mardi 3 juillet 2007

027 République solidaire


Merci pour votre don d'espoir de ce 19 juin 2010. J'évite le mot "appel", déjà pris et repris (l'appel des appels !).

Je suis un militant récidiviste. Je m'en remets à votre rassemblement, républicain, français, parce que malgré mes déconvenues et désillusions, trahisons de mes convictions et espoirs, je place de nouveau totalement ma confiance en des personnes, pas uniquement vous, mais aussi votre bureau, votre projet, vos soutiens qui semblez représenter la fin du nabozysme ("la politique du rabot, pardon, du nabot, ça suffit"). La fin du pouvoir de l'argent, des celebrities (people en français), des manipulations.

En arrivant à la salle Freyssinet, on m'a tendu un tract avant l'entrée, sur lequel on pouvait lire en lettres énormes "La revanche de Villepin". Haine personnelle ? Avec le titre d'un livre à acheter ? Donner de l'argent ?
J'ai tout de suite compris que ce tract ne pouvait émaner de l'un de vos rédacteurs. Alors je suis entré, confiant.

Haine personnelle : vous ne semblez pas vous être entouré de personnes qui voudraient reconstruire notre République avec une politique à la Sarkozy. On ne construit rien sur la haine, je ne vous apprends rien. La ténacité, la pugnacité, oui, font avancer les projets, même si parfois il faut avoir le courage de bousculer jusqu'à sévir.

On m'a parlé d'un pays où les policiers font des faux témoignages, alimentés par des diffamations, afin d'exécuter une lettre de cachet.
Dans ce pays, les policier sont assuré de l'impunité s'ils obéissent à leur ordre établi, écartés s'ils s'insurgent, parce qu'alors insurgés et donc logiquement punis. Ou sont déclarés terroristes s'ils résistent.

Cela m'a rappelé quelque chose. Une vieille recette bâtons-carottes à la sauce Vichy.
Dans ce pays, les haines y sont cultivées, la culture dépravée, l'éducation bridée, les média reflètent ce qu'ils voient et encensent pour ne pas brûler. Le courage y est folie suicidaire.
Dans ce pays, après avoir enduré le nazisme, aujourd'hui le nabozysme y perdure.

J'ai parcouru 3 continents répartis sur deux hémisphères, pour trouver ce pays, pendant 60 ans. Français de souche, parce que né à Dakar (AOF), j'ai ensuite vécu dans un vrai département français, l'Algérie. Puis mes nouveaux et meilleurs copains de lycée furent malgaches.

Partout on me disait, en oualof, en arabe, en malgache, en américain, en rigolant, en se gaussant :
" ne serais-ce pas la terre d'asile, le pays des droits de l'homme, que vous cherchez ?"

Je suis alors rentré à Paris, et j'ai trouvé ce pays, qui était celui de mes parents lorrains, mais plus le mien.

J'ai constaté avec horreur que mon pays était occupé, par l'ennemi multinational, celui dont napoléon disait "L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. "
Un ennemi qui n'a pas d'autre uniforme que le strass et les paillettes, et qui peut acheter vos meilleurs amis.

Ces gens, je les connais bien , j'ai vécu dans leur milieu, aux Etats-Unis, mon petit frère est l'un d'eux. Il vend des armes aux talibans, aux somaliens, escroque "à tous venants", avec la bénédiction des juges de Central Florida, et son bras long de 7500 Km, doté d'une télécommande trouvée chez Bouygues, fonctionne pour détruire sa famille.
Aujourd'hui, ces gens n'ont pas de patrie, pas de famille, mais toujours le même but : vampiriser.
Je choisis l'image du vampire, parce qu'ils compromettent à dessein leurs victimes qui doivent s'adapter et trouver leur place dans ce nouvel ordre déjà bien établi. En devenant sous-vampires.

Dans ce pays, les partis s'alignent de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, proposent toutes les couleurs, utilisent les slogans les plus racoleurs comme attrape-nigaud, drapeaux : démocratie, écologie, socialisme, communisme, libéralisme, alternatif, gaullisme... mais ne vous parlent jamais de bas en haut, des vampires et des sucés.

Mettez fin à cette horreur, sans haine, mais sans négliger la puissance de leurs pouvoirs de manipulation. Depuis 1954 le Groupe de Bilderberg affine ses tactiques, invente de nouvelles armes.

Notre pays et beaucoup d'autres sont entièrement sous leur contrôle, le sauve qui peut est le dernier refuge.
Ne soyons pas l'orchestre du Titanic, il faut renverser ce régime barbare.
2012, ce sera trop tard.

Faites arrêter Sarkozy pour sa corruption, qui permet aux autres chefs d'État de le faire chanter, tant nos média sont muselés. Casser la mécanique infernale. Cela, ils n'y croient pas, ne l'ont donc pas prévu, c'est la victoire certaine du retour de la civilisation.
Il faut exiger l'arrestation de Sarkozy pour cette haute trahison. Exiger des média qu'ils enquêtent, s'ils renâclent à cette évidence.

Que les collabos sarkozyens comprennent qu'ils peuvent encore reprendre le bon chemin déjà tracé par les sans-culottes, les lumières, et seront pardonnés. Ils sont trop nombreux pour être éliminés.
A ceux qui s'acharnent encore à soutenir l'insoutenable, dès maintenant, lancez le signal du châtiment : le crime par corruption est infiniment plus grave que les crimes du droit commun, proche des crimes contre l'humanité.

Ne croyez pas que vous pourrez construire en toute légalité et sérénité un rassemblement de salut national, ils l'ont déjà prévu et ont la parade.
J'aimerais vous entendre dire "que les français ne peuvent vivre une journée de plus avec le sarkozysme", tout comme de Gaulle avait dit "que les français ne peuvent pactiser avec le nazisme".

Je ne me définit pas comme un gaulliste, je ne me drape dans sa gloire, mais je veux militer dans l'intérêt des français, je veux retrouver mon pays, celui que mes parents m'ont laissé, après s'être battu pour me l'offrir.
Peut-être qu'un jour je dirais humblement "de Gaulle aurait été fier de ce que je fais pour les français de toutes les souches".

Le gaullisme, c'est quelque chose qui se réveille,se lève, s'élève, chaque fois que la France est à bas, que Marianne est violée, volée, envahie, vendue, humiliée, outragée...

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