mardi 11 mars 2008

011 Un sujet d'émerveillement Loi Le Pors article 28

Copie de secours de cet article est placée dans l'un des dossiers : http://patrice.henin.free.fr/Dossiers_DOC_PHENIx/
Le manuscrit complet (mise à jour mensuelle) du blog est téléchargeable en livre PDF ici  :
ooooOoooo

En réponse au "sujet d'émerveillement" découvert par Jean-Jacques.



Date: Thu, 20 Oct 2011 22:07:22 +0200
From: Jean-Jacques
To: patrice.henin@free.fr
Subject: Un sujet d"émerveillement

Bonsoir Patrice

En espérant que ça va pour le mieux et que tu n'as pas revu ta petite frappe.
Je viens de réaliser quelque chose d'assez singulier en consultant la page suivante :

http://www.avocat-lingibe.com/le-droit-au-quotidien/fonction-publique/fichejuridique.2007-09-23.8847053731

Le point suivant notamment m'a interpellé :

Un fonctionnaire ne peut donc s'opposer à l'ordre donné par un supérieur hiérarchique que si celui-ci est manifestement illégal ET de nature à compromettre gravement un intérêt public.

Traduction : Un fonctionnaire ne peut s'opposer à l'ordre donné par un supérieur hiérarchique même s'il est manifestement illégal lorsque celui-ci ne porte atteinte qu'aux intérêts d'un simple particulier.

Amusant non ?

J'étais sûr que ça te plairait.

Bonne soirée à toi mon gars Patrice.

Jean-Jacques

Réponse de Patrice Hénin :


Cela fait longtemps que je rappelle à l'ordre les flics et gendarmes en leur signalant l'article 28 de la loi "Le Pors".
J'ai parfaitement bien remarqué le caractère inclusif du "ET", dans mon cas je le traduit par "vous ne pouvez pas m'arrêter, m'expulser de l'audience, parce que l'ordre est illégal ET contraire aux droits de l'homme" (7 violations à mon égard dans mon affaire).
Or, les droits de l'homme sont d'intérêt général, on ne peut les violer, même si je ne suis qu'un tout petit bout d'humanité (1/6400 millionième).

C'est mon interprétation, qui était celle du législateur Le Pors, pas celle des flics, des juges, qui l'ignorent totalement sans même la connaître (pour les flics). On fait ce qu'on veut dans ce pays, les lois sont juste là pour ceux qui ne sont pas justiciables (dans la rue, pas à l'audience).

Je préconise la Kalachnikov, c'est un devoir de tuer ceux qui ne veulent pas obéir aux lois pour détruire un, puis deux, puis un tas de monde :

Article 11. - Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.
(http://fr.wikisource.org/wiki/Constitution_du_24_juin_1793)


ET (même constitution de 1793) :


Article 27. - Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres (faut donc être plusieurs, si tu veux un coup de main...)



Tu as donc le devoir de tuer. "à l'instant", cette Constitution n'a jamais été appliquée, mais elle a bel et bien été votée le 24 juin 1793. Elle a été simplement suspendue pour permettre la Terreur, et le fait qu'elle ait été votée, simplement suspendue, a permis de rallier les derniers réticents au régime "provisoire" de Terreur de Robespierre.




C'était donc deux articles très doux et gentils de la Constitution, rédigée par des gens qui en bavaient autant que nous aujourd'hui. Donc, je ne vois pas l'intérêt de faire autre chose que ce que nos prédécesseurs avaient trouvé comme réponse à la tyrannie : "tuer, et vite", phrase extraite du chant des partisans, écrite par le même genre

Ils ont même utilisé le fait qu'il avait été un peu trop loin dans son régime de Terreur pour le décapiter, grâce à cette Constitution sortie de son placard. mais vite remballée : le Directoire, (refaite), le Consulat (re-refaite), Napoléon...

Les citoyens te remercient par avance.

Patrice Hénin

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