dimanche 10 juin 2007

004 à droite, gauche !

En lisant cette phrase dans le paragraphe "le social dans l'économie", extraite du texte "Pour une nouvelle cohérence économique et sociale", je me suis mis à la place d'un lecteur qui aurait lu cette phrase, sans savoir si elle est émane d'un politicien de droite, de gauche, ou d'un "centre" quelconque (il y a plusieurs milieux, depuis peu).

Je donne la réponse en commentaire de cette note, avec le lien vers le texte complet.

"Le social dans l'économie."

Ce qu'il nous faut finalement, ce n'est ni le social au mépris de l'économie, que la gauche a trop tendance à pratiquer lorsqu'elle croit pouvoir développer des politiques sociales en négligeant les conditions de leur financement, ni le social par l'économie, que la droite persiste à prôner parce qu'elle pense que, quand l'économie va, tout va."

Alors, politicien de gauche, droite ou centre(s) ?

4 commentaires:

  1. Mon analyse :

    Lorsqu'un électeur lit cela, après une quadruple baffe pour la gauche (quatre en gras), il pense que la plupart du temps, la gauche ignore les impératifs du marché, répète ses recettes éculées, s'illusionne, ne chiffre pas, ne sait pas ce qu'elle fait, en somme.

    Et à tout prendre, si la croissance le permettait, la dite droite pourrait faire du social, puisqu'elle le prône !

    Je doute de l'intérêt de la forme choisie de cette phrase, peu convaincante pour un électeur lambda indécis.

    Non, je ne suis pas trop bête, j'ai très bien compris le fond, "le social dans l'économie" : mais, après quelques truismes "si banlieusards à l'université, y a bon", il ne donne pas la recette pratique.

    Retour à la dictature du prolétariat version communiste pur et dur, alors ?
    Juste au cas où la droite serait bien un gang à se faire du fric, et dès que possible encore plus si elle pouvait avoir des machines à la place de ces emmerdeurs de salariés qui veulent toujours manger et ont le culot de vouloir être heureux ?

    Je ne critique pas, mais je ne suis pas convaincu, seulement inquiet.
    Nous vieillissons tous… dur de se refaire.

    Texte complet paru dans La lettre de socialisme & démocratie, 3 ruptures pour une refondation à gauche, par Dominique Strauss-Kahn :
    http://www.blogdsk.net/dsk/2007/06/pour_une_nouvel.html

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  2. On a tellement critiqué Ségo, depuis la bravitude jusqu'à ses jupes, taxée de bécassitude, que je ne vois pas l'intérêt d'une autocritique !

    Quand on pris la Bastille, c'est parce qu'il n'y avait plus de pouvoir digne de ce nom.
    DSK n'est plus de son temps, il doit nous apporter son apport, au FMI.
    Et je pense que Ségolène donne sa place à la gauche du PS, malgré les critiques de ceux-ci.

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  3. * Mon analyse :

    Lorsqu'un électeur lit cela, après une quadruple baffe pour la gauche (quatre en gras), il pense que la plupart du temps, la gauche ignore les impératifs du marché, répète ses recettes éculées, s'illusionne, ne chiffre pas, ne sait pas ce qu'elle fait, en somme.

    Et à tout prendre, si la croissance le permettait, la dite droite pourrait faire du social, puisqu'elle le prône !

    Je doute de l'intérêt de la forme choisie de cette phrase, peu convaincante pour un électeur lambda indécis.

    Non, je ne suis pas trop bête, j'ai très bien compris le fond, "le social dans l'économie" : mais, après quelques truismes "si banlieusards à l'université, y a bon", il ne donne pas la recette pratique.

    Retour à la dictature du prolétariat version communiste pur et dur, alors ?
    Juste au cas où la droite serait bien un gang à se faire du fric, et dès que possible encore plus si elle pouvait avoir des machines à la place de ces emmerdeurs de salariés qui veulent toujours manger et ont le culot de vouloir être heureux ?

    Je ne critique pas, mais je ne suis pas convaincu, seulement inquiet.
    Nous vieillissons tous… dur de se refaire.

    Texte complet paru dans La lettre de socialisme & démocratie, 3 ruptures pour une refondation à gauche, par Dominique Strauss-Kahn :
    http://www.blogdsk.net/dsk/2007/06/pour_une_nouvel.html

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  4. Fatrice le 02/07/2008 à 01h351 août 2009 à 01:16

    * Je suis passé voir ton blog, comme tu m'y avais invité. Pour ma part, je ne vois pas où est le problème dans ce passage, au contraire. Aux yeux de l'opinion, et surtout de la droite, gauche=dépense.

    Alors, plutôt que de faire l'autruche, comme l'a fait notre candidate au présidentielle, et de continuer à donner du grain à moudre à la droite pour qu'ils nous attaquent, autant crever l'abcès et dire que l'on est conscient du problème. Ca s'appelle l'autocritique (une notion inconnue de Royal) et je pense que ce serait un bon début de regarder les points négatifs qui collent à la gauche depuis des années, pour les corriger.

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