0006 Urgences Médico-Judiciaires
Allez ! On y retourne.
Où ça ? Eh ! Bien ! Au commissariat de police du XIIème, au 80 avenue Daumesnil. La routine, quoi !
C'est là où ma famille fête les anniversaires, depuis peu.
6h du matin sous la douche. A quelle heure ils changent leurs équipes, les flics ? 6h ? 7h ? Je suis sûrement déjà en retard.
Ça me brûle sur le thorax, au niveau du sternum.
Du sang mêlé au savon du gant de toilette ! Ah ! Oui ! J'ai reçu des tas de coups de vélo hier soir, et je viens de rouvrir une plaie au thorax. Chose rare quand je prends ma douche, je m'inspecte le corps. Je suis surpris par la taille des larges taches noires qui ornent mes cuisses.
L'Innommable qui s'est déchaîné à coups de pieds et de vélo en cherchant à frapper mes parties.
Je me rince plus vite que prévu, enfile mes vêtements sans attendre leurs ombres, et fonce au commissariat pour récupérer mes papiers, ma carte bleue et bien entendu pour faire constater les coups.
Le cymbalé de service, hier soir, m'avait demandé si je voulais consulter un médecin légiste et j'avais refusé, puisque je n'avais pas mal. Mais vu la façon dont cela a tourné, je n'ai même pas eu la copie de ma plainte.
Arrivé au commissariat, je récupère mon petit porte-carte mais ils ne veulent rien savoir pour les marques de coups : vous dépendez du commissariat 30 rue Hénard, allez chez eux, de toute façon ils n'auront le dossier que demain... En mode slogan : ce n'est plus ici, c'est pas encore là-bas. En résumé : "c'est nulle part".
Rue Hénard, j'alerte l'hôtesse d'accueil pour faire constater les marques de coups. Un officier apparaît à une porte, très sérieux, impavide, inexpressif, et commence par me dire d'un ton neutre et atone : "vous n'allez pas faire une déposition tous les jours."
Alors je lui montre mon thorax en soulevant polo et chemise, et malgré la présence de l'hôtesse, je baisse et remonte mon pantalon en un clin d'oeil : "Vous voulez attendre que ça s'efface !?!".
Le policier et l'hôtesse ont eu l'air surpris, par ce geste et les traces de coups.
Très sérieux, impavide, sans expression particulière, le flic me dit de son ton monocorde et sans intonations d'aller à l'Hôtel-Dieu, me donne l'adresse :
- 1 place du Parvis Notre-Dame, c'est ouvert 24h/24, 7jours/7. Vous me ramènerez le constat.
- euh... Vous vous appelez comment ?
- Lieutenant M.
Tiens, ils ont des grades militaires, maintenant ?
Et me voilà aux Urgences Médico-Judiciaires. Il a fallu que je me renseigne pour trouver le service. C'est fou le nombre de personnes , toutes affairées dans cet Hôtel, mais sans savoir où elles sont ! Et encore moins où moi je vais !
Je finis par trouver le service et j'attends mon tour avec les cognés du lundi matin.
Une docteur m'examine, puis rédige le constat :
"...Hôtel-Dieu, 0610728, je, soussigné Dr Aurengo, certifie avoir examiné le 24 avril 06 à 14h, à l'Hôtel-Dieu sur réquisition de : Lt M.
Autorité requérante : SARI J 12 (illisible)
... une personne déclarant se nommer HENIN Patrice (peuvent pas écrire : M. Patrice Hénin ?)...
Disant avoir été victime de : coups le 23 avril 06 entre 16h et 17h dans la cour de l'immeuble Bd Poniatowski où habite sa mère. Il dit avoir reçu une gifle qui a fait voler ses lunettes. Puis dit s'être défendu avec un "stone gun" (décidément !) qui a arrêté son frère d'une décharge électrique (mais ce n'est pas exactement ce que j'ai dit ! ...Qui a fait claquer sa matraque électrique en l'air pour stopper son frère... ). Ce frère aurait, dit-il, saisi un vélo d'enfant posé dans la cour et lui aurait donné un coup sur le thorax (version allégée : j'ai reçu une flopée de coups pendant 6 minutes !)".
Il m'a fallu attendre la sortie pour lire ce rapport.
Mais on vous fait toujours signer les documents après coup, en vitesse, il y a d'autres tuméfiés qui attendent. (Tout est organisé pour se faire injustement avoir, en justice.)
"Se plaignant de :
- plaie thoracique antérieure
- plaies et hématomes des deux cuisses.
Avoir constaté :
- une plaie de la face antérieure du thorax pré sternale de 10cm de haut sur 3cm de large : abrasion ecchymotique
- un hématome de 10cm de large sur 8cm de haut de la partie moyenne de la face interne de la cuisse gauche; plaie superficielle à la partie centrale.
- une abrasion sur 15cm de large et 10cm de haut de la face antéro externe de la cuisse droite avec abrasion au centre
Antécédents pouvant interférer :
- pas d'antécédent susceptible d'interférer.
Conclusion :
- plaies superficielles, hématomes et ecchymoses compatibles avec les faits allégués
Les lésions constatées ce jour, justifient une Incapacité Totale de Travail (I.T.T.) de deux jours à compter des faits".
De retour au commissariat, j'étais presque heureux d'avoir enfin la preuve que mon frère les avait mené en bateau, et les flics n'aiment pas cela, en général.
Il est venu pour porter plainte pour absence de coups et blessures, et moi j'ai un constat de plaies, hématomes, et deux jours d'arrêt de travail en plus !
Lui n'a pas reçu de coups.
Mon pauvre frère s'est ridiculisé.
Mais de retour chez le lieutenant M, celui-ci ne semblait pas de mon avis. Il refuse de me donner copie de ma "plainte", ni de celle de L'Innommable, ni la déposition de ma mère.
- vous demanderez tout cela à votre avocat, quand l'affaire sera au parquet.
Retour chez moi.
Il faut que je lui téléphone, à cette chère mère qui va dans un commissariat sur ordre de son fils L'Innommable.
- pourquoi tu étais chez les flics, hier soir ?
- Oh ! C'est L'Innommable qui voulait que je porte plainte.
- quoi ! porter plainte ! De quoi ? C'est du délire ou quoi ?
- Oh ! Et puis, je vais la retirer ma plainte ! (sur le ton de la colère).
Je reconnais ma vrai mère, qui semble reprendre ses esprits et revenir à la raison.
- tu as déposé une plainte ?!
- j'en sais rien. Ils m'ont posé des questions, quant il a compris que je n'avais pas grand chose à dire, il n'a pas insisté, ça n'a pas duré longtemps.
- bon, je téléphone au commissariat, pour savoir !
Chez moi, je téléphone :
- qu'est ce qu'elle est venue faire, ma mère, au commissariat, hier soir, monsieur l'agent ? Elle ne sait même pas si elle a porté plainte ou fait une déposition, ou je ne sais quoi !
- euh... elle a toute sa tête, votre mère ?
- Ouuiii !
- je ne peux rien vous dire.
Un comble ! Je suis le seul a ne rien savoir, et pourtant je me sens concerné, un peu, quand même !
L'Innommable est retourné à ses escroqueries en Floride, chez lui.
Ma mère m'a avoué plus tard que l'Innommable était arrivé en France quelques jours avant ce fameux dimanche "de fête".
- il est tout de suite parti à Rouen. C'est drôle, chaque fois qu'il vient en France, il va là-bas.
- tu ne pouvais pas me le dire, qu'il était à Paris, dimanche, nom de dieu ! Vous ne m'auriez certainement pas vu. Et je n'aurais pas passé des heures à faire l'aller et retour entre des commissariats, un Hôtel-Dieu... Et si je comprends bien, il vient en France, souvent, et tu me le caches, encore !
Aux U.M.J., j'avais ramassé une brochure de "Paris, Aide aux Victimes : n'y pAnsez plus tout seul".
Je les appelle pour leur demander ce que je dois faire, surtout pour avoir copie des dépositions de maman, frérot...
Très sympathiques, ces gens, au 01 45 88 18 00. Je commençais à parler à des gens civilisés, une première depuis hier.
Ils m'expliquent et me conseillent de téléphoner régulièrement au commissariat (tous les 15 jours environ) pour savoir quand le dossier est transmis au Parquet.
- pourquoi ils ne le transmettent pas tout de suite ?
- ils ont une enquête à faire, avant.
Je me demandais bien sur quoi ils devaient enquêter, mais un commissariat doit enquêter, après tout, c'est son destin. Même si tout le monde se précipite chez eux pour leur raconter les coups imaginaires et / ou réels.
Au mois de juillet, l'hôtesse du commissariat me répond enfin que le dossier est au Parquet depuis le 21 juin (si j'ai bonne mémoire).
Pour moi, l'histoire est classée.
Il y aura une médiation, on me reprochera très certainement d'avoir une matraque électrique dans la poche.
Il faudra que j'explique que tout indiquait, depuis le décès de mon père, que mon frère L'Innommable était un danger physique pour moi.
Il interdit à ma mère de me fréquenter !
Et lui intime l'ordre de ne pas me signaler ses passages en France !
Or, nous nous fréquentons, ma chère mère et moi. Mes parents ont acheté un appartement à 6 minutes à pieds de chez moi, ce n'est pas un hasard.
Je trouve cette situation inadmissible, complètement folle.
Lorsque j'ai réalisé que ce type qui vit à 7 500 km de chez nous veut imposer sa loi dans le XIIème, cela a été le déclic qui m'a fait acheter ce "stun gun".
La perspective de me retrouver nez à nez avec ce voyageur incognito chez ma mère, de me faire exploser la figure, non.
Mais on m'a déjà prévenu que si j'explique ceci à un juge, cela serait considéré comme de la préméditation !
Pourtant, je le dis haut et fort : jamais je ne laisserai quiconque me dicter là où je dois aller et où je ne dois pas aller, surtout pas m'empêcher de voir ma mère ! Quitte à me battre. Et comme je ne fais pas le poids (58kg), handicapé sans souffle, et que j'ai horreur des yeux au beurre noir, le principe de précaution, et non pas la préméditation, m'ont incité à acheter pour la première fois de ma vie une arme d'auto-défense, en vente libre. Une électrique pour ne pas risquer d'achever mes poumons au gaz lacrymogène.
Jusqu'ici, mon feuilleton est une affaire privée, familiale.
Mais la suite du déroulement de ce feuilleton concerne l'absence de probité de plusieurs éléments policiers, avec son ministre de l'Intérieur, un dysfonctionnement de la justice, magistrats et même avocats, au service de l'ordre final établi. 2000 ans de tatonnements, avant d'arriver à cette civilisation impeccable.
Au service des riches et puissants. Tout simplement.
Parce que l'acharnement dont je vais faire l'objet dans les mois suivants, à me faire interner pour dangerosité, prouve simplement que mon frère a dû en faire beaucoup plus que je n'en sais, pour son sur-puissant copain Bouygues. Et que Bouygues est en fait l'un des véritables agent exécutif de notre République... euh... comment ça s'appelle, une telle République ?
J'attends toujours que le groupe Bouygues m'attaque en diffamation, au fait. Depuis un an que je blogue !
Cela les ennuie tant que ça, une enquête sérieuse ?
Allez ! On y retourne.
Où ça ? Eh ! Bien ! Au commissariat de police du XIIème, au 80 avenue Daumesnil. La routine, quoi !
C'est là où ma famille fête les anniversaires, depuis peu.
6h du matin sous la douche. A quelle heure ils changent leurs équipes, les flics ? 6h ? 7h ? Je suis sûrement déjà en retard.
Ça me brûle sur le thorax, au niveau du sternum.
Du sang mêlé au savon du gant de toilette ! Ah ! Oui ! J'ai reçu des tas de coups de vélo hier soir, et je viens de rouvrir une plaie au thorax. Chose rare quand je prends ma douche, je m'inspecte le corps. Je suis surpris par la taille des larges taches noires qui ornent mes cuisses.
L'Innommable qui s'est déchaîné à coups de pieds et de vélo en cherchant à frapper mes parties.
Je me rince plus vite que prévu, enfile mes vêtements sans attendre leurs ombres, et fonce au commissariat pour récupérer mes papiers, ma carte bleue et bien entendu pour faire constater les coups.
Le cymbalé de service, hier soir, m'avait demandé si je voulais consulter un médecin légiste et j'avais refusé, puisque je n'avais pas mal. Mais vu la façon dont cela a tourné, je n'ai même pas eu la copie de ma plainte.
Arrivé au commissariat, je récupère mon petit porte-carte mais ils ne veulent rien savoir pour les marques de coups : vous dépendez du commissariat 30 rue Hénard, allez chez eux, de toute façon ils n'auront le dossier que demain... En mode slogan : ce n'est plus ici, c'est pas encore là-bas. En résumé : "c'est nulle part".
Rue Hénard, j'alerte l'hôtesse d'accueil pour faire constater les marques de coups. Un officier apparaît à une porte, très sérieux, impavide, inexpressif, et commence par me dire d'un ton neutre et atone : "vous n'allez pas faire une déposition tous les jours."
Alors je lui montre mon thorax en soulevant polo et chemise, et malgré la présence de l'hôtesse, je baisse et remonte mon pantalon en un clin d'oeil : "Vous voulez attendre que ça s'efface !?!".
Le policier et l'hôtesse ont eu l'air surpris, par ce geste et les traces de coups.
Très sérieux, impavide, sans expression particulière, le flic me dit de son ton monocorde et sans intonations d'aller à l'Hôtel-Dieu, me donne l'adresse :
- 1 place du Parvis Notre-Dame, c'est ouvert 24h/24, 7jours/7. Vous me ramènerez le constat.
- euh... Vous vous appelez comment ?
- Lieutenant M.
Tiens, ils ont des grades militaires, maintenant ?
Et me voilà aux Urgences Médico-Judiciaires. Il a fallu que je me renseigne pour trouver le service. C'est fou le nombre de personnes , toutes affairées dans cet Hôtel, mais sans savoir où elles sont ! Et encore moins où moi je vais !
Je finis par trouver le service et j'attends mon tour avec les cognés du lundi matin.
Une docteur m'examine, puis rédige le constat :
"...Hôtel-Dieu, 0610728, je, soussigné Dr Aurengo, certifie avoir examiné le 24 avril 06 à 14h, à l'Hôtel-Dieu sur réquisition de : Lt M.
Autorité requérante : SARI J 12 (illisible)
... une personne déclarant se nommer HENIN Patrice (peuvent pas écrire : M. Patrice Hénin ?)...
Disant avoir été victime de : coups le 23 avril 06 entre 16h et 17h dans la cour de l'immeuble Bd Poniatowski où habite sa mère. Il dit avoir reçu une gifle qui a fait voler ses lunettes. Puis dit s'être défendu avec un "stone gun" (décidément !) qui a arrêté son frère d'une décharge électrique (mais ce n'est pas exactement ce que j'ai dit ! ...Qui a fait claquer sa matraque électrique en l'air pour stopper son frère... ). Ce frère aurait, dit-il, saisi un vélo d'enfant posé dans la cour et lui aurait donné un coup sur le thorax (version allégée : j'ai reçu une flopée de coups pendant 6 minutes !)".
Il m'a fallu attendre la sortie pour lire ce rapport.
Mais on vous fait toujours signer les documents après coup, en vitesse, il y a d'autres tuméfiés qui attendent. (Tout est organisé pour se faire injustement avoir, en justice.)
"Se plaignant de :
- plaie thoracique antérieure
- plaies et hématomes des deux cuisses.
Avoir constaté :
- une plaie de la face antérieure du thorax pré sternale de 10cm de haut sur 3cm de large : abrasion ecchymotique
- un hématome de 10cm de large sur 8cm de haut de la partie moyenne de la face interne de la cuisse gauche; plaie superficielle à la partie centrale.
- une abrasion sur 15cm de large et 10cm de haut de la face antéro externe de la cuisse droite avec abrasion au centre
Antécédents pouvant interférer :
- pas d'antécédent susceptible d'interférer.
Conclusion :
- plaies superficielles, hématomes et ecchymoses compatibles avec les faits allégués
Les lésions constatées ce jour, justifient une Incapacité Totale de Travail (I.T.T.) de deux jours à compter des faits".
De retour au commissariat, j'étais presque heureux d'avoir enfin la preuve que mon frère les avait mené en bateau, et les flics n'aiment pas cela, en général.
Il est venu pour porter plainte pour absence de coups et blessures, et moi j'ai un constat de plaies, hématomes, et deux jours d'arrêt de travail en plus !
Lui n'a pas reçu de coups.
Mon pauvre frère s'est ridiculisé.
Mais de retour chez le lieutenant M, celui-ci ne semblait pas de mon avis. Il refuse de me donner copie de ma "plainte", ni de celle de L'Innommable, ni la déposition de ma mère.
- vous demanderez tout cela à votre avocat, quand l'affaire sera au parquet.
Retour chez moi.
Il faut que je lui téléphone, à cette chère mère qui va dans un commissariat sur ordre de son fils L'Innommable.
- pourquoi tu étais chez les flics, hier soir ?
- Oh ! C'est L'Innommable qui voulait que je porte plainte.
- quoi ! porter plainte ! De quoi ? C'est du délire ou quoi ?
- Oh ! Et puis, je vais la retirer ma plainte ! (sur le ton de la colère).
Je reconnais ma vrai mère, qui semble reprendre ses esprits et revenir à la raison.
- tu as déposé une plainte ?!
- j'en sais rien. Ils m'ont posé des questions, quant il a compris que je n'avais pas grand chose à dire, il n'a pas insisté, ça n'a pas duré longtemps.
- bon, je téléphone au commissariat, pour savoir !
Chez moi, je téléphone :
- qu'est ce qu'elle est venue faire, ma mère, au commissariat, hier soir, monsieur l'agent ? Elle ne sait même pas si elle a porté plainte ou fait une déposition, ou je ne sais quoi !
- euh... elle a toute sa tête, votre mère ?
- Ouuiii !
- je ne peux rien vous dire.
Un comble ! Je suis le seul a ne rien savoir, et pourtant je me sens concerné, un peu, quand même !
L'Innommable est retourné à ses escroqueries en Floride, chez lui.
Ma mère m'a avoué plus tard que l'Innommable était arrivé en France quelques jours avant ce fameux dimanche "de fête".
- il est tout de suite parti à Rouen. C'est drôle, chaque fois qu'il vient en France, il va là-bas.
- tu ne pouvais pas me le dire, qu'il était à Paris, dimanche, nom de dieu ! Vous ne m'auriez certainement pas vu. Et je n'aurais pas passé des heures à faire l'aller et retour entre des commissariats, un Hôtel-Dieu... Et si je comprends bien, il vient en France, souvent, et tu me le caches, encore !
Aux U.M.J., j'avais ramassé une brochure de "Paris, Aide aux Victimes : n'y pAnsez plus tout seul".
Je les appelle pour leur demander ce que je dois faire, surtout pour avoir copie des dépositions de maman, frérot...
Très sympathiques, ces gens, au 01 45 88 18 00. Je commençais à parler à des gens civilisés, une première depuis hier.
Ils m'expliquent et me conseillent de téléphoner régulièrement au commissariat (tous les 15 jours environ) pour savoir quand le dossier est transmis au Parquet.
- pourquoi ils ne le transmettent pas tout de suite ?
- ils ont une enquête à faire, avant.
Je me demandais bien sur quoi ils devaient enquêter, mais un commissariat doit enquêter, après tout, c'est son destin. Même si tout le monde se précipite chez eux pour leur raconter les coups imaginaires et / ou réels.
Au mois de juillet, l'hôtesse du commissariat me répond enfin que le dossier est au Parquet depuis le 21 juin (si j'ai bonne mémoire).
Pour moi, l'histoire est classée.
Il y aura une médiation, on me reprochera très certainement d'avoir une matraque électrique dans la poche.
Il faudra que j'explique que tout indiquait, depuis le décès de mon père, que mon frère L'Innommable était un danger physique pour moi.
Il interdit à ma mère de me fréquenter !
Et lui intime l'ordre de ne pas me signaler ses passages en France !
Or, nous nous fréquentons, ma chère mère et moi. Mes parents ont acheté un appartement à 6 minutes à pieds de chez moi, ce n'est pas un hasard.
Je trouve cette situation inadmissible, complètement folle.
Lorsque j'ai réalisé que ce type qui vit à 7 500 km de chez nous veut imposer sa loi dans le XIIème, cela a été le déclic qui m'a fait acheter ce "stun gun".
La perspective de me retrouver nez à nez avec ce voyageur incognito chez ma mère, de me faire exploser la figure, non.
Mais on m'a déjà prévenu que si j'explique ceci à un juge, cela serait considéré comme de la préméditation !
Pourtant, je le dis haut et fort : jamais je ne laisserai quiconque me dicter là où je dois aller et où je ne dois pas aller, surtout pas m'empêcher de voir ma mère ! Quitte à me battre. Et comme je ne fais pas le poids (58kg), handicapé sans souffle, et que j'ai horreur des yeux au beurre noir, le principe de précaution, et non pas la préméditation, m'ont incité à acheter pour la première fois de ma vie une arme d'auto-défense, en vente libre. Une électrique pour ne pas risquer d'achever mes poumons au gaz lacrymogène.
Jusqu'ici, mon feuilleton est une affaire privée, familiale.
Mais la suite du déroulement de ce feuilleton concerne l'absence de probité de plusieurs éléments policiers, avec son ministre de l'Intérieur, un dysfonctionnement de la justice, magistrats et même avocats, au service de l'ordre final établi. 2000 ans de tatonnements, avant d'arriver à cette civilisation impeccable.
Au service des riches et puissants. Tout simplement.
Parce que l'acharnement dont je vais faire l'objet dans les mois suivants, à me faire interner pour dangerosité, prouve simplement que mon frère a dû en faire beaucoup plus que je n'en sais, pour son sur-puissant copain Bouygues. Et que Bouygues est en fait l'un des véritables agent exécutif de notre République... euh... comment ça s'appelle, une telle République ?
J'attends toujours que le groupe Bouygues m'attaque en diffamation, au fait. Depuis un an que je blogue !
Cela les ennuie tant que ça, une enquête sérieuse ?
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