dimanche 6 janvier 2008

006 Péril en la demeure

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Le manuscrit complet (mise à jour mensuelle) du blog est téléchargeable en livre PDF ici  :
ooooOoooo

Péril en la demeure
Mardi 26 juillet 2011

Le titre vient de cette déjà ancienne expression, "le péril jaune", parce que je pensais à tout ce que j'avais appris ces derniers jours. Ce n'est plus du passé, il y a péril en nos demeures, maintenant.

Une ancienne petite amie de Floride m'a retrouvé dans Facebook et je lui ai téléphoné pendant 1h30 la nuit de samedi. Elle m'a appris que les chinois achetaient tous les ports américains, que la retraite allait passer à 70 ans...

Elle a tout compris sur mon incroyable histoire et veut se lancer dans la traduction de mon blog. Comme elle ne connaît pas le français, il faut qu'elle utilise les traducteurs électroniques, mais elle n'arrivera jamais à traduire les jeux de mots, les références à l'actualité française, il faudra que je lui mâche le travail, je n'ai pas le temps encore.

Je suis maintenant persuadé que les pays émergents, dont la Chine, veulent exporter leurs excédents de population et "acheter" tout ce qui est leur est vital en-dehors de leurs frontières.
Il n'y a donc pas uniquement que le port du Pyrée ou les terres rizicoles africaines. Tout fait ventre.
De plus, les révolutions ou guerres civiles, la destruction des états doivent les arranger. Il n'y a plus de Belgique, de Grèce, la France est au bord de l'explosion. Le reste de l'Europe à l'avenant.

J'avais rendez-vous cet après-midi au Val de Grâce, en neurologie.
La salle d'attente, c'est quelques chaises dans un renfoncement du couloir. 4-5 personnes attendaient.

Tiens, arrive Martine Aubry qui s'assied à quelque chaises de moi. Je me lève et lui dis "bonjour, madame Aubry", en lui tendant ma carte. Je rajoute en m'assaillant "vous me connaissez déjà, d'ailleurs je vous ai écrit"
- oh vous savez, je ne lis pas toutes les lettres
- on vous a forcément montré ma lettre, sinon vous la trouverez dans l'article "Nuit qui blêmit". C'est l'aube, l'espoir qui se lève. Et qui fait blêmir les vampires.

Silence de salle d'attente. Puis :
- j'ai fait un cauchemar, je vous raconte :
on faisait un immense banquet, qui dure quelques jours.
Ça sonne à la porte, on se pousse en festoyant. La sonnette sonne à nouveau, on se pousse encore en riant. La sonnette sonne encore. Une fois entré, dans ce cauchemar, personne ne voulait ou ne pouvait sortir, impossible. Cela sonne encore, les premiers convives commencent à s'engueuler "mais qui les a invité, c'est toi, ou toi ?"

Cela sonne encore, la cuisine tombe en panne de gaz. L'ambiance tourne au vinaigre, personne ne peut sortir. Cela sonne encore, ça entre, la cuisine n'assure plus. La sonnette sonne encore, c'est déjà la bagarre générale, on se dispute les restes.
Puis dans le chaos général, la porte cède, les derniers arrivants s'engouffrent. Comme il ne reste plus rien, tout le monde fini par s'entre-tuer. Plus personne n'arrive.
Je me réveille brusquement, j'allume mon téléviseur, mais je vois la même chose aux infos.

- vous n'avez pas une histoire plus drôle ?

- mais c'est notre histoire à tous. La table, la cuisine, sa gazinière sont la planète et ses ressources, ceux qui arrivent sans arrêt sont ceux dont la population explose, qui étouffent dans leurs maisons, comme la Chine, les Indes, l'Afrique... Si cela continue, tout le monde sera mort de faim, il faut que tous les gouvernements s'entendent avant qu'il n'y ait plus personne !

L'invasion n'est qu'une solution temporaire.

Après, ils iront où, sur la Lune ?

La cuisine finira par ne plus servir, les vampires milliardaires le savent, et veulent simplement finir en beauté, achètent de l'or et des chiens. Pour eux, le monde s’arrête le jour de leur mort, ça leur suffit, de presser le citron.
Certains arrivent à la porte avec leurs chiens policiers, se font ouvrir la porte en criant "police", et se jettent sur les derniers meilleurs morceaux, jetant quelques os à leurs chiens.
Mais à la fin, les chiens aussi, affamés, dévorent leurs maîtres.

Oh bien sûr, il y en a qui se réfugient sous les tables, d'autres qui se cachent pour prier "dieu nous punit de nos péchés..."

mais j'ai aussi écrit quelques histoires drôles, comme celle intitulée "T'as fait tes devoirs, Ibrahim, avant d'aller jouer ?". C'était pour moquer cette idée de Sarkozy de faire "adopter" aux élèves de CM2 un enfant juif gazé pendant la guerre. Mais Sarkozy ne fait plus rire personne depuis qu'il a perdu le pouvoir en 2009.

Silence général.

Alors je lui demande "ce n'est pas fini, votre œil ?"
- Oh, des mauvaises langues ont raconté que c'était un crayon pour me maquiller... Je suis venu voir mon père.
- il y a beaucoup de mauvaises langues en politique.

Je n'ai pas eu la présence d'esprit, lorsqu'elle m'a demandé si je n'avais pas une histoire plus drôle, de lui parler de celle du retraité condamné à fournir des justificatifs d'emploi tous les mois, pendant 2 ans. Du locataire condamné à fournir des justificatifs de recherche de logement. De l'handicapé condamné à faire soigner sa dangerosité prouvée par des faux en écriture publique, une fausse expertise psychiatrique. C'est le même homme, mais ce n'est pas drôle, parce que c'est une histoire vraie.

Voilà pour la salle d'attente. Maintenant quelques réflexions.

Il y a des solutions humaines qui pourraient aider à résoudre ces problèmes avant qu'il ne soit trop tard :
- que les pays qui ont des ressources naturelles les réservent d'abord à leur population, puis exportent les excédents en premier, impérativement, aux pays qui acceptent de prendre des mesures pour faire baisser leur population. ceux qui ne prennent pas de mesures devront se débrouiller.
Un organisme de contrôle international (l'ONU?) doit gérer les rapports productions – besoins d'après ces rations d'efforts de réduction démographique.

Ce n'est pas l'excédent de population qu'il faut exporter, ni le fruit d'un travail obtenu par l'importation des richesses des autres.
Le Zimbawe, par exemple, est l'un des plus gros producteurs de cuivre au monde, pas une rondelle de cuivre n'est fabriquée chez eux. Il faut les équiper, ils auront du travail chez eux, donc une monnaie crédible et exporteront leurs excédents de cuivre ET leurs rondelles. Globalement moins de transport pour la planète. Dans le cas du Zimbabwe, pas d'émigration économique ni de pillage.

Ceux qui pensent encore en termes financiers et me demandent "mais qui va financer ces usines de rondelles, comment vont-ils payer les intérêts ?", je leur réponds que la réduction ou stabilisation de la population permet de sauver la planète, pour tous, ce qui n'a pas de prix. Et c'est ça, notre intérêt.

Il faut donc un organisme de contrôle des échanges, plus que du change, non financier, mais fondé sur la note de décroissance démographique et des besoins, pas des profits.
Il faut que chaque pays batte sa propre monnaie, reflétant son économie réelle.

- que l'humanité soit cloisonnée en ses états, et que chaque état fasse son recensement, choisisse sa propre méthode de décroissance démographique. Il faut encore un organisme international pour cela, de contrôle démographique.

La libre circulation des personnes peut redevenir libre entre les pays qui ont une démographie en décroissance ou stabilisée. Il faut éliminer tout racisme.

La France et la Chine, les Indes, l'Afrique, sont en croissance démographique, mal placés pour le droit à l'importation des ressources naturelles, en droit de refuser les immigrations, à plus forte raison massives.
Mais dès que la Chine (1340 millions de bouches) annonce qu'elle est passée à 1339 au lieu de 1341, elle récupère son droit à l'importation de ce qui est disponible ailleurs.

- Chaque état doit calculer un ratio population / ressources eau-nourriture-énergie.
Le ratio de la surface cultivable nécessaire par habitant, (http://www.igapura.org/nouvellepage4.htm) la quantité d'eau, d'énergie, mers, forêts et abris nécessaire pour chaque être humain. En calculant au plus bas, vu l'échauffement actuel !

Que le BRIC demande sa monnaie me semble plus que justifié économiquement, le dollar ne repose plus sur des ressources naturelles ou humaines.
On ne trouve plus aucun artisan aux Etats-Unis depuis plus d'un demi siècle, ils ne savent même plus fabriquer de chaussures. La fameuse marque "New Balance" (http://www.newbalance.com/usa/#/made-in-usa) qui se targue d'être 100% "made in USA" importe ses semelles outre-mer !

Tout se trouve au Brésil, Russie (énergie), aux Indes, en Chine (les bras), Turquie, Afrique du Sud, Lybie, Vénézuela...

L'euro est une création artificielle voulue par les derniers milliardaires occidentaux, qui ne repose que sur l'impérialisme, pour vampiriser les peuples européens de leurs derniers deniers.
Les institutions européennes ne servent qu'à cela, les peuples le réalisent : 6€ le café à Athènes.

Nous avons pillé l'Afrique, les Amérindiens, il nous faut maintenant réapprendre à sauver nos agricultures, et éviter de les laisser piller.
Mais je ne peux accepter d'assister à la destruction de nos civilisations construites pendnat des millènaires se faire balayer en deux décennies.
Mon système ne peut promettre que le maintien d'une économie de survie pour les anciens pays dits "développés. Le gaspillage, c'est fini.
Si vous voulez acheter le dernier modèle de téléphone portable, attendez que le vôtre soit HS, par exemple. Il faut fabriquer "durable", au lieu de fabriquer "jetable" pour revendre au plus vite pour la plus grande joie des vampires.

Rien de ceci n'est possible sans l'élimination radicale de la corruption, au niveau mondial.

Je suis farouchement opposé à la peine de mort, parce que toutes les études ont montré partout, tout le temps, que cela ne dissuade pas un cinglé homicide.

Au contraire, après un viol, par exemple, ce malade sera enclin à tuer sa victime, pour éliminer un témoignage. A découper le corps en morceaux, pour éliminer les traces. Mais avant la pulsion de crime, le tueur n'a pas de freins.
Le plus frénétique des "serial-killer" ne fera qu'une dizaine de victimes avant d'être neutralisé. La dissuasion ne marche absolument pas, toutes statistiques des pays qui ont instaurés la peine de mort le prouvent.

En revanche, ceux qui préparent à l'avance des crimes de vol à grande échelle, qui corrompent, doivent craindre la peine de mort.
C'est un frein radical aussi bien pour ceux qui corrompent que ceux qui acceptent de participer. Les corrupteurs auront du mal à trouver des corrompus acceptant un tel risque. Et la corruption fait infiniment plus de victimes qu'un "serial-killer". Elle peut détruire des familles, des pays entiers.
La planète.

Aujourd'hui, c'est la corruption qui est mondialisée, pas l'économie.
Celle qui économise les ressources et les guerres, la planète et les hommes doit être instaurée au plus vite, chaque jour compte.

Patrice Hénin

1 commentaire:

  1. Écrit en Janvier 2008, cela n'a pas trop vieilli.
    Je ne suis pas totalement convaincu par l'aspect démographique, car nous avons des moyens de productions énormes. Bien utilisés (sans gaspillage, sans consommation forcée, sans sabotage) il y a largement de quoi faire vivre et nourrir tout le monde.

    L'esclavage humain réalisé par les détenteur du capital peut être vu comme un moyen de régulation par le banquier cynique, mais il n'en est rien, car la dégradation des conditions de vie renforce au contraire l'instinct de survie.

    La volonté de contrôle politique des peuples est à mon avis la clef de la perversion du système consumériste : forcer à consommer, pour forcer à travailler, pour tenir les peuples par le salaire.

    La consommation artificiellement entretenue par la dégradation de la qualité et la gestion de l'obsolescence ne recherche que cela : nous tuer au travail, un travail bien souvent fictif qui ne rassure pas sur l'avenir, et rend la blague de la cuisine très crédible par contre :)

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