lundi 3 mars 2008

003 Dr Meyer-Buisan est experte en psychiatrises

0128 Docteur Meyer-Buisan est experte en psychiatrises
Une personne m'a contacté après avoir trouvé ma lettre à Meyer-Buisan dans l'Internet.
Les noms et les lieux sont fictifs, l'affaire n'a aucun rapport avec la pétition d'une autre maman relayée par ailleurs dans ce blog.
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Mardi 1er avril 2008
Bonjour,
L'expertise ci-jointe vous montrera le délire des deux dernières pages de Meyer-Buisan. En effet, mon fiston (10 ans, et enfant précoce), a demandé à chacune de ses auditions (une avec sa maman, une avec la compagne de son père, une avec son père) de revenir habiter auprès de sa maman.
Et Meyer-Buisan de conclure qu'il faut le mettre en internat alors qu'il a menacé de se suicider, et très hypocritement n'a pas mentionné que c'est le père qui en a la garde et qui demande depuis 2 ans de le placer en internat pour l'empêcher de retourner habiter auprès de sa maman.
Je vous remercie de tout coeur car je souffre autant que mon fils.

Bien à vous.
Cunégonde Loiseau

EXPERTISE MEYER-BUISAN

Docteur Marie-Elisabeth Meyer-Buisan
psychiatre des Hôpitaux
Expert près la Cour d'Appel de Paris
Agréé par la Cour de Cassation
6 rue Picot
75116 Paris
Tél : 06 09 65 13 92

Paris, le 09/02/08

RAPPORT D'EXPERTISE
EXAMEN MEDICO-PSYCHOLOGIQUE
CONCERNANT : XAVIER
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE NANTES
CHAMBRE DE LA FAMILLE; Cabinet JAF 23; Mme CHASSAGNE, Vice-Présidente RG N° 07/06448
Dates des examens : 12 et 20 novembre, 5 et 14 décembre 2007; 25 janvier 2008
...
III) EXAMEN CLINIQUE DE XAVIER
Xavier aura 10 ans en avril 2008. Il est manifestement très astucieux.
[il est manifeste que Meyer-Buisan préfère écrire "astucieux" plutôt que "très intelligent", "très éveillé". Pourquoi ? Parce que cela gomme le côté enfant de Xavier pour préparer le lecteur à plutôt le voir comme "astucieux" = qui a de l'astuce, habile, malin; qui a de l'ingéniosité = malin, qui peut tromper son monde d'adulte]

Il tient parfois des discours adultomorphes,
[écrire "qui tient des propos d'adultes", c'est le traiter en enfant normal, or elle veut faire croire qu'il se prend pour un adulte en les mimant : morphe = forme, donc il ne tient pas des propos d'enfant sincère. En prime, cela fait plus savant d'écrire un mot qui n'existe que chez les psychiatres, et donc impressionne le lecteur lambda]
très probablement induits par ceux qu'il entend.
[il est donc manipulé !]
Il veut être mis au courant de toutes les procédures et les démarches entreprises autour de lui par ses parents,
[l'a-t-il dit ? En tant que principal concerné, n'en a-t-il pas le droit ?]
ce qui lui permet d'y apporter un jugement, plus ou moins éclairé vu son jeune âge et la complexité de la situation dans laquelle il se trouve.
[il est donc inutile (pas assez éclairé) et dangereux (lui compliquer la vie, le stresser devant l'incompréhension supposée de problèmes d'adultes) de l'informer]
Il peut dire et répéter devant chacun de ses parents qu'il veut aller vivre avec sa mère.
[c'est la version "singe savant" manipulé]
Il se dit "malheureux"
[comprenez, grâce à ses guillemets : "il se victimise". Il ne vient pas à l'idée de Meyer-Buisan qu'un enfant puisse dire je suis malheureux, sans chignoter comme un bébé]
sans pouvoir l'expliciter
[donc : il dit n'importe quoi. Il nage dans le bonheur, ce simulateur ! Et se victimise sans savoir pourquoi, puisqu'il "répète" !]
A travers trois examens successifs de Xavier, j'ai pu mettre en évidence une évolution
["je vais étayer l'évolution de mon expertise qui doit conduire à ce que le père souhaite. C'est pas un sale morveux qui va me dicter sa loi !" A noter que le mot "évolution" est impropre, il faut parler de "différences". Les 3 entretiens ont eu lieu en l'espace de deux mois, c'est une évolution rapide ! En fait, je remarque que c'est le nombre de phrases qui évolue suivant le but recherché : 3 phrases pour l'entretien avec la belle-mère (41 mots), 2 pour l'entrevue avec la mère (26 mots), 4 longues phrases pour le père (66 mots)]
Lorsque je l'ai vu la première fois, il était accompagné par sa belle-mère. Il était fermé, anxieux,
[sur le pied de guerre, du à la présence d'une experte-psychiatre qui n'aura donc plus besoin de prouver que l'enfant ne coopèrera pas avec elle]
inquiet de ce qui allait résulter de ce nouvel examen.
[attitude normale d'un enfant sage et curieux]
Mais il était à l'aise et sans difficulté relationnelle avec sa belle-mère.
[grâce à la présence bénéfique de la belle-mère. Peut donc vivre avec cette brave femme, suffit d'obéir, donc de couper toute manipulation externe, anxiogène, qui trouble cette symbiose parfaite entre l'enfant à l'état naturel et cette brave femme. Pour faire accepter par le lecteur cette brave femme dans la famille de Xavier, elle vous donnera deux fois son prénom dans ce document. Le nom de la mère n'est cité que par obligation administrative. J'y vois un début de preuve de partialité de Meyer-Buisan]
La seconde fois il était accompagné par sa mère. Avec cette dernière il était particulièrement câlin, [partialité : "particulièrement" est totalement subjectif, mais pour ceux qui auraient enfin compris le côté simulateur de Xavier, on enfonce le clou]
avec un comportement joyeux et enfantin contrastant avec l'examen précédent.
[donc, l'enfant poursuit son "cinéma", maladroitement, en exagérant : "fermé" avec la belle-mère, "joyeux" avec sa mère. Ou alors, il n'est pas question pour Meyer-Buisan de penser que Xavier déborde tout simplement de joie quand il est avec sa mère, et reste "fermé et anxieux" lorsqu'il est avec une belle-mère qui souhaite l'envoyer en pension au lieu de le laisser vivre avec sa mère. Plus grave : les enfants d'une intelligence supérieure (QI de Xavier = 135) sont avant tout des enfants exactement semblables aux autres au plan affectif. C'est uniquement leur intelligence qui les différencie, pour résoudre des problèmes intellectuels. Ils sont aussi vulnérables que tous les autres enfants en ce qui concerne les problèmes affectifs. Il est donc de la plus haute importance, pour leur épanouissement harmonieux, qu'ils soient traités exactement comme les autres enfants. Seule, l'exigence de nourriture de leur intellect doit être prise en compte dans leur scolarité. Et si son "comportement joyeux et enfantin" est une exagération, une simagrée, alors l'enfant a trouvé le message a envoyer au psychiatre : vois comme je suis bien avec ma maman, même si j'en rajoute (comme un enfant, enfin), et comment je suis mal avec la belle-mère. C'est une réaction très saine et sans équivoque de la part d'un enfant. Donc, tenant compte du fait que Xavier est d'une intelligence exceptionnelle, sans être un sur-doué, et que dans ces cas il faut impérativement traiter l'enfant de façon tout à fait normale, le simple fait qu'il ait un comportement "enfantin" est l'assurance que Xavier peut se conduire normalement, en enfant, lorsqu'il est avec sa mère. Ce qui est l'idéal, particulièrement dans son cas. Et impossible avec les autres]
La troisième fois il était accompagné par son père et avait un comportement plus adapté à son âge. [est-il besoin d'en rajouter ? Cet homme a une influence bénéfique sur l'enfant qui reste à sa place. C'est encore mieux qu'avec la belle-mère !]
Il ne manifestait aucune réticence à l'égard de son père.
[peut donc vivre chez son père, ne souffre donc pas de la garde du père]
Il pouvait sans crainte lui faire part de son désir d'aller vivre chez sa mère.
[il ne subit donc aucune pression, ce n'est certainement pas le père qui le manipule]

Il restait réservé sur d'éventuelles visites qu'il désirerait rendre à son père dans le cadre de l'exercice d'un droit de visite et d'hébergement.
[introduction d'une idée de Meyer-Buisan : l'enfant risque d'être manipulé pour exiger de ne plus voir son père, si la garde revient à sa mère. C'est pour cela qu'il est réservé : à ces questions inattendues, il n'aurait pas été préparé. Et l'évocation de la réalisation de son voeu, à savoir vivre chez sa mère, ne semble pas l'emballer plus que cela ! Cette phrase complète la précédente, qui souligne que chez son père, aucun danger de manipulation, aucune pression, façon encore de souligner la phrase précédente : "sans crainte...il peut dire qu'il veut aller vivre chez sa mère"]

Lorsqu'en fin d'entretien, j'ai évoqué devant eux deux l'idée d'un internat de semaine
[je rappelle que c'est le père qui le souhaite, ce n'est pas une brillante idée de psychiatre. La partialité de Meyer-Buisan est ici flagrante]
Xavier s'y est farouchement opposé, sans pouvoir l'expliciter si ce n'est qu'il ne pourrait pas avoir la liberté qu'il aurait chez sa mère.
[je connais peu d'enfants qui préfèrent la vie d'internat à la vie civile et familiale. Ceux qui le souhaitent, cherchent plutôt à fuir leur famille, à s'en protéger. Manipulé, on vous le redit. Dit n'importe quoi allant dans le sens de ses "instructions"]
Il finit par dire que si cette décision était prise, il se suiciderait, mais ses dires semblaient être plus une manière ultime de faire pression qu'une réelle conviction.
[c'est tellement vraisemblable, que la compétence et sagacité du psychiatre ne fait aucun doute]


Néanmoins il faut les entendre et ne pas les sous-évaluer
[réflexion inconséquente avec la précédente phrase, et désir de ne pas être impliquée si le fait se produit. Cette remarque pourra alors servir à accuser quelqu'un d'autre]

Vu seul, Xavier s'exprime facilement. Lors du premier entretien, il est accompagné par sa belle-mère, qui reste dans la salle d'attente lorsque je m'entretiens avec lui.
Xavier dit d'emblée qu'il voudrait vivre chez sa mère. "Depuis 2003 ils savent qu'il préférerait vivre avec sa mère. Ils lui répondent qu'il verra moins son père. Ca fait quatre ans que ça dure. Il en a marre".
"Il s'entend moyennement bien avec son père et sa nouvelle femme, Blandine.
[prénom pour familiarisation, avant d'être intronisée seconde maman.]
Il n'a aucune activité,
[dit-il]
seul avec son père. Il y a toujours sa belle-mère, mais ça ne le gêne pas.
[donc, acceptation naturelle de la belle-mère par l'enfant. Il est tout simplement bien éduqué, poli et sociable]
Quand il passe les week-ends chez son père, ils font des ballades et des voyages".
"Ses grand-parents paternels sont séparés. Xavier a déjà vu son grand-père, qui vit en Normandie, mais il le connaît peu. Il a vu une fois sa grand-mère. Il connaît personne du côté de son père, qui ne lui parle pas de ses soeurs, et peu de ses parents".
[Xavier manifeste son peu d'intérêt pour la famille paternelle, ce qui est aussi la preuve qu'il ne subit pas de pressions, n'est pas l'otage de cette famille non intrusive. Cela ressemble pourtant à une famille disloquée, "chacun chez soi", donc peu propice à l'accueil d'un enfant de divorcés]
Au contraire, "il connaît plein de monde du côté de sa mère, qui lui dit plein de choses de sa famille.
[pour ceux qui n'auraient pas encore compris que ce malheureux enfant subit un perpétuel bourrage de crâne de la part de sa mère, appuyée par toute sa famille ourdissant le même complot, Meyer-Buisan en rajoute une couche]
Sa grand-mère est décédée et son grand-père s'est remarié. Il va une fois par mois en week-end chez son grand-père à Trifouilly-sans-oies, où il retrouve sa mère.
[omni-présente !]
Il s'entend bien avec son grand-père et sa belle grand-mère".
[Meyer-Buisan n'a pas osé écrire "il s'entend donc bien avec..."]
Xavier "s'entend très bien avec sa mère. Il n'a pas de beau-père.
[Meyer-Buisan commence à nous préparer à l'idée que le tandem mère-enfant est néfaste pour l'enfant, il manque l'autre sexe]
Ses activités, seul avec sa mère, sont infinies : voyages, visites de monuments historiques et de musées.
[clin d'oeil au lecteur : les activités "infinies" sont semblables à celles décrites avec le père et la belle-mère. Le mot "infinies" est une prise de position ironique. Il faut demander à Meyer-Buisan si ce mot a été employé par l'enfant. Ces deux dernières phrases ne sont pas gratuites. Sous des dehors descriptifs, Meyer-Buisan prépare le lecteur (le juge) à l'idée qu'il est préférable pour le bon épanouissement d'un enfant qu'il soit élevé par un couple hétéro]
Cette année il va passer Noël, et il a déjà décoré le sapin. Quand il vient en week-end chez elle, il y vient du vendredi soir au dimanche soir, en avion d'où son tympan droit abimé",
[précision qui peut devenir un argument pour supprimer ces voyages, et souligne le fait que l'enfant aime exagérer, si l'avion n'est pas en cause, donc il est peu crédible]
précise-t-il.
"Le travail de sa mère est difficile à comprendre. Elle tourne beaucoup de boutons. Elle parle anglais. Elle est co-pilote"
[propos enfantins. Meyer-Buisan rajeunit Xavier de 5 ans ! Il ne semble pas comprendre le travail de sa mère. Pourquoi le faire remarquer ? Quel intérêt ? Sa mère n'a peut-être pas envie de parler de son travail, tout simplement. A noter que Meyer-Buisan ne cite jamais les propos de l'enfant tels quels, mais récrits, faussement reportés entre guillemets]
A l'école "Xavier s'ennuie.
[constat typique chez les enfants nettement au-dessus de la moyenne]
Il n'a pas de copains. Il est en CM2, et il y a des choses qu'il sait déjà. Il y a beaucoup d'élèves qui ne travaillent pas bien. Il l'a dit à son père".
[dans ces quatre dernières phrases, courtes, sentencieuses, Xavier est présenté comme désabusé, asocial, délateur, accusateur. Manque d'empathie, donc rétrogradé à un âge inférieur à 5 ans]
Lorsque j'évoque avec lui la possibilité qu'il aille dans une école de meilleur niveau, il me répond d'abord, "que les bonnes écoles sont trop loin, puis qu'elles sont près de chez lui mais qu'on ne peut pas se garer à proximité, pour finir par dire qu'il n'a pas envie d'y aller".
[qui manipule qui ? L'enfant ou Meyer-Buisan ? Meyer ne fait "qu'évoquer", mais l'enfant est obligé de répondre par trois fois, poussé dans ses retranchements. On appelle cela "cuisiner"]
Xavier ne se ronge pas les ongles.
[Tiens ! Ca fait psychiatre, et il n'est donc pas anxieux, ni malheureux]
"Quand il a son doudou, qui est son lapinou, il suce son pouce".
[Meyer_Buisan ne cherche qu'à transformer ce déjà petit adulte en bébé. Mais pour une personne qui connaît les enfants, sans être psychiatre et grand-mère comme Meyer-Buisan, sucer son pouce montre que Xavier a besoin d'affection maternelle, et de contact maternel. A rapprocher des câlins qu'il ne peut prodiguer ou recevoir qu'avec sa mère, au cours des trois entretiens]
Lors du second entretien, Xavier est accompagné par sa mère. Vu seul, il s'exprime négativement sur son père. Son père "bafoue les lois".
"Quand je l'énerve, mon père fait des gestes de colère. Il ne me respecte pas",
[évidemment, ce n'est pas la faute du père]
dit-il.
"Des fois, Xavier énerve volontairement son père et l'embête.
[redondance]
Il ne l'aime pas vraiment. S'il l'aimait, il serait fou.
[propos d'adulte, choquant]
Lui faire des câlins, ça le dégoûte".
[manipulé à détester son père, il ne doit pas être à la garde de la mère. Expression adulte pour faire croire que l'enfant répète]
"Avant qu'il ne vienne ici, son père fait tout bien pour lui faire oublier ce qu'il n'a pas fait bien.
[traduction : le père n'a rien fait de mal]
Par exemple il l'amène au Futuroscope. Sa belle-mère, Blandine,
[familiarisation]
est complice
[mot d'adulte, donc il répète. L'a-t-il dit ?]
de son père puisqu'elle le laisse faire.
[puisqu'il fait tout bien ! Ton accusateur dû à la présence de la mère]
Quand son père est parti en déplacement, c'est la fête".
[notre nouvelle amie Blandine est formidable pour Xavier, finalement]
En ce qui concerne les diverses procédures entre ses parents, "il pense qu'à Nantes, les dés étaient pipés, car son père connaissait beaucoup de gens".
[peu crédible de la bouche d'un enfant, sûrement une récitation apprise. Quel intérêt de parler de ces procédures à l'enfant ? L'expertise a pour but de savoir si l'enfant est sincère en demandant de vivre avec sa mère, et si cela est vraiment le mieux pour lui. Le fait qu'il soit questionné sur les procédures ne présente qu'un seul intérêt : chercher à montrer que l'enfant est manipulé par sa mère. L'impact des procédures sur un enfant de 10 ans n'est d'aucune utilité pour la recherche de la sincérité ni du bonheur et de l'épanouissement de l'enfant. Cette expertise psychiatrique est donc partiale, orientée vers le but de faire admettre à Xavier qu'il doit aller en pension et rester à la garde de son père. Cette expertise est condamnable]
Lors du troisième entretien, j'ai d'abord reçu Xavier seul, et ensuite avec son père.
Xavier me dit "qu'il va bien". Pendant les vacances de Noël, il est allé avec sa mère au château de Vaux-le-Vicomte et à la Cité des Sciences à la Villette.
"Il voudrait retourner chez sa mère car il est malheureux.
[les guillemets sont devenus inutiles]
Pour lui, tous les jours se ressemblent. A chaque week-end chez son père, il en est de même. Il n'a pas de mal à communiquer avec son père, mais il n'a pas grand-chose à lui dire. Il peut lui confier ses soucis, mais il préfère se les confier à lui-même. Il s'entend mieux avec sa belle-mère
[brave Blandine]
qu'avec son père."
"Ca ne l'embête pas de quitter son école et ses copains.
[prêt pour un pensionnat]

Sa mère projette pour lui le cours Hattemer (cours privé de très bon niveau)".
[accord tacite de la mère, prête]
Lorsque je vois Xavier avec son père, il peut lui dire
[ne veut-il pas plutôt lui dire ?]
que "depuis quatre ans il attend de revenir chez sa mère". "L'internat, il n'en veut pas, car pour lui c'est la prison. Il fera tout pour s'en faire renvoyer. Il se suicidera".
X exprime devant Xavier "son souhait que Xavier voit ses deux parents.
[il faut donc lui confier la garde]
De cette procédure, dont il n'est pas demandeur, c'est la seule chose qu'il attend.
[faux : il est demandeur de l'internat pour son fils]
Jusqu'à ce qu'il ait la garde de Xavier en 2003, il n'a jamais pu exercer régulièrement son droit de visite et d'hébergement", dit-il.
[a prouver]

"Le 10/12/2007, M. X a été en garde à vue, et sa nouvelle épouse a été aussi convoquée par la police, suite à une plainte portée contre lui par son ex-épouse pour maltraitances vis à vis de Xavier : privation de nourriture; jeter son fils par terre; privation de téléphone à sa mère".
"M. X a aussi été convoqué suite à un appel au 119".
Xavier précise que "c'est sa mère qui a appelé ce service car elle ne pouvait pas lui téléphoner".
[si vous le croyez encore !]
M. X explique que son épouse et lui "n'arrivent plus à gérer le téléphone qui sonne sans arrêt".
[accusation de harcèlement téléphonique, l'enfant n'est pas cru, il doit rester chez son père. Demander l'enregistrement des relevés téléphoniques des deux parties]
"Depuis 16 mois, Mme Loiseau
[pas Cunégonde !]
ne lui paie plus de pension alimentaire", explique M. X.
A quoi, Xavier répond que "c'est normal car ce n'est pas dans le jugement".
[visiblement dicté par sa mère. A vérifier, exposer les maltraitances et demander pourquoi, après avoir présenté l'enfant comme manipulé, non crédible, voire facétieux, après avoir présenté la mère comme manipulatrice et incapable d'autorité, pourquoi Meyer-Buisan en arrive le plus naturellement du monde à sa conclusion. Elle aurai dû préciser, en toute honnêteté, si la remarque de Xavier est fondée]
...
VII) DISCUSSION
Xavier est pris dans une situation familiale complètement judiciarisée, à laquelle il tente de résister en usant d'une très importante énergie psychique, qu'il pourrait utilement utiliser à des activités beaucoup plus positives pour lui.
[faire cesser les poursuites]
Xavier et ses deux parents sont tous trois d'une intelligence supérieure.
Les problématiques psychiques de M. X et de Mme Loiseau ne sont pas récentes. Elles les ont certainement gênés dans l'évaluation de leur engagement matrimonial puisque tout c'est passé très vite, et dès le début de leur vie commune d'importantes difficultés sont apparues dans leur relations. Maintenant elles entravent leur appréhension de l'intérêt de leur enfant.
[monument de sagesse, de perspicacité et d'impartialité : Meyer-Buisan]
Xavier aime ses deux parents, mais il est confronté à un conflit de loyauté, en particulier concernant celui de ses parents qui n'en a pas la garde, à savoir actuellement sa mère.
[brave gosse, psychiatre humaine, impartialité, on vous dit]
Il entend la souffrance de chacun, qui entre en résonance avec la sienne, et il tente d'y trouver une issue, à savoir apporter par sa présence au quotidien un réconfort à sa mère.
[preuve est faite que l'enfant n'aime pas sa mère, au fond. Ce n'est qu'un réflexe de voler au secours d'une pauvre mère, pour obéir à ses caprices, allez !]
Le clivage auquel cette situation le confronte, comporte le risque de cliver
[clivage, cliver, clivons]
son fonctionnement psychique et de créer chez lui des troubles graves de la personnalité.
[Zorro Meyer-Buisan, experte expérimentée dans sa spécialité, l'assistance psychiatrique à fins judiciaires tranche]
Il s'est déjà construit des défenses de type mégalomaniaque,
[finalement, le petit n'est pas "d'une intelligence supérieure", mais s'y croit, sale môme asocial]
et des sentiments de toute-puissance en particulier vis à vis du monde des adultes qui lui renvoie des images de dysfonctionnement massif
[le coupable est donc un de ces adultes. Pour cela elle met en balance la mégalomanie et les "dysfonctionnement massif". Une mégalomanie massive, en somme. Il ne reste plus qu'à trouver l'adulte coupable. CQFD]
avec des réactions caractérielles.
Le fait qu'il soit tenu au courant de toutes les procédures ne peut que le questionner sur la fiabilité des adultes, censés plutôt le protéger que l'inquiéter.

[négation sans appel du souhait de l'enfant et de son mieux-être futur. Dans le seul but d'empêcher Xavier d'être tenu au courant de ce que l'on mijote dans son dos. C'est la meilleure décision à prendre pour traumatiser Xavier, perdre sa confiance, et favoriser son agressivité. Meyer-Buisan a pris des précautions en parlant d'une possible révolte]
Ses préoccupations sont déphasées par rapport à son âge, et l'empêchent d'avoir une vie d'enfant, qui, par définition, est plutôt dénuée de soucis de ce type.
[il faut le "protéger", l'isoler de ce conflit de parents, ne pas l'informer des procédures, l'internat]
En définitive, Xavier se sent bien avec chacun de ses parents, contrairement à ce qu'il peut dire.
[nier encore ce que veut Xavier, écarté des décisions pour son bien, pour sa santé mentale, même. Alors que cette décision ne peut que perturber encore plus l'enfant]
Apparemment, si l'on s'en tient aux documents scolaires, il est excellent dans les apprentissages et son comportement s'est amélioré.
[s'adaptera à l'internat]

L'école est pour lui un lieu neutre où il peut s'autoriser à être un enfant, et où il donne le meilleur de lui-même,
[selon des critères à la Meyer-Buisan]
ce qui ne peut que l'aider à se construire en renforçant ses assises narcissiques.
[présenté comme une libération]
Quand il dit s'ennuyer à l'école, ne pas avoir de copain, et considérer que les autres ne sont pas aussi performant que lui, son discours traduit ses défenses mégalomaniaques.
[alors qu'il ne s'agit que de la réalité, Meyer-Buisan confond mégalomanie et "intelligence supérieure". Il n'a pas les mêmes centres d'intérêt que les autres enfants de CM2]
Dans le même temps, lorsqu'il lui est demandé de réfléchir sur une école de meilleur niveau, il finit par dire qu'il n'en a pas envie.
[Xavier pas crédible]
Selon son enseignant, il peut à présent nouer de bonnes relations avec ses camarades, au point même que des bavardages sont signalés dans un de ses récents bulletins.
[il pourrait donc s'adapter et se faire de nouveaux copains à l'internat. CQFD]
VIII) CONCLUSION
La structuration de la personnalité de Xavier est actuellement entravée par l'appréhension conflictuelle et judiciarisée de son mode de garde. Il se construit sur un mode caractériel avec des défenses mégalomaniaques.
Etant donné son entrée au collège en septembre 2008 qui sera une étape importante dans sa scolarité, un internat scolaire pourrait représenter pendant la semaine un lieu neutre où il pourrait se consacrer tranquillement à ses études tout en nouant des relations amicales, et en bénéficiant d'un entourage éducatif apaisant.
[nous y voilà ! Mission accomplie. Mais l'entourage éducatif est privilégié par rapport à l'entourage affectif, complètement ignoré. Or l'urgence soulignée est dans ce domaine]
Il pourrait ainsi passer ses week-ends et une partie des vacances à tour de rôle chez chacun de ses parents.
["c'est la fête !" Le fait que la garde de l'enfant est toujours confiée au père, qui réclame une pension alimentaire pour payer sa part d'internat est occultée par un happy end]
Mais vu son hostilité actuelle à ce type de projet et les menaces qu'il a verbalisées, et qui doivent être entendues et reprises très sérieusement, il doit y être préparé avec beaucoup de soins.
[prudence, ce môme est déterminé, prêt à tout]
Ses parents aussi doivent être accompagnés dans leur réflexion sur ce sujet.
Xavier ne pourra l'accepter que si ses deux parents y sont favorables
[dés-engagement total de la responsabilité de Meyer-Buisan, et des conséquences de son expertise. Si Meyer-Buisan est experte en psychiatrie appliquée par la justice, elle doit connaître les conséquences de son expertise, sinon elle est incompétente. Une contre-expertise n'est donc pas nécessaire]
Pour tenter de trouver un apaisement à cette situation, il semblerait très bénéfique pour Xavier et chacun de ses parents, de continuer le travail éducatif entrepris par les deux associations, mais aussi de faire un travail de réflexion psychologique individuel sur eux-mêmes
[sonne comme une déclaration d'impartialité. Tout le monde a donné son avis, le père, les propos de l'enfant de toute évidence interprétés à tort, Blandine introduite comme la brave seconde maman, et rien sur l'avis de la mère, si ce n'est par propos d'enfants interprétés. Le bénéfice de l'internat est exposé, la décision laissée aux deux parents. Mais le père est demandeur de cet internat, refusé par la mère et l'enfant. Meyer-Buisan ignore délibérément l'avis de l'enfant, manipulé et simulateur, pour placer Mme Cunégonde Loiseau en position d'irresponsable si elle refuse l'internat, et si les choses tournaient mal dans l'internat, en position de responsable. Il ne reste plus qu'à l'accuser d'infanticide en poussant son fils au suicide. Les conclusions lâchement prudentes de cette expertise la rendent dangereuse pour le bien de l'enfant, car va créer un nouveau conflit pour Xavier, qui voudra fuir mais ne le pourra pas, pour éviter des représailles à sa mère. Il est à noter que la mère n'est pas interrogée, alors que le père a le droit d'exprimer ses idées sur la question. Les idées de la mère ne sont exprimées que par le "filtre" des propos de l'enfant, infantilisé ou "astucieux" suivant le cas]

4 commentaires:

  1. Pauvre enfant ! Qu'on lui trouve un environnement STABLE, affectif, plein d'amour, sans bourrage de crâne ! Il n'y a que conflits, séparations etc autour de lui, comme il doit souffrir, enfant seul en plus ! De grâce, pensez seulement à SON intérêt, à SES choix, sinon il n'y aura plus d'enfant, il ne survivra pas, ou brisé pour la vie ! Eva

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  2. De grâce, évitez-lui l'internat ! Au milieu de toutes ces souffrances, conflits, déchirements, il a besoin de tendresse stable en permanence à côté de lui, d'un environnement FAMILIAL (parent, grand-parents... mais stable et caressant). STOP tout ça, SON intérêt à lui d'abord ! Et plus de bourrage de crâne, il va exploser ! Bon courage, Eva

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  3. JUSTICE de MERDE ! Pas étonnant qu'au boulot une affichette mentionne que l'on est toujours dirigé par des trous du culs ! Pourquoi n'y a-t-il pas le lien pour signer la pétition ? Bonne chance

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  4. J'ai ajouté la pétition en lien ainsi que le lien vers l'article du Sud-Ouest (catégorie "Droit, justice, sécurité" de mon blog, article "pétition pour qu'Alexandre retrouve sa maman"). Les deux articles sont liés, c'est pour cela que je conseille toujours de lire chaque catégorie en suivant les numéros (0001, 0002, etc.). Merci de signer la pétition pour que cette société aux institutions débiles arrête de délirer et laisse sa mère s'occuper d'Alexandre. Ce père ne m'a pas convaincu, question humanité et altruisme. Patrice Hénin

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