samedi 21 avril 2007

021 Je suis effectivement condamné, merci maman

0001 Je suis effectivement condamné, merci maman


message 07/09/07 10:12
Re: je suis condamné
H. à Patrice

bonsoir Patrice,
Je reviens sur msn après quelques jours d'absence pour cause de déménagement.
Je ne t'ai pas oublié, j'espère que tout s'est bien passé aujourd'hui et que tu as eu gain de cause.
Je t'embrasse très fort, ton Amie, H.

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message 08/09/08 22:57
Re: Re: je suis condamné
Patrice à H.

On m'avait dit verbalement que c'était le 5, mais j'ai entendu le 7.
Je me suis présenté ce matin pour apprendre que j'avais été jugé le 5 septembre, par défaut, sans avoir reçu de convocation, sans mon avocat, pas venu : 6 mois de prison avec sursis, assortie de 2 ans de "mise à l'épreuve". Doit trouver un logement ! Du travail ! De plus, astreinte à suivre un traitement médical.
J'ai fait appel. Suite dans 5/6 mois.


Il est parfaitement possible d'interner abusivement quelqu'un en France. Que l'on ne vienne plus me dire le contraire, cela commence à me fatiguer.
Voilà, merci de ta pensée.


Quant à ma mère, qui n'a rien fait pour intervenir, donc aide mon frère et se contente de pleurer sur mon sort, je ne lui réponds plus au téléphone. Elle était là lors de l'agression de mon frère, merde, et les flics auraient classé l'affaire.
Elle n'est pas venue à la médiation, pour raconter les faits.
Elle est venue affolée chez moi, a ouvert la porte (elle a ma clef) cet après-midi, parce qu'elle croyait que l'on m'avait interné !

- oh ! Excuses-moi, je suis entrée, je croyais qu'ils t'avaient interné !

Elle pleurait réellement en disant cela. Peut-être qu'elle venait prendre ma brosse à dent, pour me l'apporter à l'hôpital psy, avec des oranges, jouer la mère éplorée et dévouée.

Après m'avoir laissé foutre dans la merde par la police et la justice d'un pays qui n'est même plus le sien, mais celui de Martin Bouygues, par petit pantin interposé (petit pantin = Sarkozy, dès fois qu'il lise ces lignes et ne pige pas).


Je lui ai dis qu'elle était complice, qu'elle n'a pas pris ma défense, et que maintenant je suis condamné.
Elle a lu ses propres accusations dans le jugement "... Patrice a sauté sur L'Innommable..."

- tu as lu ça ?

- mais je... j'n'ai jamais dis ça, mais c'est pas vrai ! (en sanglotant)

- c'est écrit. Je me doute qu'ils ont travesti tes propos...

- Oh ! Quand il a vu que j'avais pas grand-chose à raconter, il a vite terminé avec moi.

- mais tu l'as signé !

- je viens de te donner 500€ à ta banque..,

- du fric, du fric ! Y a que ça que tu comprennes ! Je m'en fous de ton fric, c'est une vrai mère que je veux ! Pas une insensée ! Tu vas faire rectifier ce faux témoignage !
Je devrais t'attaquer pour faux témoignages, même si tous les flics de France affirment le contraire pour sauver leurs copains ripoux (et qui viennent de rendre service à un serviteur zélé de Bouygues, en plus) !
Elle pleurait. J'étais sidéré.

Mais j'étais vraiment en colère, et bouleversé en même temps. Curieux mélange de sensations que l'on n'a pas l'habitude de ressentir en même temps, contradictoires par nature.

Ce n'est plus ma mère, cette personne. C'est quelqu'un que je ne comprends tellement plus, que je la ressens comme une étrangère.
Je crois que ma mère vieillit, n'est plus capable de gérer sa vie. Il faut dire que L'Innommable lui mène une vie infernale, avec ses conneries.

De colère, je lui ai dit que c'était dangereux pour moi de la fréquenter, en lui portant un gâteau d'anniversaire, par exemple, de ne plus me téléphoner ni venir chez moi.

- rends-moi mes clefs et va-t-en !
Dans le couloir, en larmes, elle marmonnait "...je t'ai mis 500€... ouh là là ! J'avais peur que tu sois enfermé..."
Je n'ai pas attendu qu'elle ait son ascenseur, j'ai claqué ma porte, le coeur envahi d'un mélange de pitié et de dégoût. L'estomac noué par le chagrin.

L'Innommable ne voulait pas que ma mère et moi nous fréquentions, il a obtenu ce qu'il voulait. Sa mère est en ruine et moi internable à souhait.

Cela fait une peine immense que de renoncer à voir sa mère, que j'aime beaucoup, pour son humour, sa personnalité... Je n'ai pas envie de décrire cela.

Mais elle est dangereuse, et je fuis les double-jeux.
Je n'aurais jamais cru que je perdrai ma mère de cette façon : non pas en nous quittant, mais en me prouvant qu'elle ne pouvait plus être ma mère. En n'étant plus elle-même.


Alors, quelles qu'en soient les raisons, que je sois ou qu'elle soit abjecte, ou folle, je ne sais plus où je vais trouver de la beauté ou de l'amour dans ce monde dirigé par l'argent.


Au fait, félicitations, toute neuve et récente Grand-Mère !

Patrice Hénin


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J'ai découvert quelques jours après que je n'avais plus de... découvert, à la banque. Ma mère m'avait effectivement versé 500€.
Alors je me suis précipité chez l'avocate indiquée par la toute fraîchement élue députée Sandrine Mazetier : Me Béatrice Zareczky Weinberg. Une avocat socialiste de l'écurie Nouveau Parti Socialiste.

Mon découvert augmenté de 100€, mais une avocat socialiste, vraiment de gauche : 600€ d'ouverture de dossier, cash. Le reste par chèque à l'audience,

- ... avec TVA, soit 725€ environ. Je vous verrai plus tard, on a le temps, je vois ça pour juin 2008.

Nous étions fin septembre 2007.

Ruiné mais tranquille. Rien de tel qu'une avocate aux convictions chevillées au corps pour abattre ce méchant suppôt de capitaliste étatique sans foi ni loi.

Vous allez rire. Moi un peu moins.

Donc, à suivre...
ooooOoooo
Suite : 0022 Cash et cause font l'avocat
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