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Gilbert Hénin
ancien de la section radio
Ecrit par David Portier
Nous apprenons par le bulletin de la Fondation de la France Libre le décès de Gilbert Hénin, ancien SAS de la section radio.
J'avais contacté Gilbert il y a quelques années alors qu'il se trouvait encore aux Etats-Unis. J'avais reçu un long courrier sur son parcours mais depuis, je n'avais plus de nouvelles.
Originaire de Lorraine, Gilbert et deux camarades, Marcel Urbain et Raymond Meunier, avaient rallié la France Libre par l'Espagne sans se faire arrêter. En mai 1943, ils avaient atteint la Grande-Bretagne et signé leur engagement aux parachutistes.
Affecté à la section radio, Gilbert Hénin avaient été parachuté avec l'adjudant-chef Hoffmann et son camarade Jacques Quittelier sur la base Dingson dans la nuit du 10 au 11 juin. Suite à la dispersion de la base, Gilbert avait été envoyé vers Josselin et avait réalisé un énorme et périlleux travail en compagnie du groupe de Jack Quillet.
A la suite de l'opération de Bretagne, Gilbert participait encore aux missions Spenser sur la Loire puis Franklin dans les Ardennes. Au cours de la période de repos en Champagne, il sut apporter son expérience pour la formation des jeunes recrues. Enfin, au mois d'avril 1945, il fut parachuté en Hollande. Isolé avec son camarade de Alma, il rejoignit alors le stick du S/Lt Corta avec lequel il opéra.
J'avais contacté Gilbert il y a quelques années alors qu'il se trouvait encore aux Etats-Unis. J'avais reçu un long courrier sur son parcours mais depuis, je n'avais plus de nouvelles.
Originaire de Lorraine, Gilbert et deux camarades, Marcel Urbain et Raymond Meunier, avaient rallié la France Libre par l'Espagne sans se faire arrêter. En mai 1943, ils avaient atteint la Grande-Bretagne et signé leur engagement aux parachutistes.
Affecté à la section radio, Gilbert Hénin avaient été parachuté avec l'adjudant-chef Hoffmann et son camarade Jacques Quittelier sur la base Dingson dans la nuit du 10 au 11 juin. Suite à la dispersion de la base, Gilbert avait été envoyé vers Josselin et avait réalisé un énorme et périlleux travail en compagnie du groupe de Jack Quillet.
A la suite de l'opération de Bretagne, Gilbert participait encore aux missions Spenser sur la Loire puis Franklin dans les Ardennes. Au cours de la période de repos en Champagne, il sut apporter son expérience pour la formation des jeunes recrues. Enfin, au mois d'avril 1945, il fut parachuté en Hollande. Isolé avec son camarade de Alma, il rejoignit alors le stick du S/Lt Corta avec lequel il opéra.
Henin, Hoffmann et Quittelier
Son engagement FFL-SAS
Livre d'or des SAS :
commandant Gilbert Hénin radio SAS Saint-Marcel 13 juin 1944
Mon père demeure au Père-Lachaise, 11ème division, chemin Méhul 75020 Paris.
Il a de nouveau rejoint son dieu, Charles de Gaulle, le 17 septembre 2005, emporté par une leucémie aïgue.
Il a quelque peu murmuré ouille-ouille-ouille quelques heures avant de nous quitter.
L'avant-veille, brutalement incapable de marcher, il avait réussi a prendre le TGV Nantes Paris pour rentrer chez lui.
Les porte-drapeaux des Mutilés de guerre, de l'ANAP, des Médaillés de Guerre, lui ont rendu les honneurs en la chapelle Impériale de l'hôpital Bégin de Saint-Mandé le 27 septembre 2005.
Une fois, il m'avait dit "les uns disaient que j'étais un inconscient, les autres que j'étais courageux, parce que je dormais dans l'avion avant de sauter en Bretagne. Je n'étais ni l'un ni l'autre, c'est parce qu'il n'y avait que ça a faire".
Tu te repose tout le temps, maintenant, P'pa, c'est parce qu'il n'y a que ça à faire, hein ?
http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=21506
http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3738-il-y-a-pire-que-le-sacrifice-de-sa-vie-c-est-celle-de-sacrifier-son-honneur
" il y a pire que de sacrifier sa vie, c’est de sacrifier son honneur ".
" il y a pire que de sacrifier sa vie, c’est de sacrifier son honneur ".
Mon père, FFL-SAS (Forces Françaises Libres - Special Air Service), m’a raconté :
"… un obus de mortier est tombé dans le baraquement,
j’ai passé ma main sur ma tête, j’avais la main pleine de cervelle… pas la
mienne, celle du camarade d’à côté…"
"… nos généraux n'étaient pas stupides, ils savaient
très bien que Dien Bien Phu était une cuvette bordée de crêtes où les Viêts
avaient planqués des canons. Mais les américains avaient promis de pilonner ces
crêtes, ils se sont contentés d'envoyer quelques chasseurs, de vrais héros ces rares pilotes. Les américains
voulaient prendre notre place, ils l'ont eu…"
Ou encore :
" … j’avais l’ordre avec quelques hommes de ramener un prisonnier retenu dans un village vietminh… il n’y restait plus que les femmes, enfants et vieillards… nous avons trouvé notre prisonnier vivant, écorché vif par les femmes vietminhs… il hurlait de l’achever…
On
l’a ramené, j’ai dû faire preuve d’autorité, mes hommes voulaient l’achever, mais
j’avais l’ordre de le ramener vivant…"" … j’avais l’ordre avec quelques hommes de ramener un prisonnier retenu dans un village vietminh… il n’y restait plus que les femmes, enfants et vieillards… nous avons trouvé notre prisonnier vivant, écorché vif par les femmes vietminhs… il hurlait de l’achever…
Non, ce n'est pas un beatnik,
un hippie, mais un sergent para radio français en Indochine, Gilbert Hénin, 1948
ÉTAT DES SERVICES DE GILBERT HENIN
Pour éblouir ses victimes afin de les mettre en confiance, mon frère va les chercher à l'aéroport d'Orlando, Floride, en Porsche, leur fait visiter sa maison de un million et huit cent mille dollars, les conduit à ses bureaux en Ashton Martin, leur présente sa soeur avocate qui vit à côté de chez lui (maison de deux millions de dollars).
Ma soeur a travaillé dur pour être avocate en France, puis "attorney" aux Etats-Unis. Mais l'argent corrompt, pourrit, détruit. Et mon frère est un spécialiste en manipulation !
Alors, pendant que l'on vissait le cercueil de mon père, ce moment si pénible pour nous tous, hormis pour mon frère qui semblait vivre le plus beau jour de sa vie, il a expliqué d'un ton comminatoire à l'employé du repositoire de l'hôpital militaire de Bégin, qu'il voulait prendre les médailles pour les faire encadrer en Floride.
Cela aurait ajouté un plus pour impressionner ses victimes !
Je suis intervenu et j'ai bien été obligé de prévenir ma mère, en rajoutant un stress de plus en ce moment atroce. Elle a sangloté en disant "je garderai ces médailles jusqu'à ma mort !"
Je lui propose de faire don de ces médailles au 1er RPIMA, le régiment de mon père, parce qu'il était le plus décoré de ce régiment. Je doute qu'un autre puisse en obtenir autant, il a fallu 15 ans de combats pour les obtenir, de Bretagne (1944) en Indochine, Algérie.
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