jeudi 28 juin 2007

022 J'ai quitté le PS parce que je suis socialiste

Oui, cher J-J, j'ai passé deux mois (novembre 2008 à février 2009) au PG (Parti de Gauche) avant de le quitter en piquant une grosse colère. Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon doivent encore en être marris.

Mais ils ont réalisé leurs objectifs :
- dégager les militants dégouté du PS, radicaux, tout en les empêchant de rejoindre le NPA

- moucher Besancenot : je te tends la main... sachant très bien qu'il ne le prendrait pas, et ainsi le discréditer question rassemblement des gauches, lui coller l'étiquette de sectaire. A noter que Besancenot n'est plus d'aucune utilité pour les vampires, il fallait un Parti de gauche !


- requinquer le PCF moribond, dont le PS a besoin pour les élections, ils ont encore des fiefs séculaires.


- faire voter ces dégoûtés du PS, finalement, pour le PS, à travers ce Front de Gauche bidon


- faire élire Mélenchon au parlement européen (lui l'anti-européen !), c'est toujours 8000€ de gagné pour sa pomme, en remerciement de cette opération "Front de Gauche". Et passer à la télé tout le temps, c'est payé, ça aussi, on l'oublie souvent. Les huit mille euros sont étendus à quinze mille pour les assistants fiévreux.


- bloquer les adhésions au PG, les places étant réservées aux copains du "Pour une république Sociale", cela fait une rallonge de 6000€ pour les assistants parlementaires.
Ce qui explique l'absence totale de démocratie. L'astuce consiste d'ailleurs, aussi bien au PG qu'au NPA, à créer une "commission de démocratie interne", complètement bidon, et qui liste les réfractaires en les muselant, en les enfermant dans une commission obscure sans réel contact avec "l'interne" !


Cela faisait beaucoup pour un être épris de probité et de démocratie. Moi qui aime bien répéter "qu'il y a en chacun d'entre nous quelque chose que les autres n'ont pas", je ne pouvait supporter un tel mépris de l'individu.

Aucune démocratie au PG, l'arnaque la plus belle et réussie ! Pas con ce vieux routard du PS, ce Jean-Luc Mélenchon. Il n'a jamais fait que reprendre les bonnes vieilles recettes de la fabrication du NPA (Nouveau parti Anticapitaliste). Sauf que moi je subis une aventure, une machination judiciaire qui me permet de faire tomber les masques. Parce que ceux qui refusent de m'aider sont du mauvais côté de la barrière. J'ai exposé à trois reprises mon "problème" à Mélenchon.

Lors d'un meeting à l'AGEPA, consacré à la laïcité, mai 2008. Je lui ai parlé de l'interdiction de mon blog (le blogspirit.com), de ma condamnation ubuesque. Réponse : "ah bon ?", yeux étonnés, tout en s'éloignant rapidement.

Il avait cité dans son discours l'un des maîtres à penser du "choc des civilisations", Hutchinson. Lors du passage du micro dans la salle, je lui ai donc demandé de nous dire quelque mots du groupe de Bilderberg. Réponse : "je ne connais pas ce groupe, je ne sait pas de quoi tu parles !". Rires dans la salle, Alexis qui hoche la tête "ah ! Ce Patrice !", tout en passant le micro à quelqu'un d'autre. Je passe pour un idiot, mais des personnes sont venues me voir pour me demander ce qu'était ce groupe de Bilderberg. C'est à ce moment que j'ai commencé à me poser des questions sur ce Mélenchon, à me méfier.

Dans un restaurant chinois à Belleville, 200 militants du PS réunis : il nous a fait un discours pour réclamer l'union des "gauchistes" en une seule motion, avant le congrès de ce PS. L'idiot que j'étais s'est mis à scander "Mélenchon ! A raison !".

Comme quoi, en groupe, dans l'ambiance d'un meeting, on ne pense pas, on se laisse emporter par l'impression d'être aussi puissant que cette foule qui crie ce que vous criez ! Enivrant ! Comme dans une danse stupide, il suffit d'un meneur d'hommes.
Aujourd'hui je repense à ces foules qui acclamaient Hitler, bras levés. Prises individuellement, combien de ces personnes, perdues dans la foule, étaient vraiment nazis ? Aucune. Les vrais étaient au balcon, ou fumaient leurs cigares en écoutant les clameurs à la radio.

Lors du meeting de lancement du PG au gymnase de l'Ile Saint-Denis. ce jour_là, j'étais fou de joie. mais une organisation un peu trop impeccable, une abondance de matériel militant, foulards rouge sang, les inévitables urnes de dons, souscriptions (nous y voilà), et les récriminations contre une presse qui boude l'évènement.

Il m'a fallu du temps pour comprendre que les journalistes n'étaient d'aucune utilité pour la création d'un parti qui ne devait surtout pas faire d'adhérents, simplement canaliser la rancœur des déçus du PS.
A la fin du meeting de 3000 personnes, je pensais réellement qu'un nouveau parti était né, parfait, avec toutes les convictions dont je rêvais : du développement durable à la démocratie, du social sans nomenklatura communiste, sans les discours pré-mâchés du NPA et leur sectarisme. En entendant ravi :
"... nous sommes tous des écologistes, des anticapitalistes, des socialistes, des alternatifs...", j'étais, nous étions, heureux. 3 000 d'un coup, même.

Mais à la fin u meeting, Mélenchon se promenait comme un général Bonaparte sur le champ de bataille. je l'ai vu prendre la tête de maxime dans ses mains, puis la mienne; il nous parlait du "kairos", mot grec qui signifie "moment opportun", de la création de ce parti.
Cynisme. C'était nécessaire, en effet, de créer ce parti et d'isoler pour mieux les conduire, les berner, ces fâcheux radicaux du PS.
Je lui ai remis en mémoire mon "affaire", en me lançant dans une tirade pour qu'elle s'inscrive bien dans sa mémoire :
"au fait, jean-Luc, je te hais, je te déteste, honni, exècre, abomine, je ne peux plus te voir en peinture, ni même te sentir... je t'ai donné un dossier que tu as mis dans ta sacoche au restaurant chinois, en juin, ALORS !"

Croyez-vous qu'il se soit démonté ? Il m'a regardé avec des yeux ronds comme absent et s'est rapidement éloigné.
Le couperet venait de tomber sur sa probité, gisant à terre, au milieu de mes illusions.

Je me suis laissé avoir par Nicolas Dupont-Aignan, même topo, lui joue avec l'ombre du général de Gaulle, c'est à la mode, en ces temps d'inoccupation pour 5 millions de français.

Le 19 juin 2010, je vais au meeting de Dominique de Villepin, avec mes conditions cette fois : qu'il dénonce Sarkozy et demande son arrestation immédiate. Il a accepté de m'inviter, c'est déjà ça.

Pour le reste, il n'a pas déchiré sa carte de l'UMP.

Il n'a pas intérêt à remettre ça avec son CPE à la con ! Il obéissait aux ordres, lui aussi, d'accord, mais il va falloir lui faire son éducation populaire. Il est assez intelligent et instruit pour se réorienter vers le bien du peuple, façon de Gaulle, qui n'hésitait pas à faire appel aux communistes pour faire sa sécurité sociale (Ambroise Croizat). le Comité National de la résistance...
Il aime réellement la France et les français. Tous les français, précise-t-il. Du moins je l'espère, je suis devenu tellement méfiant.

Il faut absolument renverser cette dictature immonde avant que cela ne soit plus possible.
Après, on parlera salaires, retrait de l'Europe. DDV n'a pas pris position sur l'Europe, je vais le questionner là-dessus, voire le harceler.

Avec l'incroyable aventure qui m'arrive (mon frangin ami de Martin Bouygues qui a tous les pouvoirs), je dicte mes conditions.
Par exemple, NDA passe tout le temps à la télé, mais certains membres de son propre conseil national lui demande pourquoi il ne m'a défendu, moi et ma mère, veuve d'un héros français libre SAS !
Pas mal d'adhérents l'on quitté pour me suivre.

La vérité, probité, triomphe toujours.
Il faut reconstruire ce pays dont les syndicats, partis, associations (Ligue des Droits de l'Homme !), les institutions européennes, tout, absolument tout, est au service du pognon.
C'est simple. Trop simple pour les érudits de la gauche, ils en profitent.
Quant aux juges, avocats
!
tiens, je vais publier ma réponse à ton message dans mon blog !

Amitiés sincères
Patrice Hénin
29 rue des Meuniers
75012 Paris

PS : j'oubliais, le vrai danger qui explique tout : la surpopulation mondiale explosive

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