lundi 30 avril 2007

029 Robe dérobée

Bonjour, et merci de votre soutien.

En revanche, personne dans la salle côté presse.
Me N., l'avocat et ami de longue date de L'Innommable, mon frère biologique, n'a peut-être pas voulu continuer à "le servir".
Ma mère m'avait dit qu'il ne semblait pas emballé par cette affaire, qu'il pensait peut-être que L'Innommable semblait aller trop loin.

Une avocate (je sais, on ne dit pas avocate, mais avocat) l'a remplacé, avec deux tomes d'un rapport avec copies de mon blog, accompagné d'une plainte pour diffamation, contre moi et... mon hébergeur blogspirit.com, pour complicité.
Ma petite "soeurette" s'est jointe à la plainte !

Les juges en noir jugeaient.
Des petits voleurs de téléphone portable, de sacs à main ou je ne sais quoi de déportable se succédaient à la barre.
Un quart d'heure avant d'arriver, mon portable bien à moi me signale un message de mon avocate "socialiste" Béatrice Zareczky Weinberg : "... vu ce que vous m'avez dit l'autre jour, je ne viendrai pas...".

L'avocate de L'Innommable me donne les conclusions, me confirme que mon ex-avocate n'a pas transmis les pièces :
- vous n'avez pas reçu son courrier ?
- non. C'est quoi ça ?
- une plainte en diffamation à cause du blog.
- ça le dérange ce blog ! On va enfin savoir pourquoi ! Je l'ai encore mis à jour ce matin.
- oh ! Je le dirai à la Cour !
Les quatre attestations d'amis qui avaient lu le courriel "... je te ferai interner le moment venu...", le relevé de carrière de L'Innommable, dans lequel on aurait pu compter tout l'argent que le contribuable a donné à mon frère, pendant des années, pour qu'il batifole en Floride tout en nouant un réseau de relations avec un trafiquants de drogue, entre autre, mon exigence d'enquêter sur ce fameux trafic d'arme.Toutes ces pièces absentes, et moi sans voix.
Je m'en souvient, il allait rendre visite à un ami "cher", dans sa prison de Jacksonville, un client de ma soeur.
Il embauche un ancien militaire, Jean-Michel C., qui allait en Bosnie, et mon patron (français) de restaurant m'expliquait que mon frère faisait du trafic d'armes...
J-C C. "... a fait de la prison, à cause de ton frère... il vit à Paris..." dixit mon patron Francis.

Ce relevé de carrière va servir à lui constituer une belle retraite offerte par vous, les français, pour doubler celle des Etats-Unis. Quel travailleur ubique, mon petit frère !
Il fait partie de ceux qui travaillent tôt, avec le décalage horaire.
Tout cela, tout le monde s'en fout ou ne veut pas en parler.
Moi, si.

J'ai raconté à la barre comment s'était déroulé l'altercation ... Les motifs de ma famille, la captation d'héritage, pour faire taire un épris de justice et probité ... La succession de trois avocats qui se défaussent, se dérobent ...
J'ai eu un moment de tristesse en évoquant ma mère, qui ne veut pas témoigner pour rétablir la vérité. Et dont je dois me méfier, maintenant.
J'ai demandé à ce que la carrière de Jérôme chez Bouygues soit examinée de 1986 à 1993, et réaffirmé ma "diffamation" de corruption de fonctionnaires. Contre celui qui construit en empilant les valises jusqu'au toit.
La peine a été confirmée, la nouvelle plainte en diffamation suivra son cours.
Madame la Présidente, je vous remercie de corriger mon petit frère, il accumulle les actes de plus en plus exorbitant ( panique ?), comme un certain "président" !
Donc, six mois de prison avec sursis, obligation de suivre des soins médicaux pour soigner ma dangerosité, de fixer mon domicile au sol, de me former pour faire disparaître mon handicap...
Tout en reconnaissant que j'habite depuis 27 ans au même endroit, considéré comme construit dans des sables mouvants : "obligation de s'établir en résidence fixe !".
Autrement dit : c'est parfaitement délirant et inepte, mais l'important, c'est de confirmer le délire du jugement précédent.
De même pour l'obligation de trouver un travail ou une formation, c'est bien confirmé, bien que je sois handicapé et déclaré inapte au travail ou pas !


Fallait le dire avant.
Fallait avoir un avocat pour le dire.
Fallait le retenir...
Je vais me pourvoir en cassation illico, délai : cinq jours ! Le pourvoi n'est pas suspensif pour la peine, qui devient applicable.
Donc, j'attend d'être convoqué par le juge d'application des peines pour qu'il me donne l'adresse d'un toubib qui me rendra doux comme un mouton, et me suggérera d'aller me "reposer" dans un hôpital capitonné, dans un quartier isolé, avec cour de promenade minée par inadvertance.
Le soir, j'ai appelé ma mère pour lui demander de rayer mon nom de son carnet d'adresse.
Elle a rigolé.
J'ai raccroché.
J'en 'rigole" encore.
Patrice Hénin

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Suite : 0034 Jugement de la cour d'appel
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dimanche 29 avril 2007

028 Un palais sans défense ? Aux armes, citoyens !

Je passe en appel de ma condamnation (celle du 5 septembre 2007) aujourd'hui 2 juin 2008 à 13h30, Palais de Justice de Paris, cour d'appel 10A.
J'espère pouvoir vous raconter ce nouvel épisode de mon feuilleton ce soir...
Je ne serais pas défendu par mon avocate "socialiste".
En sortant du métro pour aller au Palais de Justice, mon portable me signale un message vocal reçu : "... M. Hénin ? Vu ce que vous m'avez dit l'autre jour... je n'irai pas à l'audience... CLICK... "

Merci de votre absence de soutien, vous les membres du P.S., élus et têtes, bien ou peu pensantes, de tous les autres partis français, vous les journalistes que j'ai contacté, vous les 577 députés et les 331 sénateurs, la présidence de 53% de la République, 35% après rectification de la coquille, qui figurent dans ma liste de diffusion depuis plusieurs parutions.
Au moins, je me suis assuré que vous ne pourrez pas dire : "je ne savais pas", comme ces allemands qui vivaient "normalement" à Buchenwald.



Merci de votre soutien, vous les sans grade qui m'avez contacté et encouragé à défendre la probité, fondation de tout pays policé.
Mon regard parcoure ces rues, je regarde les gens s'affairer, je suis triste, ils ne savent pas, eux.
Ils doivent savoir, pour moi et tous les autres qui sont embastillés par décret psychiatrique.
Et surtout pour eux-même.
Non, je ne suis pas dangereux.
Oui, je représente un danger !
Aucune camisole chimique ne pourra me "soigner" !
Mais comptez sur moi pour soigner cette justice, avec ma grande gueule et mes petits bras, à coup de pilules de probité ingurgitée de force, s'il le faut !
Parce que maintenant, les autres "agresseurs agressé" de l'ordre établi, suivront mon exemple.
D'autres ont risqué leur vie pour cela, au cours des siècles passés, pour nous, pour vous :
ne jamais accepter, se résigner, toujours lutter contre l'inacceptable.
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Suite : 0033 Robe dérobée
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samedi 28 avril 2007

027 Pas de défense sans dépense

0031 Pas de défense sans dépense

Mercredi 30 avril 2008.

Pluie, rendez-vous avec ma chère avocate à 11h. J'aime ce temps imprévisible, alternance d'averses drues et d'éclaircies qui illuminent les flaques.
Lorsque j'arrive dans le café qu'elle m'a indiqué, un croissant est à disposition sur chaque table.Je choisis une table avec vue sur la place Voltaire, le métro, toutes les rues.
Trop facilement obtenu, ce rendez-vous. Je commande un café, décline le croissant, et j'attends.
12h.
Les croissants ont été remplacés par des nappes rouges, couverts et menus défiant la crise financière. Sauf à ma table. Je me sens un peu marginalisé et incongru, assis à la seule table encore matinale. Et je comprenais pourquoi les téléphones portables avaient été inventés : pour faire la sourde oreille. Avant on était simplement absent ou occupé.
Maintenant la technologie permet d'envoyer ce message sans prendre la ligne :
"partout où je suis, je sais que tu m'appelles, va chez le répondeur te faire voir".
C'est gratuit. Les messages subliminaux comme "tu peux pas te laisser broyer par la machine judiciaire sans faire de bruit, comme tout le monde ?".
Ou :*"j'en ai rien à cirer de tes horribles problèmes judiciaires, je suis avocate socialiste".
- Si vous voulez, je change de place... (au serveur qui installe les nappes)
- non-non. Ne bougez pas (d'un ton présidentiel, style "casses-toi, pauvre con").
Je sors fumer une cigarette. Le portable sonne :
- je suis au Palais (quelle idée !), je prends un taxi, j'arrive !
- Vous iriez plus vite en métro, je vous attends... depuis 11h.
- Excusez-moi, j'ai été retardée (ah ! C'est donc ça...)
12h30, elle arrive, m'embrasse, s'agite, virevolte, désire prendre un café en terrasse (?), m'offre une cigarette, s'assied, se lève pour commander les cafés. Nous attendons le retour de la pluie pour régler nos cafés et découvrir son nouveau cabinet, au 117 boulevard Voltaire, à 100 mètres non couverts.
Deux horribles étages à monter. Elle s'installe (me laissant aller chercher une chaise en fer forgé, essoufflé). Tout en s'activant de cigarettes en combiné, elle me désigne quelques-uns de ses ouvrages, empilés sur le sol, m'offre un CD d'une de ses importantes relations. Je ne la connaissais pas sous cet aspect pédant.
Je lui avoue que je doutais pouvoir trouver 725€ d'ici l'audience.
- C'est pas grave, je peux vous rédiger une demande d'aide juridictionnelle, vous y avez droit (voix enjouée).
Après la phase faussement "camarade PS", j'ouvre les hostilités :
- Dans ce cas, il faut me rendre les 600€, à part me poser des lapins pendant 7 mois, pas de conclusions, de préparation...
- Ah ! Ça non ! On en reparlera plus tard, il est tard, j'ai rendez-vous au restaurant. On m'attend en bas.
J'oubliais de préciser qu'elle passait son temps à téléphoner en allumant clopes sur clopes, pendant que je lui donnais quelques documents à la gloire de mon frère : des certificats d'amis attestant qu'ils avaient bien lu ce fameux courriel de mon frère en mai 2004 : "je te ferai interner le moment venu" :

De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)

son casier judiciaire US obtenu sur l'Internet. Oui, c'est comme ça aux Etats-Unis : le casier du voisin par Internet coûte 60$, plus pour tout savoir : USA Records Search.com .


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)

- Bon, ça continue, je n'ai toujours pas lu les rapports de police à lire... Enfin, donnez ça au juge, au moins, ça vaut bien une expertise psychiatrique, un casier avec violences conjugales.
J'étais tellement sûr que je perdrais mon temps, et encore tellement épuisé par ces deux cigarettes et ces deux étages, que je n'étais même pas en colère.
Nous redescendons, elle retrouve son ami, moi le métro, perplexe.

Mardi 6 mai 2008.
Rendez-vous à 18h. Un appel à midi pour le reporter.

Mardi 13 mai 2008.
Rendez-vous à 17h30 au 117 boulevard Voltaire, Paris XI.
Ma principale pensée : jugement en appel dans 20 jours !Celle de l'avocat : toujours pas encaissé l'autre moitié des honoraires !
Rendez-vous à ce foutu 2ème étage. Donc une attente de dix minutes avant d'avoir repris mon souffle pour parler. Froide ambiance, discussion serrée au sujet du prix de mon innocence : 600€ + TVA de suite.
Je lui ai demandé de m'accompagner à l'audience, le procès étant évident à gagner, puis attaquer mon frère et lui faire payer ses diffamations et son passé trop enrichissant.
Après avoir prouvé que mon frère est un repris de justice, je serai généreux, avec les épris de justice.
Sinon, vu l'absence de travail, me rembourser les 600€.
Ou faire une demande d'aide juridictionnelle avec transmission des conclusions au futur avocat.
- Voici les rapports de police, je n'ai pas l'expertise psychiatrique.
Génial ! Cela fait deux ans que j'attends de lire ce que mon frangin a déblatéré sur mon compte au commissariat !
- Vous me faites des copies ? Je vais les publier et les commenter dans mon blog !
- Non, c'est interdit de donner des photocopies ! C'est la loi !
- Pratique cette loi. Bon, eh bien ! Je vais recopier à la main les 18 feuillets, et les recopier pour les publier dans mon blog, merci !
Je découvre avec effarement, dans ce rapport, qu'un "témoin" me présente comme l'agresseur tout en racontant une scène différente de celle de mon frère. Pas grave ! Le témoin est gardien de la paix, ce qui confère au témoignage toute la "véracité" du poids de la force publique dûment assermentée et asservie par la corruption.
- C'est du gâteau, cette affaire. Impossible de perdre.
J'y découvre "... que je n'ai jamais travaillé de ma vie... que j'avale toutes les drogues depuis l'âge de 10 ans...que je menace ma mère de mort si je n'hérite pas de suite...". Un vrai délire qui aurait dû inciter n'importe quel policier de service ce soir-là à envisager un examen psychiatrique de la pauvre victime qui se déclare ami de Bouygues, en plus.
J'ai pu griffoner quelques notes sur un bout de papier :

De Who dares wins (qui ose gagne)

Et pour un policier vraiment perspicace, se demander pourquoi cette victime indemne parle d'héritage.Moi, cela m'aurait mis la puce à l'oreille. Mais je n'ai jamais voulu être commissaire, pas plus qu'avocat.
Il faudra que j'essaye, un jour, de débouler dans un commissariat et déclamer :
- je viens de me faire agresser par mon vieux frère handicapé qui avale toutes les drogues depuis l'âge de dix ans, peyolt, alcool à bruler enrichi en LSD, vagabond et parasite, je viens de sauver ma mère, il veut la tuer pour hériter, je suis millionnaire, moi, je suis obligé de vivre en Floride, moi, aidez-moi à protéger ma mère de ce monstre qui vit à Paris comme un SDF, à deux pas de chez sa mère. Je suis promoteur immobilier, j'ai formé Martin Bouygues, le parrain (mot idoïne) d'un des fils du ministre de l'intérieur...
Il y a quelque chose que je ne comprends pas, dans cette réticence, voire cette peur, à me défendre. Ce n'est pas uniquement une question d'honoraires non soldés.
Mon frère a "travaillé" chez Bouygues de 1986 à 1993 : années Mitterrand ?
Tous semblent vouloir protéger mon frère, quitte à raconter n'importe quoi sans même hésiter à faire rédiger un faux témoignage invraisemblable par un gardien de la paix, comme par hasard.
Rien de tel qu'un assermenté pour mentir, devant les tribunaux.
Cela devient grave. Surtout quand les magistrats font appel à des experts psychiatres "agréés", donc aux conclusions conformes au bon déroulement de la machination à "juger".
A l'heure où j'écris ces lignes, un an après les faits, je dispose depuis juin 2008 de ce rapport de police, et j'ai prévu de le mettre en ligne lorsque mon récit aura rattrapé son retard.(Première page ici)
Je compte sur mes lecteurs pour les futurs commentaires sur le rapport de police.
Je n'ai jamais revu cette avocate, ni en section socialiste.
Mais lorsque je me suis plaint à l'ordre des avocats, elle a répondu au bâtonnier "...que depuis qu'elle m'avait demandé de suivre les soins médicaux ordonnés par le tribunal, plus aucune communication n'avait été possible avec moi...".
Le bâtonnier a classé ma plainte contre les 3 avocats sans suite, sachant pourtant que l'appel est suspensif des ordonnances du juge.
A suivre...

vendredi 27 avril 2007

026 Rendez-vous dans la cour

0029 Rendez-vous dans la cour
hiver 2007-08 : longue série de vaines demandes de rendez-vous, les coups de fil étaient parfois amusants :
- Ah ! M. Hénin, je ne peux pas vous répondre, je monte dans le TGV, ma mère est malade, cardiaque, peux pas vous téléphoner...
Vendredi 15 février 2008.
Jour de marché, donc de tracts de 10h à 12h, un mois avant les élections municipales. Puis, à 17h30, tracts au métro Bastille. Enfin, à 19h, argumentaires de Sandrine, toujours des bonnes idées pour argumenter sur le terrain, ses « exposés » sont toujours intéressants.
Ah oui ! Surtout, à 14H : rendez-vous avec Me Béatrice Weinberg Zareczky, péniblement obtenu à force de téléphoner et d'insister, déjà 4 mois se sont écoulés et je n'ai toujours pas lu les rapports de police, ni l'expertise, rien !
Toujours pas d'entretien pour construire une défense. Encore moins pour contre-attaquer.
Il faisait froid, dans cette cour, mais personne dans les locaux du rez de chaussée. Je pouvais voir, par la fenêtre, l'écran de son PC en veille, mais personne ne vient ouvrir aux coups de sonnette.
J'appelle le standard, plusieurs fois, ils ne savent pas où elle est, pas au courant du rendez-vous donné par téléphone, ils la cherchent, elle ne répond pas sur son portable, me rappellent...
Finalement c'est moi qui les rappelle.
J'ai bien attendu plus d'une heure à ce petit jeu de ping pong phonique. Et je suis reparti, transi.
17 mars 2008 :
ivresse de la victoire municipale à la mairie. En allant dans la salle TV admirer le crane de Michèle Blumenthal, puis son front, ses yeux, son visage, apparaître de haut en bas de l'écran, nous vivions une autre journée historique façon mai 1981.
Me Béatrice Zareczky Weinberg regardait la TV, en se rongeant les ongles, et dès qu'elle m'aperçois, très nerveuse, elle s'exclame, paniquée :
- je suis virée du barreau de Paris !
- Pardon ?
- Ouais, c'est à cause de Sarkozy que je suis virée !
Je la laisse à son délire en regardant la TV, et croise Sandrine Mazetier dans la foule également en délire. Seuls les verts, déçus par leur score, étaient verts, ils n'avaient pas encore atteint à cette heure les fameux 5%.
J'annonce à Sandrine la funeste nouvelle de sa camarade Weinberg, en hochant la tête, amusé. Elle pris l'air étonnée. Elle ne paraissait pas étonnée par cette nouvelle invraisemblable, mais parce que Béatrice était virée, comme si c'était vraisemblable.
- Ah bon ? (effondré)
Jeudi 24 avril 2008, 16h.
Autre rendez-vous obtenu après moult appels pressants, insistants et mal perçus. Quelques excuses embrouillées au téléphone :
- j'étais en Turquie, j'ai eu une tempête de neige à l'aéroport, je n'ai pu prévenir personne...
- Ah ! Tu étais en réunion en Antarctique, cette fois ?
- Ah ! Ah ! Non, en Turquie. S'il y a bien un pays qui déteste Sarko, c'est bien la Turquie. Bon, rendez-vous le 24 avril à 16h ?
- bien sûr, bien sûr...
Après avoir composé le code, me voilà donc dans cette mignonne cour, en ce glacial 24 avril 2008. Une sorte de résidence secondaire, à force d'y venir régulièrement y tourner en rond. Mais au coup de sonnette, on m'informe d'une voix peu amène que Me Zareczky a quitté le cabinet, ne travaille plus ici. Au moment où on allait refermer la porte :
- mais j'avais quand même rendez-vous ici, où est-elle ?
- Au 117 boulevard Voltaire
- et son numéro ?
- C'est le même. Slam !!
Bon, il faisait 7°C, ras le bol. Son téléphone ne fonctionne pas, encore en déménagement, son portable n'est plus attribué.

Défense à suivre...
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Suite : 0031 Pas de défense sans dépense
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jeudi 26 avril 2007

025 Citation à comparaître devant la Cour d'Appel

N° dossier : 520064 PG50 W2

GROUPEMENT DES HUISSIERS DE JUSTICE AUDENCIERS PRES LA COUR D'APPEL DE PARIS
Chambres Correctionnelles et Cour d'Assises
PALAIS DE JUSTICE – 75001 PARIS

CITATION A PREVENU DEVANT LA COUR D'APPEL DE PARIS

AFFAIRE : HENIN/PARIS 10A
07/09919
L'AN DEUX MILLE SEPT ET LE trente novembre.

A la requête de Monsieur le PROCUREUR GENERAL près la COUR d'APPEL de PARIS
élisant domicile en son Parquet, au Palais de Justice de ladite ville,

Je, Florence ALEVEQUE, Huissier de Justice, Audiencier près la Cour d'Appel de Paris, y demeurant, au Palais de Justice soussignée,

DONNE CITATION A :
MONSIEUR HENIN Patrice
29 RUE DES MEUNIERS
75012 PARIS

A COMPARAITRE en personne et par devant la COUR d'APPEL de PARIS
Au Palais de Justice sis à PARIS chambre N° 10A
PALAIS DE JUSTICE
6 BOULEVARD DU PALAIS
75001 PARIS

LE DEUX JUIN 2008 à 13 heures 30

POUR VOIR STATUER SUR L'APPEL INTERJETE, COMME INDIQUE AU MANDEMENT DONT COPIE VOUS EST DONNEE EN ANNEXE.

TRES IMPORTANT
*****************

Vous devez vous présenter personnellement à cette audience, seul ou assisté d'un avocat.

1) ASSISTANCE D'UN AVOCAT

Si vous désirez être assisté par un avocat, vous pouvez, dès réception de la présente citation :
soit contacter l'avocat de votre choix;

soit demander au Bâtonnier de l'Ordre des avocats la désignation d'un avocat commis d'office. Cette demande doit être présentée au bureau de l'Ordre des avocats, situé dans les locaux du Palais de Justice (4 boulevard du Palais 75001 PARIS - M° Cité).

Pour les prévenus mineurs, un avocat est systématiquement commis d'office par le Bâtonnier.

2) IMPOSSIBILITE DE COMPARAITRE

Si vous estimez être dans l'impossibilité de vous présenter à l'audience, vous devez adresser au Président de la chambre des appels correctionnels une lettre pour expliquer les motifs de votre absence, en joignant toutes les pièces justificatives (certificats médicaux...). Votre lettre sera versée au dossier.

Si, lors de l'audience, vos motifs sont jugés valables, vous serez jugé en votre absence.

3) REPRESENTATION PAR UN AVOCAT

Vous avez aussi la possibilité de demander à être jugé en votre absence, en étant représenté par votre avocat. Dans ce cas, vous devez faire parvenir au Président de la chambre des appels correctionnels une lettre en indiquant expressément que vous acceptez d'être jugé en votre absence et que vous chargez votre avocat, dont le nom doit être mentionné, de vous représenter. Elle sera versée au dossier.

Si la cour estime que votre comparution personnelle est néanmoins nécessaire, elle renverra l'affaire et vous recevrez une nouvelle convocation.

4) SANCTIONS EN CAS DE NON-COMPARUTION

Lorsque vous encourrez une peine d'emprisonnement égale ou supérieure à deux ans, si vous ne comparaissez pas et si vous n'avez pas expressément demandé à votre avocat de vous représenter (point 3 ci-dessus), la cour a le pouvoir de délivrer à votre encontre un mandat d'amener ou un mandat d'arrêt.

5) RECOMMANDATIONS IMPORTANTES

Dans toute correspondance avec la cour, vous devez rappeler la date et l'heure de l'audience ainsi que le numéro de la chambre indiqué ci-dessus, en précisant "cour d'appel de Paris". A défaut, votre courrier risque de s'égarer.

Dans l'intérêt de votre défense, il vous est conseillé de fournir à la cour, éventuellement par l'intermédiaire de votre avocat, des justificatifs de vos ressources (tels que bulletins de salaire, avis d'imposition oude non-imposition...).

Et j'ai du présent remis copie au(à la) susnommé(e) ainsi qu'il est dit au Procès-verbal rédigé sur l'original.

S O U S T O U T E S R E S E R V E S
Coût provisoire :
EMOLUMENT 4,50 COPIE 1,37
Total H.T. : 5,87 Total T.V.A. : 1,15 Total T.T.C. : 7,02




De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)

Il a fallu que je complète l'adresse de mon frère, décidemment, ils n'aiment pas trop la divulguer, dans ce Palais.


De Who dares wins (qui ose gagne)


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Suite : 0030 Rendez-vous dans la cour
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mercredi 25 avril 2007

024 Départ de la course aux lapins

0026 Départ de la course aux lapins (Beatrice's appointments)
Mardi 2 octobre 2007
Je me préparais pour le rendez-vous que Me Béatrice Zareczky-Weinberg m'avait donné par téléphone : rendez-vous aujourd'hui à 11h au 17 rue de Montreuil, Paris XII.
Je l'avais félicité pour le choix de l'heure, la dernière fois, j'avais rendez-vous à 9h30, elle était venue à 10h45. Je lui ai quand même demandé si je pouvais venir à 12h15. Non, c'était à 11h, pour de vrai.

A 10h15, mon téléphone portable me transmet la voix très pressée de BZW. Dans la confusion de cette voix précipitée, comme paniquée, je devine que le rendez-vous est annulé, sera reporté, ne vous inquiétez pas, on m'appelle sur une autre ligne, vous savez... puis coupure de la communication.
Effectivement, quelques jours plus tard, je reçois une lettre :



Béatrice Zareczky Weinberg
Avocat à la Cour

17 rue de Montreuil Tél. : 01 43 40 78 67
75011 Paris Fax : 01 43 70 53 64
Paris, le 5 octobre 2007

Affaire: HENIN/MP

Monsieur

Je reviens vers vous suite à notre entretien téléphonique et vous prie une nouvelle fois de bien vouloir excuser l'annulation de notre rendez-vous.

Etant en province toute la semaine prochaine pour raisons professionnelles, je vous propose que nous fixions un nouvel entretien à partir du 26 octobre 2007.

Je vous remercie de bien vouloir prendre contact avec mon cabinet afin que nous le fixions à une date à notre mutuelle convenance.

Restant dans cette attente,


Je vous prie de me croire,
Votre bien dévouée.

Amitiés socialistes...
Béatrice Zareczky Weinberg
Avocat à la Cour
[énorme signature]
Palais D.899
Membre d'une Association agrée, acceptant à ce titre le règlement des honoraires par chèque.



En fait d'absence « la semaine prochaine », je n'ai eu aucun problème pour lui téléphoner à réception de cette lettre pour convenir d'un rendez-vous le 26 octobre 2007 à 14h.
Le 26, elle m'a rappelé pour reporter le rendez-vous à 15h au lieu de 14h.
Et le 26 octobre, vous n'allez pas me croire, elle était bien à son rendez-vous. Pour qu'elle ne puisse pas dire que le dossier est « dans les couloirs », j'étais passé au labyrinthe du Palais-des-Affaires-Juridiques-pour-Riches-et-Puissants, prendre la copie du jugement.

Je lui remets la copie sans réclamer ma part d'honoraires, elle n'arrêtait pas de griller cigarette sur cigarette tout en téléphonant sans arrêt.

Toutefois, entre deux coups de fil, au moment où je m'apprêtais moi-même à l'appeler pour lui signaler ma présence dans son bureau, elle m'annonce qu'il vaut mieux convenir d'un autre rendez-vous, elle a trop de « prisonniers » à traiter ce jour.

Elle me rappellera. Moi aussi.

J'ai pu arriver à temps à mon restaurant.
Le soir, j'avais une réunion Désirs d'Avenir, sujet « démocratie participative ». C'était du temps où j'y croyais.
Dans un tout autre uunivers parallèle, nous étions en pleine préparation de la campagne municipale. Par exemple, nous avions voté le 18 pour « choisir » notre maire, au local.
Il y avait un bulletin pour « élire » la maire : une enveloppe et un bulletin Michèle Blumenthal pour le XIIème, une autre enveloppe et un bulletin « Delanoë » pour « choisir » le maire de Paris.
Il fallait mettre le bon bulletin dans l'enveloppe, et ne pas se tromper d'urne : une pour les votes du maire de Paris (ils n'ont pas osé marquer « Delanoë »), une pour Blumenthal le/la maire du XIIème.

Pour l'élaboration de la liste municipale, les noms sont choisis par une commission justement bien nommée "Ad Hoc"... faudra qu'on m'explique. Il existerait une commission Ad Hoc, dont la composittion est secrète.
J'ai compris que le militant n'est bon qu'à faire la claque, distribuer des tracts, coller des affiches, démarcher avec une panoplie d'argumentaires et vendre de moins en moins d'arguments socialistes, mais de plus en plus de « Blumenthal-Delanoë ».

J'ai demandé pourquoi on avait poussé le ridicule jusqu'à installer un isoloir. On m'a répondu qu'il fallait respecter la procédure, dans une élection !

J'ai répondu « Ah ! C'est une élection ? Garantie sans ballottage, d'accord, mais qui nécessite au moins des dizaines de ballots. »
Des ballots à trouver dans les rues avec nos tracts, puis à faire adhérer pour découvrir la démocratie façon cuisine interne du PS.
Très important, il faut être à jour de ses cotisations pour voter.
Il y avait donc une caisse pour se mettre en règle. Ouf !

En fumant une cigarette en-dehors du local, pendant le dépouillement (il y a des nuls !), j'ai entendu une clameur, des salves d'applaudissements.
Blumenthal venait d'être élue par les militants !
Ils respectent vraiment la procédure jusqu'au bout ! Mais il n'y avait pas de champagne.
Malgré les nombreux départs de militants dépités, j'ai mis du temps à comprendre pourquoi le PS existait encore : ceux qui partent sont remplacés par d'autres naïfs pleins d'illusions, avant d'être illusionnés.
Ceux qui restent depuis des années sont souvent les mêmes qui aiment montrer à leur collègue de bureau : « tu vois, je suis là, sur la photo, à côté de Delanoë ».
Ceux qui y passent leur vie finissent peut-être en haddock.

Voilà, à suivre...

De Who dares wins (qui ose gagne)


lundi 23 avril 2007

023 Consulter tu ne pourras

Consulter tu ne pourras

Greffe Pénal Paris, le 25 octobre 2007
de la Cour d'Appel
De Paris

Maître ZARECZKY WEINBERG
Avocat à la Cour
17 rue Montreuil

75011 PARIS

AFFAIRE Patrick HENIN C/ MP


Maître,

Pour faire suite à votre demande de consultation du dossier de la procédure, j'ai le regret de vous informer que l'affaire n'étant pas encore fixée à la Cour, il n'est pas possible de consulter ledit dossier.

Je vous prie d'agréer, Maître, l'assurance de ma considération distinguée.

[sceau]

De Who dares wins (qui ose gagne)

Bon, puisqu'elle ne peut pas récupérer ce foutu dossier, j'irais le chercher au labyrinthe du palais de la voix de la justice sélective. Au Palais de justice, quoi.
Ca ressemble à ça, et encore, il manque une dimension :


De Who dares wins (qui ose gagne)


Lorsque vous arrivez au bout de votre parcours, pour faire très couleur locale, on vous récuse avec sentence :

- c'est pas ici !


A suivre...

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dimanche 22 avril 2007

022 cash et cause font l'avocat

25 septembre 2007

J'ai découvert quelques jours après ce fameux 7 septembre 2007, que je n'avais plus de... découvert, à la banque. Ma mère m'avait effectivement versé 500€

Alors je me suis précipité chez l'avocate indiquée par la toute fraîchement élue députée Sandrine Mazetier : Me Béatrice Zareczky Weinberg.
Une avocat socialiste de ma section, que je n'avais jamais vu militer, de l'écurie Nouveau Parti Socialiste

Rendez-vous et arrivée le 14 septembre 2007 à 9h30, on me demande d'attendre qu'elle arrive. Jusqu'à 10h45

Elle fume cigarette sur cigarette, m'en offre une

- pas très conseillé pour moi, mais tant pis, merci. Maintenant que je vous ai expliqué l'affaire..

- oh ! Excusez-moi, j'avais oublié pour vos poumons..

- euh... merci, je fume encore un peu. Je ne sais toujours pas ce que mon frère a raconté comme conneries à mon sujet, mais je crois que le mieux c'est de raconter à mon tour qui il est vraiment : un criminel..

- vous voulez du café ?

- oui, merci. Un simple coup de fil à la CNAV des cadres, pour évaluer ce qu'il a volé au contribuable, comme chômeur floridien en plein business...
- bon, je vous explique. Dans ce cabinet, je dois facturer 1200€ payable en 2 fois, à l'ouverture du dossier et le solde à l'audience..
- j'ai 600€, en cash
- ...600€ en cash hors TVA, mais, et c'est la règle du cabinet, le solde avec TVA, soit 725€ environ. Je vous verrai plus tard, on a le temps, je vois ça pour juin 2008.
Il y a des problèmes relationnels aigus dans votre famille.
Je n'ai pas le dossier, comme on dit, il est "dans les couloirs" au Palais, mais on a le temps. Ils passent les prisonniers d'abord, vous passerez vers juin 2008
- vous aurez son relevé de carrière d'ici là
- elle est sous tutelle, votre mère ?

- pas du tout ! Et je ne réclame pas d'héritage, mais elle ne gère rien aux États-Unis, je ne veux pas en subir les conséquences plus tard avec ce genre de frère et soeur
- c'est un peu délirant, cette condamnation, trouver un travail pour un handicapé déclaré inapte au travail, trouver un logement, c'est n'importe quoi.
- heureux de vous l'entendre dire. Bon, on a le temps. On se verra peut-être en section PS.
- ah ! On ne mélange pas le PS et l'affaire ! On ne parle pas de ça en section !
- OK, je te tutoie dans ton bureau et te vouvoierai au local ! Bye.
Mon découvert augmenté de 100€, mais une avocat socialiste, vraiment de gauche : 600€ d'ouverture de dossier, cash. Le reste par chèque dans 10 mois..
Je pensais que cela ne serait pas un problème d'économiser pour le reste d'ici juin. Mais je ne réalisais pas alors l'impact qu'allait avoir ce trou de 600€ sur 900€ d'allocations
Sans compter la deuxième ligne ADSL que j'avais été obligé de louer pour pallier la coupure de Freebox pendant trois mois et 3 semaines, avec un contrat d'un an non résiliable
Mon cher frère commence à me coûter cher, rien que pour avoir la paix.
Ruiné mais tranquille. Rien de tel qu'une avocate aux convictions chevillées au corps pour abattre ce méchant suppôt de capitaliste étatique sans foi ni loi.
Surtout dans une affaire où rien ne tient debout.
Vous allez rire. Moi aussi.

Donc, à suivre, dans la joie...
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Suite : 0023 Consulter le dossier tu ne pourras
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samedi 21 avril 2007

021 Je suis effectivement condamné, merci maman

0001 Je suis effectivement condamné, merci maman


message 07/09/07 10:12
Re: je suis condamné
H. à Patrice

bonsoir Patrice,
Je reviens sur msn après quelques jours d'absence pour cause de déménagement.
Je ne t'ai pas oublié, j'espère que tout s'est bien passé aujourd'hui et que tu as eu gain de cause.
Je t'embrasse très fort, ton Amie, H.

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message 08/09/08 22:57
Re: Re: je suis condamné
Patrice à H.

On m'avait dit verbalement que c'était le 5, mais j'ai entendu le 7.
Je me suis présenté ce matin pour apprendre que j'avais été jugé le 5 septembre, par défaut, sans avoir reçu de convocation, sans mon avocat, pas venu : 6 mois de prison avec sursis, assortie de 2 ans de "mise à l'épreuve". Doit trouver un logement ! Du travail ! De plus, astreinte à suivre un traitement médical.
J'ai fait appel. Suite dans 5/6 mois.


Il est parfaitement possible d'interner abusivement quelqu'un en France. Que l'on ne vienne plus me dire le contraire, cela commence à me fatiguer.
Voilà, merci de ta pensée.


Quant à ma mère, qui n'a rien fait pour intervenir, donc aide mon frère et se contente de pleurer sur mon sort, je ne lui réponds plus au téléphone. Elle était là lors de l'agression de mon frère, merde, et les flics auraient classé l'affaire.
Elle n'est pas venue à la médiation, pour raconter les faits.
Elle est venue affolée chez moi, a ouvert la porte (elle a ma clef) cet après-midi, parce qu'elle croyait que l'on m'avait interné !

- oh ! Excuses-moi, je suis entrée, je croyais qu'ils t'avaient interné !

Elle pleurait réellement en disant cela. Peut-être qu'elle venait prendre ma brosse à dent, pour me l'apporter à l'hôpital psy, avec des oranges, jouer la mère éplorée et dévouée.

Après m'avoir laissé foutre dans la merde par la police et la justice d'un pays qui n'est même plus le sien, mais celui de Martin Bouygues, par petit pantin interposé (petit pantin = Sarkozy, dès fois qu'il lise ces lignes et ne pige pas).


Je lui ai dis qu'elle était complice, qu'elle n'a pas pris ma défense, et que maintenant je suis condamné.
Elle a lu ses propres accusations dans le jugement "... Patrice a sauté sur L'Innommable..."

- tu as lu ça ?

- mais je... j'n'ai jamais dis ça, mais c'est pas vrai ! (en sanglotant)

- c'est écrit. Je me doute qu'ils ont travesti tes propos...

- Oh ! Quand il a vu que j'avais pas grand-chose à raconter, il a vite terminé avec moi.

- mais tu l'as signé !

- je viens de te donner 500€ à ta banque..,

- du fric, du fric ! Y a que ça que tu comprennes ! Je m'en fous de ton fric, c'est une vrai mère que je veux ! Pas une insensée ! Tu vas faire rectifier ce faux témoignage !
Je devrais t'attaquer pour faux témoignages, même si tous les flics de France affirment le contraire pour sauver leurs copains ripoux (et qui viennent de rendre service à un serviteur zélé de Bouygues, en plus) !
Elle pleurait. J'étais sidéré.

Mais j'étais vraiment en colère, et bouleversé en même temps. Curieux mélange de sensations que l'on n'a pas l'habitude de ressentir en même temps, contradictoires par nature.

Ce n'est plus ma mère, cette personne. C'est quelqu'un que je ne comprends tellement plus, que je la ressens comme une étrangère.
Je crois que ma mère vieillit, n'est plus capable de gérer sa vie. Il faut dire que L'Innommable lui mène une vie infernale, avec ses conneries.

De colère, je lui ai dit que c'était dangereux pour moi de la fréquenter, en lui portant un gâteau d'anniversaire, par exemple, de ne plus me téléphoner ni venir chez moi.

- rends-moi mes clefs et va-t-en !
Dans le couloir, en larmes, elle marmonnait "...je t'ai mis 500€... ouh là là ! J'avais peur que tu sois enfermé..."
Je n'ai pas attendu qu'elle ait son ascenseur, j'ai claqué ma porte, le coeur envahi d'un mélange de pitié et de dégoût. L'estomac noué par le chagrin.

L'Innommable ne voulait pas que ma mère et moi nous fréquentions, il a obtenu ce qu'il voulait. Sa mère est en ruine et moi internable à souhait.

Cela fait une peine immense que de renoncer à voir sa mère, que j'aime beaucoup, pour son humour, sa personnalité... Je n'ai pas envie de décrire cela.

Mais elle est dangereuse, et je fuis les double-jeux.
Je n'aurais jamais cru que je perdrai ma mère de cette façon : non pas en nous quittant, mais en me prouvant qu'elle ne pouvait plus être ma mère. En n'étant plus elle-même.


Alors, quelles qu'en soient les raisons, que je sois ou qu'elle soit abjecte, ou folle, je ne sais plus où je vais trouver de la beauté ou de l'amour dans ce monde dirigé par l'argent.


Au fait, félicitations, toute neuve et récente Grand-Mère !

Patrice Hénin


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J'ai découvert quelques jours après que je n'avais plus de... découvert, à la banque. Ma mère m'avait effectivement versé 500€.
Alors je me suis précipité chez l'avocate indiquée par la toute fraîchement élue députée Sandrine Mazetier : Me Béatrice Zareczky Weinberg. Une avocat socialiste de l'écurie Nouveau Parti Socialiste.

Mon découvert augmenté de 100€, mais une avocat socialiste, vraiment de gauche : 600€ d'ouverture de dossier, cash. Le reste par chèque à l'audience,

- ... avec TVA, soit 725€ environ. Je vous verrai plus tard, on a le temps, je vois ça pour juin 2008.

Nous étions fin septembre 2007.

Ruiné mais tranquille. Rien de tel qu'une avocate aux convictions chevillées au corps pour abattre ce méchant suppôt de capitaliste étatique sans foi ni loi.

Vous allez rire. Moi un peu moins.

Donc, à suivre...
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Suite : 0022 Cash et cause font l'avocat
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vendredi 20 avril 2007

020 Tribunal Grandement Inspiré

page n° 1
Ministère Public c/ HENIN Extrait des minutes du greffe du Tribunal de Grande Instance de Paris 16° Ch.

République française
Au nom du Peuple français


Tribunal de Grande Instance de Paris
16eme chambre/2


N° d'affaire : 0618408076 Jugement du : 5 septembre 2007 n° : 3

NATURE DES INFRACTIONS : VIOLENCE AVEC USAGE OU MENACE D'UNE ARME SANS INCAPACITE,

TRIBUNAL SAISI PAR : Citation à la requête du procureur de la République remise à personne le 18 avril 2007.

PERSONNE POURSUIVIE :

Nom : HENIN
Prénoms : Patrice
Né le : 04 juillet 1949 Age : 56 ans au moment des faits
A : DAKAR, SENEGAL
Fils de : Gilbert HENIN
Et de : Renée ROYER
Nationalité : française
Domicile : 29 rue des Meuniers (porte 28) 75012 PARIS
Situation emploi : sans emploi
Situation familiale : célibataire

situation pénale : libre
Comparution : non comparant.

PARTIE CIVILE :

Nom : H. J.
Domicile : 861 Bonita Drive Winterpark
FLORIDE (ETATS-UNIS)

Comparution : non comparant, représenté par Me N. avocat au barreau de Versailles

Page n° 2
PROCEDURE D'AUDIENCE

Patrice HENIN est prévenu :

d'avoir à Paris en tout cas sur le territoire national, le 23 avril 2006 et depuis temps non prescrit, volontairement commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail personnel, sur la personne de Monsieur H. J., avec cette circonstance que les faits ont été commis avec usage ou menace d'une arme, en l'espèce un tazer et un parapluie, faits prévus par ART.222-13 AL.1,132-75 C. PENAL. et réprimés par ART.222-13 AL.1, ART.222-44, ART.222-45, ART.222-47 AL.1 C. PENAL,

L'affaire a été appelée, successivement, aux audiences du :
- 23 mai 2007, pour première audience au fond et renvoyée avant dire droit, pour expertise,
- et ce jour, pour prononcé.

En l'absence de comparution de Patrice HENIN, ayant eu connaissance de la date d'audience, il y lieu de statuer par jugement contradictoire à signifier à son égard, par application des dispositions de l'article 410 du code de procédure pénale.

Les débats ont été tenus en audience publique.

Le président a donné connaissance des faits motivant la poursuite.

Me N. avocat au barreau de Versailles, au nom de J. H., partie civile, a été entendu, après dépôt de conclusions visées par le président et le greffier, en ses demandes et plaidoirie.

Le ministère public a été entendu en ses réquisitions.

Le greffier a tenu note du déroulement des débats.

Le tribunal, après en avoir délibéré, a statué en ces termes.

MOTIFS

SUR L'ACTION PUBLIQUE :

J. H., venu avec sa femme et son fils des Etats-Unis pour l'anniversaire de sa mère âgée de 77 ans, était le 23 avril 2006 dans le hall de l'immeuble de sa mère, 57 boulevard Poniatowski à Paris 12ème lorsqu'il s'était trouvé par hasard en face de son frère Patrice avec lequel il entretenait une relation conflictuelle depuis de nombreuses années.

Page 3
J. H. avait aussitôt été agressé par son frère avec un parapluie, qu'il avait réussi à écarter de son visage, puis à l'aide d'un tazer. Pour éviter d'être atteint par le tazer et se protéger, il s'était emparé d'un vélo d'enfant qui se trouvait là. Un voisin avait tenté de s'interposer et avait appelé les services de police.

J. H. déposait plainte pour un coup reçu à l'épaule où il venait de recevoir une injection contre l'arthrite. Il ne se déplaçait pas aux UMJ (Urgences Médico-Judiciaires).

La mère des deux protagonistes déclarait avoir été surprise de trouver son fils Patrice, qu'elle n'avait pas invité, dans la cour de son immeuble. Elle précisait qu'elle avait vu Patrice sauter sur L'Innommable. Elle les avait vus s'empoigner sans voir si des coups avaient été échangés. Elle confirmait la mésentente profonde des deux frères.

Le témoin qui était intervenu pour tenter de séparer les deux frères affirmait qu'il avait Patrice HENIN, très agerssif, tenter de toucher J. H. à l'aide de son tazer.

de son côté, Patrice HENIN reconnaissait s'en être pris à son frère avec son tazer pour l'impressionner mais seulement après que ce dernier lui ait donné une gifle, entraînant la chute de ses lunettes, ce qu'aucun témoin n'a confirmé.
Constatant plus tard des hématomes sur son corps, il se présentait aux UMJ qui relevaient des hématomes et des plaies au thorax et aux deux cuisses compatibles avec le fait qu'il ait été repoussé par son frère à l'aide d'un vélo d'enfant.

Une expertise psychologique de Patrice HENIN était ordonnée à l'audience du 23 mai 2007 qui concluait à des anomalies mentales pouvant entraîner une certaine dangerosité et précisait qu'au moment des faits, l'intéressé était atteint d'un trouble psychique ayant altéré son discernement et entravé le contrôle de ses actes.

Patrice HENIN ne se présentait pas à l'audience.

Ainsi, il ressort des éléments du dossier que les faits de violences avec arme sont parfaitement caractérisés.

Il sera retenu dans les liens de la prévention et, compte tenu des faits et de la personnalité du prévenu, condamné à 6 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve sur une durée de 2 ans avec les obligations 1°, 2° et 3° de l'article 132-45 du Code pénal.

Le tribunal ordonne la confiscation des scellés.

SUR L'ACTION CIVILE :

J. H., par son conseil, a déclaré à la barre se constituer partie civile et a sollicité du Tribunal la condamnation de Patrice HENIN à lui payer la somme de 23 017,23 dollars, soit 17 000 euros en remboursement des frais médicaux exposés la suite des faits en date du 23 avril 2006 visés à la prévention.

Page 4
Il expose qu'il avait reçu un coup à l'épaule et demande la réparation de dommages consécutifs à ce coup.

Or, J. H. a affirmé avoir, le 23 avril 2006, ressenti une douleur à l'épaule parce qu'il venait de recevoir une injection contre l'arthrite.

Par ailleurs, J. H. ne s'est jamais rendu aux UMJ pour faire constater ses blessures.

Enfin, il ressort des pièces jointes par son conseil que J. H. avait déjà subi une visite médicale aux Etats-Unis le 14 avril 2006, avant les faits reprochés.

Dans ces conditions, dès lors que le lien entre les faits reprochés et le dommage dont il est demandé réparation n'est pas suffisamment caractérisé, il y a lieu de débouter la partie civile de ses demandes.

PAR CES MOTIFS

Le tribunal statuant publiquement, en matière correctionnelle, en premier ressort et par jugement contradictoire à signifier article 410 du CPP à l'encontre de patrice HENIN, prévenu, et par jugement contradictoire à l'égard de J. H., partie civile,

SUR L'ACTION PUBLIQUE :

DECLARE Patrice HENIN COUPABLE pour les faits qualifiés de :

VIOLENCE AVEC USAGE OU MENACE D'UNE ARME SANS INCAPACITE, faits commis le 23 avril et depuis temps non prescrit, à PARIS en tout cas sur le territoire national.

Vu les articles susvisés :

CONDAMNE Patrice HENIN à 6 mois d'emprisonnement.

Vu les articles 132-40, 132-41 et 132-42 du Code pénal :

DIT qu'il sera SURSIS totalement, à l'éxécution de cette peine, AVEC MISE A L'EPREUVE dans les conditions prévues par les articles 132-43 et 132-44 de ce même code.

FIXE le délai d'épreuve à 2 ans.


Vu l'article 132-45 1° du code pénal :

OBLIGE Patrice HENIN à suivre un enseignement ou une formation professionnelle ou exercer une activité professionnelle.

Page 5
Vu l'article 132.45 2° du Code pénal :

OBLIGE Patrice HENIN à établir sa résidence en un lieu déterminé.

Vu l'article 132-45 3° du code pénal :

OBLIGE Patrice HENIN à se soumettre à des mesures d'examen, de contrôle, de traitement ou de soins médicaux, même sous le régime de l'hospitalisation.

Vu les articles susvisés; à titre de peine complémentaire :

ORDONNE A L'ENCONTRE DE Patrice HENIN LA CONFISCATION des scellés.

° ° °

La présente décision est assujettie à un droit fixe de procédure d'un montant de QUATRE-VINGT-DIX EUROS – (90 euros) dont est redevable Patrice HENIN.

° ° °

SUR L'ACTION CIVILE :

DECLARE recevable, en la forme, la constitution civile de J. H.

DEBOUTE J. H. de sa demande.

Selon les dispositions des articles 398 et 398-1 du code de procédure pénale

A l'audience du 5 septembre 2007, 9 heures, 16eme chambre/2, le tribunal était composé de :

Président : MME. Anne-Marie BEAUGUION vice-présidente

Ministère Public : MME. Véronique DEGERMANN vice-procureur de la République

Greffier : MME. Charlotte GALANT greffier

LE GREFFIER LE PRESIDENT
(signature) (signature)

pour expédition certifiée conforme
Le Greffier en Chef
(sceau-signature)

Appel :
du prévenu le : 7/9/07
du M. Public du : 7/8/07





Voilà, le feuilleton "je te ferai interner le moment venu" est terminé, mon frère peut se frotter les mains, il pourra me souffler ma part d'héritage, d'ici là on m'aura soigné pour me faire oublier mon nom.

Mais il y a l'appel, puis la Cour Européenne des Droits de l'Homme, les médias, mes frileuses relations politiques, pleins de gens qui ne voient aucune bonne raison de se révolter pour une seule victime.
Pourtant, la justice est l'affaire de tous.

Cela me fait penser à ce poème très connu :

"Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Martin Niemöller"


Accepter que ce genre d'affaire où policiers, médiatrice, juges, avocats s'en donnent à coeur joie en toute impunité, et depuis le récit dans mon blog, au vu et au sus de tous mes lecteurs, c'est accepter l'injustice.
C'est grave.

Pour moi (au moins un !), c'est inaceptable. Vous me direz, il y a de quoi. Je m'amuse...

A suivre, donc...


De Who dares wins (qui ose gagne)


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mercredi 18 avril 2007

018 Débrouilles-toi avec l'aide qui t'a été refusée

Je n'ai jamais reçu de nouvelles de Me Philippe Miro, à part le courriel de sa secrétaire m'enjoignant de me rendre à la convocation de l'experte psychiatre pour y être déclaré dangereux.
Quant à mes coups de fil, impossible de joindre cet avocat, "toujours en réunion", ou "au Palais", bref, j'ai compris que les bouygueux et leur allié (vous remarquerez l'usage du mode singulier) étaient passés par là.
Alors, j'ai insisté auprès de la nouvelle députée Sandrine Mazetier pour qu'elle me conseille un avocat socialiste.
En février 2007, j'avais déjà remis une enveloppe à Mme la maire Michèle Blumenthal (Paris XII) concernant mes déboires avec le commissariat sis à cent mètres de sa mairie.
De même, j'avais suffisamment exposé les faits au sein de ma section socialiste, entre "camarades", jamais officiellement.
Sandrine Mazetier avait fini par comprendre de quoi il s'agissait. Je n'arrêtait pas d'insister pour qu'elle me trouve un avocat socialiste, incorruptible SVP !
Au bout de quelques mois, d'une voix hésitante et lasse, la réponse vint : "Me Béatrice Zareczky Weinberg" !
Je contacte cet avocat providentiel aussitôt, voici sa réponse par courriel :


From: Béatrice Weinberg
Sent: lundi 25 juin 2007 10:41

To: Patrice
Subject: RE : patrice hénin vs. Jerome Hénin (sic question majuscules)
Monsieur,
Je comprends totalement vos difficultés financières mais suis dans l'impossibilité d'assurer la défense de vos intérêts sans le versement de la provision sollicitée.
En conséquence, je mets dans l'immédiat votre dossier de côté et vous remercie de me tenir informée.
Comme je vous l'ai indiqué vos difficultés financières vous permettent d'être défendu par l'un de mes Confrères au titre de l'aide juridictionnelle.
En conséquence, je vous invite à faire le nécessaire si vous n'étiez pas en mesure d'ici septembre de travailler avec mon Cabinet.
Je vous prie de me croire,
Votre bien dévouée.
Béatrice Zareczky Weinberg
Avocat à la Cour



Je lui avais pourtant dit que l'aide juridictionnelle m'avait été refusée en novembre 2006.
Je note qu'elle accorde un soin particulier à l'emploi des majuscules (Confrères, Cabinet, Jerome Henin, patrice hénin...).
Je pensais cette affaire facilement gagnable, contre un bouygueux, l'occasion d'exprimer ses convictions dans la joie et l'allégresse, et donc de prendre mon affaire gratuitement. Après la victoire, j'aurais été généreux.
Avec une socialiste NPS (Nouveau Parti Socialiste, motion Benoît Hamon) comme elle, les bouygueux n'avaient aucune chance.
D'ailleurs, le PS est la terreur des capitalistes, l'histoire le prouve, et mon directeur général bouygueux a évolué avec brio de 1986 à 1993 en France mittérrandienne.
Ce détail a son importance pour comprendre ce manque d'engouement du PS et PC à défendre l'indépendance de la justice. Et moi en passant.

A suivre...


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


mardi 17 avril 2007

017 Nouvelle convocation pour constat de dangerosité

Nouvelle convocation :
"Docteur Marie-Elisabeth MEYER-BUISAN
Psychiatre des Hôpitaux
Expert près la Cour d’Appel de Paris
Agréée par la Cour de Cassation

Centre médico-psychologique
6 rue Picot 75116
Tèl. : 06 09 65 13 92
Paris, le 15/06/07

Monsieur,
Le Juge de la 16ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, m’a demandé de vous examiner.

Pour cela je vous propose un second rendez-vous à l’adresse indiquée ci-dessus le vendredi 6 Juillet 2007 à 11h30 que je vous serais très obligée de bien vouloir confirmer le plus rapidement possible au 06 09 XX XX XX, en me laissant un numéro de téléphone où je puisse vous joindre.

Il est important que vous m’apportiez tous les documents médicaux vous concernant.
Si vous ne souhaitez pas venir à cet examen, veuillez, s’il vous plaît, me le faire savoir par écrit et dans les meilleurs délais, afin que je puisse en référer au Magistrat.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mes salutations dévouées."



La phrase "Si vous ne souhaitez pas venir…, afin que je puisse en référer au Magistrat." est nouvelle, par rapport à la première convocation pour le vendredi 15 juin.

A noter que ce Centre médico-psychologique est une antenne "extra-hospitalière" de l'hôpital Sainte-Anne.
Ce sera donc à Sainte-Anne, pour l'internement !

Ce rendez-vous à 11h30 ne me convient pas du tout. Ce n'est pas parce qu'un petit frère décide à 7500 Km de là, de me faire interner que je vais chambouler mes horaires.
Je mange tous les jours de 12h00 à 13h00 dans le même restaurant. Puis il me faut une bonne heure de métro pour me rendre du XIIème dans le XVIème.

Je lui ai donc téléphoné "dans les meilleurs délais" sur son portable et lui lai aissé un message en lui indiquant mon numéro de téléphone fixe, pour un rendez-vous l'après-midi à partir de 15h00.

De retour du restaurant, je trouve un message sur mon répondeur qui me demande de la rappeler.
Rendez-vous est fixé pour le lundi 9 juillet à 15h30.

J'apprécie sa compréhension et sa disponibilté.
J'irai.
Il faudra raconter ça.



De Who dares wins (qui ose gagne)

lundi 16 avril 2007

016 Convocation à l'examen du Permis de Dangerosité

0016 Convocation à l'examen du Permis de Dangerosité



Docteur Marie-Elisabeth Meyer-Buisan PARIS, le 04/06/07

Psychiatre des Hôpitaux
Expert près la Cour d'Appel de Paris
Agréé par la Cour de Cassation
Centre médico-psychologique
6 rue Picot 75116 Paris
Tèl. : 06 09 65 13 92

Métro : Victor Hugo
A partir de la place Victor Hugo, lieu de sortie du métro, prendre l'avenue BUGEAUD, La rue PICOT esr la 2ème rue sur la droite dans cette avenue.

Monsieur,
Le Juge de la 16ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, m'a demandé de vous examiner.
Pour cela je vous propose un rendez-vous à l'adresse ci-dessus le vendredi 15 juin 2007 à 14h que je vous serais très obligée de bien vouloir confirmer le plus rapidement possible au 06 09 65 13 92, en me laissant un numéro de téléphone où je puisse vous joindre.
Il est important que vous m'apportiez tous les documents médicaux vous concernant.
Recevez, Monsieur, l'assurance de mes salutations dévouées,

[signature]



Mon premier réflexe est de téléphoner non pas au numéro de portable indiqué, mais au numéro fixe de ce bureau, trouvé par Internet. Je découvre en passant que ce "Centre médico-légiste" est une annexe de l'hôpital Ste-Anne. Je confirme le rendez-vous.

Mon deuxième réflexe, après avoir réalisé qu'il s'agissait du dernier week-end de la campagne législative, est de me consacrer à mon boulot : tractage, boîtage, métros, marchés, etc.
Alors le jour dit, 15 juin, je milite comme un fou le vendredi et le samedi, et tiens mon rôle d'assesseur le dimanche au bureau de vote.
Non seulement je n'annule pas le rendez-vous, mais je téléphone pour lui confirmer que je viendrai !
Je ne respecte pas ce genre de psychiatre qui établit des diagnostics sur commande. Il est certain que si je vais à cette convocation, j'en sortirai avec une tare quelconque destinée à me faire interner, puisque tel est le souhait de mon frère bouygueux.
Il me semblait plus important, justement, de lutter contre cet establishment. Et je me demandais si je devais pas faire le parcours complet de ce calvaire, et laisser cett psychiatre "agréée" me "tarer". Et j'étais curieux de savoir comment elle s'y prendrait, pour transformer un être doux et gentil comme moi en terreur ambulante.

Mais la veille de l'élection, pas de temps à perdre.
Et puis, cette campagne était agréable, on sentait une majorité derrière nous dans ce brave peuple du XIIème arrondissement, et la candidate Sandrine Mazetier était une candidate de conviction (DSK, hélas), pugnace, intelligente, jeune, moderne et bien au fait de ses dossiers.
Notre présence attirait des sourires, on était loin des réactions du type "vade retro, ségonnasse !" de la campagne présidentielle.
Le 17 juin au soir, à la mairie, c'est l'ivresse de la victoire.
Le candidat UMP "copain de Sarkozy" Arno Klasfeld, l'avocat à roulettes, fait son dernier trait d'esprit à la TV en déclarant : "Oui, je suis ba ba ba ba battu... je reviendrai... c'est une longue histoire d'amour...".
Chez les socialistes , cris de joie, "c'est une victoire his-to-rique ! Le XIIème était à droite depuis cinq...! ante...! ans !"
Oui, mais Sarko est là pour 5 ans. Avec une majorité parlementaire.
Enfin, en toute fierté, nous avons quand même "libéré" le XIIème !
A suivre...

De Who dares wins (qui ose gagne)


015 Avocat plein de ressources pour victime sans ressources

0016 Un avocat plein de ressources pour victime sans ressources

Donc, il me fallait trouver un avocat, un vrai, capable de dire que c'est le blessé qui est la victime, et bien le millionnaire indemne l'agresseur. En 2 jours, sans argent.

Le fait d'être victime et innocent ne suffit pas. Il faut payer quelqu'un, suffisamment cher pour que ce soit crédible.

Au cours de mes visites chez ma mère, je lui avait raconté l'esbroufe du commis choisi d'office, son goût pour poser un lapin en me donnant rendez-vous le jour de l'ascension (17 mai 2007) :

- il m'a donné un autre rendez-vous, demain à 18h. La veille du procès. Je n'irai pas, il passerait une nuit blanche à étudier le dossier. Il prétend pouvoir faire reporter le procès. Je n'irai même pas à son rendez-vous. C'est au métro Château-Rouge. Je le verrai à l'audience pour lui dire de se taire et de me laisser parler. Et puis, cette station de métro, Château-Rouge, je la connais ! Elle est unique à Paris !
- ??
- il est impossible d'en sortir ! Tu entres dans n'importe quelle station de métro dans Paris, confiant, pour sortir à Château-Rouge. Mais une fois arrivé, impossible de sortir ! Les gens du coin entrent par les portes automatiques de sortie, en file ininterrompues pour qu'elles ne se referment pas. Et puis, les escaliers du métro commencent à me poser des problèmes, je suis hors d'haleine.
Ma mère n'arrêtait pas de me répéter depuis quelques jours de prendre un avocat : "prends le mien, d'avocat, il te connaît. Je l'ai eu au téléphone cette semaine", le tout servi d'un ton dramatique, vu l'urgence.
- tu me le payes ? C'est mille ou mille deux cents euros... (alors là, lui parler d'argent à débourser pour rien, simplement pour sauver ma tête des affres d'un traitement pharmaco-psychiatrique destiné à me réduire à l'état de légume bien-heureux avec son nom en pendentif... libéré de mes envies de meurtre...)
- Ah ! Tu te débrouilleras ! Mais téléphone-lui, il te faut un avocat, vite !
- il faut du fric, ça leur donne le sens de la justice...
- écoute, téléphone lui de ma part, ce soir ! Tu me le promets ?! Je l'ai déjà appelé.
Aussitôt dit, aussitôt rentré chez moi ! Nous sommes le lundi 21 mai 2007, de retour chez moi, soit 10 minutes après l'injonction de ma mère, j'avais Me Philippe Miro au téléphone. Un bon point, pas de filtrage.
- je n'ai pas du tout confiance en cet avocat, Me Augustin Kemadjou, il prétends pouvoir faire reporter l'audience la veille au soir.
- c'est impossible, il vous faut un certificat médical, pas d'autre solution.
- génial ! Je vais justement voir mon médecin demain, je ne sais pas si c'est une conséquence de ce procès, mais j'ai la courante ! je n'ose plus sortir, ça me prends sans prévenir. Ca doit être le stress !
Je pourrai scanner l'arrêt maladie et vous l'envoyer par courriel. Votre adresse courriel ?

- OK, vous m'envoyez ça demain. C'est quelle chambre ?
- la 16ème chambre correctionnelle, mercredi 23 à 9h. Ma mère est d'accord pour vous payer. Vous verrez ça avec elle.
Puis je prends rendez-vous avec le médecin pour le lendemain à 16h30.
Après avoir passé la fin d'après-midi chez le toubib, il était trop tard pour téléphoner à Me Miro.
Je lui envoie le certificat par courriel, comme prévu, heureux d'avoir de quoi soulager cette courante.
Je me posais des questions. Pas sur l'avocat, mais sur ma mère qui ne m'avait pas dit clairement qu'elle le paierai.
De peur que l'avocat ne vienne pas, je décide d'aller à l'audience porter moi-même le certificat médical. Une occasion de rencontrer Me Miro et faire sa connaissance, faire le point.
Ou de ne pas le rencontrer, et donc de savoir à qui j'ai affaire.
Ou de rencontrer Me Kemadjou ET Me Miro, et de découvrir lequel arrivera à convaincre l'autre de son incompétence totale et de son désir d'ignorer ce dossier en béton bouygueux.
23 mai 2007. Le procès.
8h30. Une longue queue de touristes pour visiter la Sainte-Chapelle, une deuxième queue aussi longue pour aller se faire condamner. Les deux avec entrée gratuite.
9h. Presque personne devant cette belle et immense porte (fermée, le débutant culotté que je suis a vérifié) qui conduit en principe à une porte de prison, à moins d'être riche et de payer suffisamment pour entretenir tout ce petit monde en robes noires.
9h10. Toujours pas de Me Miro. La dernière fois que je l'avais rencontré, avec mes parents, c'était en 1996 ! Ceux qui étaient déjà là commençaient à être de plus en plus nombreux, et je craignais que la porte ne s'ouvre pour commencer les mises en boîtes, ou fourgons cellulaires.
9h12. Je me décide à trouver le secrétariat de cette chambre pour remettre le certificat et partir.
Je me renseigne, un flic étonné m'indique la bonne porte, discrète, celle-là. J'apprends au passage que le secrétariat s'appelle "greffe". Je frappe, j'entre, et comme souvent, je surprends :

- je suis Patrice Hénin, convoqué à 9h, voici un certificat médical qui explique que je ne devrais pas être là !
- ?? Hénin. Ah, oui...
- vous savez où sont les toilettes, au cas où...
- vous pouvez attendre un moment ? On vous fait passer en premier. C'est que... ça coûte des sous...
- quoi, des sous ? Je crois que je peux attendre, c'est peut-être les médicaments qui commencent à agir, mais je dois rentrer chez moi.
- on passe un mot à la présidente, vous passez en premier. Où est votre avocat ?
- vous devez le savoir, Me Kemadjou...
- allez-y, c'est ouvert.
Je retourne devant l'entrée, sans oublier de me faire expliquer où étaient les toilettes, j'obtiens la description plutôt malaisée à comprendre d'un labyrinthe avec sortie vers lieux d'aisance, sûrement impossible à trouver.
Devant la porte de cette 16ème chambre (correctionnelle, rien que ça), beaucoup de monde, les uns en noir, les autres aux idées noires, mais toujours fermée.
J'aperçois Me Miro !
7 ans de plus, l'air pas très réveillé, cherchant un visage qu'il n'a pas vu depuis 7 ans. Il semble se reconnaître et me reconnaître dans cette démarche.
Heureux de constater qu'il est de confiance, je lui explique avec excuses que n'ayant pas reçu d'accusé de réception de sa part, j'ai donné le certificat au greffe, qui a insisté pour que je reste, pour je ne sais quelle raison. On passe en premier...

- vous n'avez pas beaucoup confiance dans les avocats !
- non.
9h25. L'immense porte s'ouvre jusqu'au ciel. Enthousiastes, les enrobés et leurs malfrats entrent et s'installent.
La juge, haut perchée, appelle mon affaire en premier. Me Miro se présente, en se frottant les yeux. Je culpabilisais (comme il se doit), de l'avoir entraîné dans cette sombre affaire à une heure si matinale.
Il écoute la juge, qui prononce le renvoi "contradictoire", en précisant qu'il n'y aura donc (?) pas de convocation écrite, avec jugement par défaut en cas d'absence, puisqu'il s'agit d'un renvoi CONTRADICTOIRE.
Je m'étais installé sur un banc (d'accusé ou de robeux, c'est kif-kif), mais je me suis levé, avancé et présenté, pour pouvoir entendre.

- ah ! Vous êtes là ?!
- oui, mais je dois partir immédiatement, je suis malade...
Miro s'énerve et me dit de me taire :
- vous avez fait appel à moi, c'est moi qui parle à la juge !

- bon...
Puis il remercie la juge et s'éloigne vers la sortie. Pourtant, la juge continue de parler :
- vous serez convoqué pour un examen psychiatrique avant le renvoi au 7 septembre. Je signale à l'avocat de L'Innommable, Me N., que Me Miro défend M. Hénin Patrice...
J'ai entendu le 7, il fallait entendre le 5 ! Je n'avais pas envie de sourire, voilà, ce "je te ferai interner le moment venu" se vérifie dans les décisions judiciaires ! Une expertise psychiatrique décidée à l'avance, sans procès et sans entendre la moindre parole d'avocat. Que des baillements.
Pourtant je souris en voyant Me Miro revenir se poster à la barre, en pensant fortement "heureusement que je suis là, finalement, pour écouter à défaut de parler".

Puis nous sortons, laissant le ridicule de cette justice aux méchants prévenus suivants.
- vous trouvez ça normal de décider d'un examen psy alors qu'il n'y a pas eu d'audience ?
- vous aviez quand même un taser, vous menaciez tout le monde...
- je n'ai jamais vu de taser de ma vie. Un taser c'est pour les flics américains, pour tirer à distance. La matraque, il faut toucher l'agresseur qui vous saute dessus. J'avais une matraque électrique que j'ai été obligé de sortir de ma poche sans m'en servir. Alors il m'a frappé avec un vélo qui traînait, sans la matraque, un Stun Gun si vous préférez, il m'aurait tout simplement cassé la gueule. Et interdire à ma mère de me voir ! Il est fou de haine, mon frère. C'est un malade. Tellement que les juges vont finir par s'apercevoir que c'est lui qu'il faut soigner. Je rentre chez moi, ma mère vous appellera pour les honoraires.
- c'est votre mère qui vous paye l'avocat, en plus !
- elle ne vous a rien dit ? Bon, cela fait quand même 4 mois pour préparer la défense, ou plutôt la contre-attaque. Tout est bidon dans cette affaire, c'est une machination de mon frère pour me faire interner, c'est fou. Mais ça ne tient pas debout. Il y a même un témoin qui raconte des conneries, d'après ce que m'a lu la médiatrice, Mme Guyot. La médiatrice m'a lu un témoignage qui est pure fiction ! Bon, à bientôt Maître. Et merci d'être venu. On se téléphone pour un rendez-vous !
- au revoir, M. Hénin.

J'ai oublié de lui demander pourquoi l'avocat de mon ex-directeur général bouygueux, Me N, ne s'était pas dérangé. Savait-il que l'audience serait reportée, que je sois présent ou pas ? Il aurait dû être là pour représenter mon cher frère. Bizarre.
Et Me Kemadjou a brillé par son absence.

Enfin, j'ai un avocat qui travaille pendant les jours ouvrables, de confiance, mais je ne comprenais pas ce "... votre mère...vous paye l'avocat, en plus !"


A suivre...