lundi 11 juin 2007

005 A. G. de la section P.S. Paris 12

Salle des Fêtes de la mairie du 12ème. Vendredi 22 juin 2007.

Onze personnes n’ont pas pu prendre la parole ce soir là. Dont moi.

Evidemment, lorsqu’on annonce triomphalement, à 21H00, l’adhésion récente de 161 nouveaux adhérents, et que suivant la tradition on leur demande de se lever, de dire leur nom, pour être acclamés à tour de rôle, on perd au moins 161 minutes.
Si cela a été voulu, onze orateurs muselés vous en remercient.
Si cela n’a pas été voulu, il faut effectivement "refonder", "rénover", "repenser", certaines pratiques de la gauche !
Comme celle de ne plus confier l'organisation d'une A.G. à ces organisateurs, fussent-ils responsable du "Bureau des Temps".

Puis, les anciens socialistes expérimentés et savants se sont succédé, y allant chacun de leur diatribe, chacun voulant refaire la gauche à sa façon !
Il y aura bientôt autant de courants P.S. que de socialistes.

J'ai applaudi à chacun des discours :
- certains parce qu'ils étaient des chefs-d'œuvre d'inanité
- certains parce qu'ils étaient brefs, au moins
- d'autres ont réussi à me faire sourire
- ou me rappeler ce que je savais déjà

Il y a bien sûr des orateurs qui m'ont intéressé, aux discours pertinents et positifs.

Le grand absent à la tribune, c'est le directeur de campagne de Sandrine Mazetier, Richard Bouigue. Peut-être que celui qui pense à tout, aura voulu éviter qu'un tonnerre d'applaudissements n'abatte les murs de cette magnifique salle des fêtes de la mairie.

Ou simplement, il avait autre chose à faire que de se faire applaudir.

Mais voici ce que je voulais dire, aux adhérents, au micro :
"Eh ! Bé, ça continue !
J'ai été agréablement surpris de reconnaître dans la salle, des personnes à qui j'ai parlé, en distribuant des tracts. Et qui ont adhérés ! Mes chers "tractés", beaucoup d'entre vous m'ont demandé :
- Quand donc serez-vous réunis ?
- Euh… quant il n'y aura plus personne, peut-être...
Ben, on est tous là, non ?
En attendant, je vous demande d'oublier cette soirée, de penser aux idées et espoirs qui vous ont amenées ici, et à cela seulement, en vue de notre prochaine bataille.

Au nom des valeurs communes à tout socialiste. Celles qui ne se déclament pas, mais qui mobilisent.

Etre socialiste, c'est penser aux autres :
à tous les autres :
- ceux d'aujourd'hui
- ceux de demain
- ceux d'hier
- ceux qui pensent autrement
- à tous ceux qui sont ailleurs
- à ceux qui sont autres
- à ceux qui seront toujours d'autres pour d'autres
- c'est comprendre les autres
- c'est ne jamais ignorer les autres

Adhérer à Désirs d'Avenir, c'est le moyen de découvrir le socialisme.

Ce n'est pas une affaire d'applaudimètre. Ou de calcul pour pouvoir être calife à la place du calife. Ou de penser que son petit groupe est le seul qui détient toutes les solutions, le plus grand nombre n'ayant jamais été une élite, n'est-ce pas ?

Nous devons commencer la campagne dès maintenant. Désirs d'Avenir au présent !

Puisqu'il n'est pas possible de connaître avant septembre les noms des candidats à la mairie, battons-nous en promouvant les valeurs de base du socialisme, avec Michèle Blumenthal comme drapeau. Faisons une bataille de terrain. La routine, quoi.

Traquons les aspirations des administrés, sur les transports, les vélos libres, bientôt les voitures hybrides, le tramway, le service Paris Aide à la Mobilité (PAM), l'urbanisme, la voirie, la propreté, les déchèteries, les logements, la caserne de Reuilly, la coulée verte, les écoles, les crèches, la TVA sociale.
L'unique baisse de la dette publique en 25 ans de gouvernements gauche ou droite a eu lieu sous Jospin et DSK, la cagnotte excédentaire de la Sécu à la même époque tout en créant la CMU, mais aujourd'hui les inacceptables franchises, les 225 000 fonctionnaires qui vont manquer dans 7 ans (enseignants, policiers, infirmières), etc.

Attaquons les outrances de Sarkozy et de son gouvernement avec nos voisins, nos amis, nos collègues, (et même des camarades).
Nous devons expliquer notre idéal socialiste en l'appliquant aux problèmes de notre arrondissement. Vous n'avez besoin de personne pour savoir ce qu'est le socialisme, sinon vous ne seriez pas là, allégés de 20€.

Oui, le capital a aujourd'hui tous les pouvoirs, les gauches de la gauche sont nos amis.
Oui, des électeurs du Centre nous ont aidés à gagner une victoire historique.
Oui, nous avons besoin des verts pour nous aider à construire le développement durable.
Oui, l'UMP de Sarkozy est une terre d'accueil : les électeurs du FN émigrent en masse chez les bleus, les centristes y vont pour conservent leurs sièges, ce n'est pas grave, occupés ou pas, c'est du vide, d'ailleurs le président d'Emmaüs s'y loge…

Je ne veux pas savoir si nous avons perdu la présidentielle à cause des éléphants, ou de Ségolène Royal, ou des deux, ou de Super-Sarkozy.
DSK, Fabius, Hollande, Jospin, Lang, Mélenchon, Royal, CSPRG, Nouveau Parti Socialiste (encore un), Emmanuelli, etc. … et leurs émules :
vous savez discourir, vous ne savez plus gagner des présidentielles.

Nous, si.

Pendant que vous refaites le Parti Socialiste, nous allons socialiser le 12ème arrondissement.

Vos idées surgiront à chaque information. Sarkozy et son gouvernement nous soufflent nos argumentaires, c'est cool, facile.
Par exemple, à l'instant même, j'entends mon téléviseur qui travaille en tâche de fond pour m'apprendre que 11000 enseignants vont disparaître, alors que nous n'avons pas eu le temps d'en stocker dans nos congélateurs, ces gens-la étant vitaux pour notre Etat.

La France est en danger. Sauver le P.S. peut attendre.
M. Bechter affiche sur sa permanence "reconquête de la mairie du XIIème".
Alors rendez-vous au local, parce que nous devons conquérir la mairie tous les jours.

Par exemple pour faire une action le 1er juillet.
Ce jour-là, l'augmentation de 5% des petites retraites (inférieures à 985€), n'aura pas lieu. Cela ne fera pas la une des journaux.
Je propose que, l'on crie, tracte, diffuse cette importante nouvelle oubliée des média.
Proposez un tract.
Ou une action.
Surtout pas un discours.

3 commentaires:

  1. "Etre socialiste, c'est penser aux autres". Ineptie ! Etre socialiste, c'est penser à soi, à ses avantages acquis (avec l'impôt de son voisin), c'est passer maladivement par la case de l'Etat pour continuer à vivre de privilèges intenables, c'est demander de voler son concitoyen par la violence de l'impôt arbitraire. Le socialiste n'est pas altruiste, c'est un cambrioleur qui utilise l'Etat, le bras armé légal de son ambition égoïste. Pour que la supercherie passe bien, les arguments avancés sont ceux de la solidarité (avec soi-même surtout), de la compassion. Le socialisme français, ce n'est rien d'autre que le broyage des individus, leur fusion dans ce grand idéal collectif qui permet aux cigales de continuer à vivre (à crédit, dette oblige) sur le dos des fourmis et des générations futures. Ouvrez donc les yeux sur les contradictions de votre idéologie qui serine qu'elle veut sortir les pauvres de la misère sans leur donner la possibilité d'accéder à la prospérité, sous peine de devenir "riche", terme qui vous donne des boutons.
    Votre prêt-à-penser est soporiphique. Une majorité de Français l'a compris. Je précise que je ne suis pas à l'UMP.
    Je vous souhaite de vous réveiller intellectuellement un jour.
    Antisoc

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  2. Merci pour votre commentaire.
    Merci, parce que je suis heureux d'avoir un commentaire dans mon blog (déjà cela !), d'une personne qui me semble cultivée, en plus, de par la qualité de son texte.
    Heureux d'avoir en face de moi une personne qui a des opinions totalement opposées aux miennes.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous souhaitez réellement diminuer le plus possible les impôts. Voire les supprimer, car si j'ai bien compris, cela supprimerais tous les socialistes, qui ne seraient socialistes que pour conserver leurs allocations d'assistés.

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous êtes d'accord avec M. Le Pen, qui a toujours dit qu'il est possible de supprimer l'impôt sur le revenu.
    Je comprends que ne soyez pas à l'UMP, car il paraît qu'il y est fortement question d'augmenter la TVA, de 19,60% à 24,60% (c'est un impôt, la TVA, si, si,).

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous pensez que l'augmentation de la TVA est vraiment une si bonne idée, puisque cela marche très bien en Allemagne, par exemple.
    Là-bas, ils l'ont augmentée de 16% à 19% seulement, et depuis, 70% des allemands s'en plaignent. Il n'y a que 30% de riches incompris. Quant aux sources de mes chiffres, ils ne proviennent pas de mon manuel socialiste de "prêt-à-penser", mais du Parisien Libéré.

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir ce que vous pensez des propos d'une vulgaire concierge, rue de Lamblardie, Paris XIIème, le 14 juin 2007, une pas-riche-du-tout, sûrement bête comme ses pieds, des pieds usés par 30 ans d'immigration, entre le local poubelle et le trottoir :
    "Ben, la TVA, ce n'est pas forcément pareil dans tous les pays".

    Heureusement, depuis 30 ans qu'elle astique son immeuble français, sort ses poubelles françaises, elle n'est pas française, et ne vote pas. Elle ne fait donc même pas partie des 47% de français (hors souche ou pas), qui n'auraient rien compris.

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous pensez qu'elle bénéficie d'avantages acquis. Il doit bien y avoir une "supercherie" quelque part : sinon pourquoi a-t-elle droit au renouvellement systématique de sa carte de séjour et de travail ?

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si la supercherie, ce ne serait pas celle d'un bailleur préférant une employée qui ne peut se syndiquer, ni voter, ni se plaindre de quoi que ce soit.
    Alors moi je pense que la droite, française ou pas, "ce n'est rien d'autre que le broyage des individus".
    Elle peut néanmoins payer des impôts sur ses revenus. Mais laissons tomber ces "inepties" de concierge.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir comment vous avez appris que des avantages acquis le sont grâce aux impôts des voisins.
    Pour rester sérieux, je ne vais pas plaisanter en disant qu'on ne peut pas avoir d'avantages acquis, tout seul, dans son coin, même avec l'aide de ses voisins.
    J'entends bien que vous ne confondez pas avantages acquis et salaire dûment mérité, par son travail, et que ce sont bien les charges patronales, les impôts, donc tous mes voisins de la France entière, le mien tout seul n'étant pas assez riche : Johnny Halliday habite plus loin, et de toute façon, il n'est pas très coopératif.
    Osez le vrai mot : "contribuable", du verbe "contribuer"… à la solidarité nationale.

    Avant de vous répondre, je voudrais savoir si vous préférez "solidarité nationale" aux mots "Sécurité Sociale".

    Il s'agit d'avantages acquis par les syndicats, après mobilisations, voire grèves, puis négociations.

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous connaissez la méthode : ils s'y mettent à plusieurs, pour cambrioler, voire séquestrer les patrons pourtant si magnanimes (s'ils n'étaient pas là, il n'y aurait pas d'employés, merci, je sais), qui dépassent "violemment" les bornes lorsqu'ils veulent faire plus de profit.

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous savez que pour abaisser le seuil de rentabilité, il faut payer le moins possible en matières premières, transports, énergie, charges patronales versées à l'état, etc., et en salaires.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si la solution, la plus courante est d'avoir le plus de machines possibles pour avoir le moins d'employés possible, et même de les payer le moins possible (les machines et les hommes). C'est difficile, dans ce monde surpeuplé de bras, d'offrir du travail, au moins 35 heures par semaine.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous avez appris, que, fatalement, depuis que le monde industriel existe, il y a des conflits, des combats, des grèves, qui se produisent. Je sais, il faut trouver un moyen d'interdire les grèves.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous niez le fait que l'intérêt des patrons est toujours de fabriquer le plus d'argent possible, au point d'en devenir égoïstes. Ils "utilisent l'Etat, le bras armé légal de leurs ambitions égoïstes" (CRS, chargez !).

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous avez l'intention de me forcer à rappeler d'autres banalités.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous applaudissez la solution la plus récente, celle de diminuer de plus en plus les charges patronales, ce qui évite d'embaucher plus d'employés.
    Qui sont de par nature dangereusement aptes à vieillir, tomber malades ou enceintes, avant d'exiger une retraite pour laquelle de moins en moins de charges sont prévues.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous pensez qu'il faut alors libérer les heures supplémentaires de ces foutues charges patronales.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir pourquoi vous pensez que notre président est génial pour avoir réussi à convaincre les français "qu'il faut travailler plus pour gagner plus".

    "Ce n'est rien d'autre que le broyage des individus", si vous remarquez que les chômeurs regardent maintenant avec envie les employés qui se doivent se lever tôt pour s'échiner à faire des heures supplémentaires, payées sans charges comme du travail au noir.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous pensez qu'on peut choisir de faire des heures supplémentaires comme on peut choisir de faire du travail au noir.
    Je vous mets au défi de me donner l'adresse d'un employeur qui donne systématiquement des heures supplémentaires à ceux qui veulent gagner plus quant ils le veulent.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir si vous pouvez me prouver que c'est n'est pas le carnet de commande, donc le patron, qui décide, mais bien l'employé, parce que "M. Sarkozy a dit qu'il pouvait gagner plus en travaillant plus".

    Avant de vous répondre, j'aimerai savoir si vous confirmez qu'il n'y a pas de socialistes altruistes, mais que des patrons altruistes.

    Avant de vous répondre, j'aimerais savoir comment cette nouvelle façon de présenter la valeur travail, peut inciter à l'embauche, moi qui y vois un "broyage des individus".
    Broyage des individus, parce qu'il y a une vie privée après le travail, l'être humain étant le seul animal qui prend sur son temps de sommeil pour se reproduire.

    Heureusement, la gauche "égoïste", existe.
    Heureusement, l'état, qui cherche "arbitrairement" à concilier ces deux forces aussi nécessaires qu'antagonistes, qui taxe et encaisse des impôts, existe.

    Vous avez donc parfaitement raison d'affirmer qu'être socialiste, c'est penser à soi. C'est penser aux avantages acquis.
    Car seuls les riches patrons veulent non pas "maladivement", mais logiquement, attaquer les "privilèges" d'assistés, sources de toutes charges patronales.
    De même qu'il ne fallait pas compter sur la noblesse pour abolir les privilèges (dans son vrai sens non dévoyé), un certain 4 août.

    C'est bizarre, j'ai écrit le mot "riche", "riche", "riche", bon, je n'essaye plus, parce que ça ne marche pas, votre histoire de boutons !

    Je connais même des chômeurs, qui deviennent RMIstes, des handicapés, même, qui accepteraient de quitter leurs "privilèges", vraiment "intenables", vous avez encore raison, pour devenir riches en travaillant dans une usine de boutons.

    La valeur du travail, le vrai mérite, c'est de créer du travail. Pour le plus grand nombre possible. Etre de droite, ce n'est pas penser aux autres.
    Un patron "français" se devrait de penser à ses "voisins", au lieu de chercher à diminuer ses coûts de production en faisant fabriquer ces produits ailleurs.

    Ces charges patronales, et les impôts sur les revenus de mon pauvre voisin, ne sont pas destinés aux seuls socialistes, ne ruinent pas votre voisin, ne sont pas le fruit de cerveaux "maladivement" obsédés par le désir de ruiner le capital, mais servent :

    - à financer les soins de votre grand-mère, pour qu'elle puisse vivre en faisant du crochet, sans vivre à vos crochets. Pour les riches, c'est sans intérêt.
    - à payer les enseignants et éducateurs de nos écoles publiques, les riches peuvent aller à l'école privée,
    - à payer les policiers qui vous protègent, les riches préfèreraient des milices privées,
    - à payer la dette publique apparue en 1974, non pas à cause de Giscard d'Estaing, mais à cause du premier choc pétrolier.
    Vous voyez, je ne critique pas systématiquement la droite, mais les industriels auraient du réorienter les industries et fuir le tout-pétrole au lieu de s'y engouffrer encore plus pour leurs profits immédiats. Il y va des générations futures, que nous aimons tant, vous et moi.
    Alors je suis provisoirement pour l'énergie nucléaire, pour l'urgence, seule Ségolène Royale demande un débat de fond.

    Parce qu'il est vrai que si nous sommes le meilleur pays au monde à maîtriser cette énergie, nous ne savons pas quoi faire de nos déchets, et ces patrons avides de profit-tout-de-suite-tant-pis-pour-demain utilisent notre réputation pour accepter de "traiter" les déchets des autres pays.

    A noter que seul le gouvernement de Jospin a réussi à diminuer légèrement la dette publique, depuis, elle est exponentielle (Jacques Généreux, Sciences-Po).
    A noter que pour votre grand-mère, le même premier ministre avait réussi à créer une cagnotte fournie par les comptes excédentaires de la Sécurité Sociale (le même Jacques Généreux, vérifiez dans l'Internet, ou à l'INSEE).

    Ne vous inquiétez pas. Car si la gauche commet aussi des erreurs, elle combat dans le même sens que vous. Cela vous étonne ?
    A moins que vous ne viviez sur une île déserte, et encore, vous avez besoin de la société, M. AntiSoc.

    Sans faire de "supercheries", j'affirme que la gauche socialiste vous défend. En ce qui vous concerne, ce n'est pas de "l'altruisme", c'est une nécessité ! De penser global, si on veut faire de la politique. Donc de penser à tous. De penser à tout. De penser.

    C'est parce que nous avons tous besoin d'usines qui tournent. Sans l'appât du profit, personne ne bouge, ou n'investit. Alors soyez heureux que le socialisme lucide, sincère, façon Désirs d'Avenir, existe.

    Nous n'avions pas choisi une femme pour son charisme, ses belles phrases.
    Nous avons souri de sa bravitude.
    Parce qu'il fallait avoir son courage.

    "Ouvrez donc les yeux sur les contradictions de votre" phraséologie, car j'espère que vous nous aiderez à trouver un moyen de rendre les pas-riches-du-tout (le mot pauvre me donne des boutons) un peu moins pas-assez-riches.

    Quant à la prospérité pour tous, soyez sérieux. Surtout avec un M. Nicolas Sarkozy qui veut supprimer les soins de votre grand-mère, pardon, votre future retraite, en exonérant toutes les générations futures de droits de succession.

    Effectivement, 53% des français ont été éblouis par la lumière de leur écran de TV, vous n'êtes aucunement en contradiction avec se qui se dit à la TV !

    Donc, je vous invite à amorcer un débat d'idées, un duel intellectuel qui sera lu par une centaine de personnes par jour. C'est la moyenne de mes visiteurs uniques.

    Pour vous inciter à accepter ce débat,
    la carotte :
    je pourrai très bien être convaincu, et reconnaître que ma démarche est criminelle ("demander de voler son concitoyen", "cambrioleur qui utilise l'Etat") pour adopter vos opinions salvatrices. Je suis sincère, ce n'est pas de l'humour.

    Excusez-moi, je viens de démolir machinalement votre accusation de "prêt-à-penser", alors que le duel n'est pas commencé. C'est parce que j'appartiens à un parti qui bouillonne d'idées, qui s'entrechoquent, ce qui, vu de l'extérieur, surtout par écrans interposés, ressemble à des dissensions, avec combats de personnes.

    Le bâton :
    J'ai remarqué que certaines personnes ne sont plus les mêmes après m'avoir rencontré.
    Vous allez penser "vanité !". Je réponds "constat" (par huissier, si vous ne me croyez pas).
    Mais là n'est pas le débat.

    Prenez votre temps. Il peut s'écouler quelques jours avant que l'un réponde à l'autre.
    Cela ne doit surtout pas être une corvée, mais un enrichissement, soit de vous, soit de moi, mais en tout cas de nos lecteurs.

    Et pas de débat trop technique.
    Car je vous l'avoue, je n'y connais rien en politique.
    Je vote avec mon cœur aussi bien qu'avec mes yeux, et mon cerveau.
    Et surtout, j'ai horreur d'être "soporifique" (avec un "f").

    Alors, rendez-vous demain, au chant du coq, comme terrain, je vous offre mon blog.
    Aucun des coups qui vous porterez ne sera truqué.
    Par exemple, je voulais écrire dans ma note "Être socialiste, c'est penser aux autres. Ceux d'aujourd'hui et du futur".
    Je m'interdis de modifier mon texte, maintenant, puisque c'est le point de départ de votre contestation.

    Vous m'avez souffleté, en pensant que je suis un criminel, qui utilise l'état comme un malade, à des fins personnelles, en volant mon voisin, j'ai donc le choix des armes : vos arguments contre les miens.

    Je serai réveillé intellectuellement.

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  3. M. AntiSoc,
    Je me couche tôt tous les jours, à 6h30, après avoir constaté votre absence à 6h00, au chant du coq, munis de vos commentaires, sur mon blog.

    Je suis déclaré vainqueur par défaut d’arguments.

    J’avais pourtant choisi comme témoins, un voisin, un pauvre, un privilégié intenable.

    Sachez, M. AntiSoc (AntiSocial, AntiSocialistes, AntiSociété ?), qu’après vous avoir terrassé et désarmé de vos arguments, je vous aurai gracié.

    Parce que j’espère que vous partagerez mes Désirs d’Avenir, en continuant à vous réveiller intellectuellement tous les jours sans adhérer à l’U.M.P.

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