout de souffle.
C'est un autre petit détail, mais qui mérite comparaison.


ACTE II.
Pour me faciliter mes candidatures à la présidentielle 2012 puis comme candidat député 2012 dans la 8ème circonscription de Paris, je bénéficie donc maintenant des services du directeur de mon agence bancaire LCL (272 avenue Daumesnil  75012 "Porte Dorée" à Paris).


Tout le monde sait que dans une démocratie bien construite comme celle qui est pratiquée dans notre beau pays de France, il est malaisé d'être candidat aux élections si on n'est pas aisé.
Sans l'aide pratiquement incontournable d'un appareil de parti, on est même plutôt lésé et vite délesté de ses petits avoirs et espoirs.
Parfaitement conscient des obstacles financiers à surmonter, M. Jean-Luc Hadzamann , constate que je suis toujours créditeur depuis 23 ans, sauf accident comme des réclamations inattendues et injustifiées de non paiement d'allocations logement (février 2010).


Il a constaté que le remboursement de trop-perçu imaginé par la CAF en février  2012 qui se sert sur mon allocation logement (133€ pendant 34 mois) pouvait enfin me rendre débiteur et m'empêcher à tout jamais d'investir dans de stupides achats de bulletins de vote, de circulaires envoyées aux électeurs (3704€), de dizaines de cartouches d'encre (80€ tous les 2 jours !), d'affiches à coller sur les panneaux électoraux (239€).
15 jours après mon inscription (19 novembre 2011) à la préfecture de Paris comme candidat à la présidentielle 2012, deux mois avant ma 2ème suppression inattendue et illégale de mon allocation logement (1er février 2012), je reçois cette lettre inattendue, non signée, de mon agence LCL.
Je précise que je suis toujours créditeur depuis 1989 au Crédit Lyonnais et que rien ne justifie cette décision.
J'ajoute que je m'attendais à soutenir seul les frais de campagne présidentielle, puis celle de la campagne législative 2012.
Il y a peut-être un rapport…

A moins que ce pauvre homme de type aryen, 50 ans environ, yeux bleus ne soit complètement cinglé.
Voici la lettre anonyme :


LCL
RIDFS PARIS PORTE DOREE
272 AVENUE DAUMESNIL
75012 PARIS
A
MONSIEUR PATRICE HENIN
BAL 28
29 RUE DES MEUNIERS
75012 PARIS
Domiciliation : RIDFS PARIS PORTE DOREE
Votre conseiller : CECILE PASDELOUP
tél. : +33 08 20 82 34 75
Objet : Lettre de non renouvellement / dénonciation du découvert autorisé
Paris, le 1er décembre 2011

Monsieur,
Nous vous informons par la présente ne pas être en mesure de reconduire le découvert autorisé d'un montant maximum de 500,00€ qui vous avait été accordé sur le compte n° 00456/086420W.
Toutefois, et conformément à nos engagements contractuels, cette autorisation de découvert sera bien maintenue jusqu'à son échéance le 30 mars 2012.
Si vous avez utilisé cette autorisation de découvert, nous vous invitons à faire le nécessaire pour qu'à cette date, ce concours soit intégralement remboursé. Par la suite, votre compte devra fonctionner uniquement en ligne créditrice.

A défaut, nous vous rappelons que vous vous exposeriez aux conséquences juridiques attachées au découvert non convenu, telles que définies au chapitre "Le découvert non convenu" des Dispositions générales de banque – Clientèle des particuliers*.
La dénonciation de votre autorisation n'entraine pas la résiliation de l'Assurance découvert autorisé éventuellement souscrite. Celle-ci prévoit en effet le versement d'une indemnité forfaitaire en cas de décès accidentel, même en l'absence d'autorisation de découvert**.

Si vous avez souscrit cette assurance *** et si vous souhaitez y mettre un terme, il vous suffit d'en faire la demande par lettre recommandée adressée à votre agence. La résiliation prendra effet à l'échéance anniversaire de votre contrat.
Votre conseiller reste à votre disposition pour vous  communiquer toute information complémentaire que vous souhaiteriez obtenir.
Nous vous prions d'agréer Monsieur, nos salutations distinguées.
Le Directeur

* Les Dispositions générales de banque – Clientèle des particuliers et le guide tarifaire reprenant la facturation relative aux principales opérations d'impayés et les conditions financières applicables au découvert non convenu, sont disponibles en agence ou sur www.LCL.fr
** selon les conditions et sous réserve des exclusions de garanties énoncées dans la notice d'information de l'Assurance découvert autorisé (contrat assuré par Pacifica, entreprise régie par le code des Assurances).
*** En cas de résiliation de cette assurance souscrite dans le cadre d'une formule la comprenant, vous devez dénoncer votre formule selon les conditions et conséquences de l'article "La formule Zen" des dispositions générales de banque LCL – Clientèle des particuliers.
 Crédit Lyonnais SA au capital de 1 847 860 375 euros – SIREN 954 509 741 – RCS Lyon – 18 rue de la République 69002 Lyon – N° ORIAS 07 00 1878.






Dès réception de ce refus de futur éventuel découvert, je rends  immédiatement  visite à ce monsieur portant comme prénom "Le" et comme nom "Directeur", pour lui demander quelle mouche l'avait piqué. Jean-Paul Chifflet ?

J'apprends en fait que le prénom est Jean-Luc, le nom Hadzamann, la fonction "membre d'association de malfaiteurs résolue à me nuire".

L'air absent, Jean-Luc H. s'occupe à me dire qu'il est occupé avec un client, je lui réponds  "oui, moi".
Il m'avoue alors que c'est "parce que je ne gagne pas assez".
Ah ? Il est vrai qu'après 3 ans de retraite, je n'ai toujours pas eu de promotion.
Face à ce genre de mur, je le laisse quitter son air hagard pour celui de demeuré et sort sans demeurer plus longtemps dans cet asile bancaire.
Et payer ma campagne rubis sur l'ongle.


Maintenant, je dois faire attention à ne pas être à découvert d'un seul cent, sous peine de recevoir tout plein d'ennuis déjà codifiés et tarifés.

ACTE III
Nous voici dans la campagne législative. Je passerai sur les énormes difficultés rencontrées par mon 2ème mandataire financier pour faire ouvrir le compte de campagne, disponible seulement le 23 juin 2012.
La défection de mon 1er mandataire financier, aujourd'hui en psychiatrie, interdit de travail, n'est pas le sujet ici.


Le sujet, c'est la coopération de mon agence bancaire LCL de la Porte Dorée en vue de mon élection.
Il fallait impérativement que l'imprimeur reçoive l'acompte de 2000€ avant le 24 juin 2012, comme l'indique ce courriel :



Donc, ça urge, j'avais déposé un chèque de 2000€ sur mon compte 2 jours plus tôt, je me précipite à l'agence juste avant sa fermeture, ce vendredi 22 juin 2012 à 16h40.
Le chèque était bien encaissé, j'avais 2747,65€ sur mon compte, sauvé.

Mais une scène aberrante se passe : la guichetière, jeune femme brune au visage allongé, enceinte, me refuse le virement ! Avec des motifs du style "rien ne permet d'affirmer que votre chèque n'est pas un impayé, il faut attendre de zéro à… 60 jours avant de savoir… d'ailleurs, vous n'êtes pas de notre agence… je refuse de faire le virement, envoyez un chèque...".


Je sors en fulminant, j'appelle mon imprimeur, lui explique ce refus de virement et qu'il devra attendre un chèque envoyé par voie postale, je le supplie de ne pas annuler la livraison des bulletins de vote qui devait avoir lieu dernier délai le mardi 26 juin 2012 au plus tard, avant midi en plus (le lundi étant férié, pour arranger les choses).

Il me répond qu'il n'a jamais connu un tel refus de virement de toute sa carrière, que ce refus de la guichetière n'était pas du tout normal, qu'il irait à la poste dès que possible et ferait la livraison.

Mais pour être plus sûr, je demande à ma suppléante de me dépanner et de faire le virement à partir de son compte, muni du RIB fourni par l'imprimeur.
Le chèque d'acompte étant posté, le virement de 1700€ soldait le paiement total des 3700
de la facturation.
Sauvé, les bulletins de vote et la circulaire envoyée aux électeurs seront livrés à temps.

Mais je n'ai pas voulu en rester là, sous le coup de la colère j'ai envoyé cette LRAR suivié à ce cher Jean-Luc Hadzamann :







J'étais seul lors de mon passage à l'agence pour demander le virement, face à 3 employées qui ne voulait rien savoir.

Cet triste Jean-Luc Hadzamann me répond, j'ai enfin la preuve du refus de la femme enceinte qui me manquait.
Le règlement dont il a surligné ce qui d'après lui justifiait le refus ne concerne que des chèques qui reviennent impayés, et uniquement dans ce cas. C'est un peu vexant d'être pris pour un idiot.

Il en rajoute une couche, croyant bien faire (il est décérébré, je rappelle), en affirmant "après enquête (ça fait plus sérieux dans son crâne vide),  le chèque ne comprenait pas l'une des mentions obligatoires, il n'était pas daté".

Je connais les 7 mentions obligatoires qui doivent figurer sur un chèque, j'étais guichetier dans la toute nouvelle BNP qui s'était crée en 1971 :
Le mot "chèque"
La somme en lettre
La somme en chiffre
Le nom avec coordonnées bancaires du tiré
Le nom du tireur (à l'ordre de)
La date
La signature

A l'époque, on m'avait dit que le chèque pouvait être rédigé avec ces 7 mentions obligatoires sur papier libre, mais on nous avait fortement conseillé de ne jamais le dire aux clients.

Je ne sais pas si le papier libre est toujours juridiquement accepté de nos jours, à vérifier.

En tous les cas, ce directeur donneur de leçon m'avait déjà envoyé une lettre sans deux mentions fortement conseillées pour tout courrier : le nom de l'expéditeur et sa signature !

De la volumineuse brochure du règlement bancaire, je montre les parties surlignées, ceux qui s'y connaissent un peu en règlement bancaire verront tout de suite que ce brave imbécile a non seulement fourni la preuve de refus qui me manquait cruellement, mais en surlignant sa mauvaise foi : il ne s'agit que de d'annuler l'encaissement d'un chèque qui se révèle impayé à son destinataire en re-débitant le compte qui l'avait encaissé.
Mais toujours après tentative d'encaissement par le bénéficiaire, jamais avant.

Quant au fait qu'il n'aurait pas été daté, la personne qui avait rédigée ce chèque de 2000€ avait vérifié, ce détail lui aurait donc échappé.
En recevant ce chèque important, je n'aurais pas remarqué l'absence de date en le lisant.
Le personnel de cette agence, l'employée qui a accepté le chèque, puis celle qui l'a enregistré en compte d'agence, n'ont pas remarqué cet horrible détail.
Mon imprimeur, sa banque, n'ont rien remarqué d'anormal, ni la banque de compensation qui a opéré le transfert…
Jugez vous-même, il n'est pas nécessaire d'être banquier :








En ce qui concerne le chèque non daté, pas de trace.

Il est dommage que le traitement des chèques ne soit pas aussi complet qu'aux Etas-Unis, où les chèques encaissés par le tireur sont retournés au tiré.
Tous les américains utilisent le retour de leurs chèques comme preuve de paiement et cela facilite leur tenue de compte.
En France, il n'y a que des Jean-Luc Hadzamann !

Voilà, c'était une petite péripétie de ma campagne législative laborieuse.

Ah ! J'oubliais un détail. Vous allez me dire pourquoi je n'ai pas essayé de faire le virement par Internet, en utilisant les bienfaits de mon compte LCL "en ligne".
J'ai essayé, mais cela n'a pas marché. Là aussi, il semble que je n'appartient pas à mon agence :


Alors, quelques jours plus tard, je suis retourné à mon agence, je suis tombé sur la même guichetière toujours enceinte, qui n'a cette fois pas nié que je n'étais pas de son agence, puis le 15 juin j'ai reçu le code d'accès qui me permet d'effectuer le virement avant le 23 mai 2012 :



Vous avez mes coordonnées bancaires, j'ai dépensé, ou plutôt toute ma famille s'est cotisée pour que je m'offre à vos suffrages anti-corruption, il me faut rembourser ou être banni de cette famille qui pensait que je serais remboursé avec 5% des inscrits sensibles aux dysfonctionnement divers décrits dans ce livre électronique.

Merci de vos soutiens.


Patrice Hénin