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Dimanche 23 avril 2006.
C’est l’anniversaire de ma mignonne gentille adorable intelligente incroyable et merveilleuse petite Maman : 77 ans. Je sais, la vôtre est ou était encore plus géniale.
Tiens, je vais lui offrir la collection des Tintins ! "Viiiiite ! Tu as jusqu'à minuit pour les lire ! Après tu seras trop vieille pour apprécier ! Je te laisse !".
Heureusement que tout est fermé aujourd'hui, j'aurai peut-être été capable de faire cette plaisanterie douteuse de premier degré, alors que cela aurait été plus pour m'amuser que pour lui faire plaisir.
Quoiqu'elle ait toujours apprécié mon humour. Alors que beaucoup le craignent.
Il pleut à torrent, une pluie diluvienne qui a dissout tous les passants, pas un chien dehors. Il ne reste qu'un magasin ouvert : la pâtisserie haut de gamme qui s'est installée à la place du Flo-Prestige. Il faut que je passe à la banque pour être sûr d'avoir assez de liquide (premier degré encore).
Dans la poche droite de mon blouson, je sens la présence du Stun Gun (matraque électrique, stun = abasourdir), ce bout de plastique avec 2 broches métalliques qui transforme le courant d'une pile de 9 volts en 500 000 volts, au détriment de l'intensité.
C'est une arme d'auto-défense (6ème catégorie), en vente libre, qui remplace de nos jours la bombe lacrymogène : cela ne gaze pas tout le monde, victime incluse, c'est écologique et sans danger pour l'agresseur, même si celui-ci a un pacemaker, d'après les informations du site Internet Panther, qui me l'a expédié par la poste pour 47$. Un site portugais me le proposait pour 120€ !
Il faudra que j'explique pourquoi j'ai été amené a acheter cet objet désagréable.
L'Innommable avait "demandé" à ma mère de m'interdire sa porte ! Moi qui habite à 6 minutes à pied de chez elle ! Et on s'entends très bien. Elle avait rigolé en me disant ça, mais connaissant mon frère, j'avais acheté cette matraque électrique pour aller chez elle. Elle m'avait quand même dit que s'il me rencontrait chez elle, "cela se passerait très mal" !
Il a été condamné aux Etats-Unis pour violences physiques domestiques. Il avait battu sa femme lors de leur divorce en 1996.
Installé en Floride, il multipliait ses apparitions en France depuis le départ de notre père. Et interdisait à ma mère de me signaler ses voyages en France.
Personnellement, je ne suis pas persuadé de l'efficacité de ce machin. La notice explique qu'il faut toucher l'agresseur en haut de la poitrine ou vers le bas du ventre. Si l'agresseur est coopératif, il se doit de perdre le contrôle de ses muscles et de s'écrouler, avant de se relever au bout de 3 minutes. Il faut l'accompagner dans sa chute pour qu'il ne se blesse pas en tombant, puis prendre la poudre d'escampette.
M'ouais…
Et puis, en m'escrimant pour mettre la pile, j'ai reçu 2 décharges en touchant malencontreusement les bornes métalliques. J'ai bien eu la main toute engourdie, mais j'ai essayé d'écrire avec la main gauche, et j'y suis arrivé, sans pouvoir sentir le stylo.
M'ouais…
Tout le monde sait que pour vérifier l'état d'une pile, on passe la langue dessus, si ça picote, elle est bonne.
M'ouiais…
De plus, la loi d'ohm me susurre dans un coin de mon cerveau : "tu sais, plus le voltage est élevé, plus l'ampérage est insignifiant". Effectivement, il m'est arrivé de prendre un coup de "jus" aux Etats-Unis, 110V, et j'avais les doigts collés dans la prise ! En France, l'EDF (220V) est plus intelligente que la Florida Power !
M'ouiais…
Un ami à qui j'avais montré ce Stun Gun m'a traité de con ambulant électrifié : "avec tes 58 kilos, si tu sors ça devant un agresseur, tu vas recevoir son poing dans la gueule, il te pique ton baton électrique et tu dégustes !". Je lui avais parlé de ce Stun Gun parce que je voulais qu'il l'essaye contre moi. Il a refusé en me traitant de con, encore.
M'ouiais…
Alors, je me suis dis, N'EN PARLE A PERSONNE, retire la pile avec précaution cette fois, maintenant que tu sais que tu pèse 58 Kg de connerie, et remets le dans ta poche. Si c'est un voyou qui t'emmerde, il reconnaîtra l'objet, et tranquille ! Si ça ne l'impressionne pas, son poing dans ma gueule, qui sera ensuite un voyou frustré braquant un tournevis et une pile au supermarché du coin pour se lancer dans la récup façon compagnon d'Emmaüs.
Bon, j'ai beau essayer de gagner du temps en changeant de sujet, mais la pluie (euphémisme) continue à rager dehors. La pétarade sur le rebord métallique de la baie vitrée de mon studio est infernale. Ambiance bande de Gaza tous les jours ou Bagdad un jour de marché.
J'ai pris la précaution de téléphoner à ma mère vers les 13H00. Parce qu'elle m'avait prévenu que mon petit frère américain allait passer à Paris pour affaires.
Au téléphone, la veille, je lui ai demandé quel jour : "Bientôt, euh, dans quelques jours, très bientôt". Donc, peut-être même demain lundi.
Il faut savoir que mon frère interdit à ma mère … de me recevoir !
Elle m'a avoué plus tard que Jérôme était arrivé quelques jours auparavant et aussitôt parti à Rouen : "il va toujours à Rouen, ces derniers temps, pour affaires".
Il me faut 6 minutes pour aller chez elle à pied, mon père est décédé le 17 septembre 2005. Son fils cadet L'Innommable et sa fille Luxerette, ses petits-enfants vivent en Floride. Je suis donc sa seule famille "proche".
Cela enrage Jérôme que mes parents aient choisi d'acheter un appartement le plus près possible de chez moi.
Elle adore Paris et le douzième en particulier. Quant à la Floride, elle aimerait bien se débarrasser de son appartement de grand standing là-bas, ainsi que de ses deux terrains contigus constructibles, et pouvoir transférer son compte bancaire américain en France.
Sur ordre de mon père, la villa avec piscine a heureusement été vendue par L'Innommable, parce qu'il est le plus grand promoteur immobilier que l'humanité ai jamais connue. Je parlerai de ses exploits chez Bouygues plus tard.
L'Innommable a poussé la gentillesse jusqu'à stocker chez lui le mobilier de cette villa : piano, défenses d'éléphants ciselées, objets d'arts, bijoux, d'innombrables outils qui tapissaient le garage, tout ce qui pouvait meubler une villa de 5 pièces.
Mais il n'admet pas, et Luxerette aussi peut-être, qu'au lieu de tout vendre en France, son appartement planté sur la plage de Saint-Jean-de-Monts, son deux pièces du douzième, son terrain à Jarny, elle préfère la civilisation de France, la beauté de Paris, au cauchemar américain. Il a beau répéter : "tu y gagnerais au change !". Il ne comprendra jamais rien, hormis comment fabriquer du fric en volant les autres.
A 13H00, aujourd'hui, elle me répond "Oui, il arrive bientôt, très bientôt". Toujours cette voix hésitante, angoissée, bizarre. La voix d'un otage qui réclamerait la distribution obligatoire donc gratuite de tchadors ou bourkas dans nos écoles françaises. Comme sous hypnose. L'influence bénéfique de L'Innommable commence à s'installer chez elle.
Oui, ami lecteur, le résultat de la fonte des tonnes de glace de la calotte glaciaire s'abat toujours sur mon rebord de fenêtre ! J'y viens, à mon sujet, à la description de cette altercation sans intérêt. Mais ce n'est pas par plaisir que j'écris cette histoire ! J'ai des choses plus intéressantes à écrire.
Par exemple, je préfère écrire quelque chose comme :
"il y a en chacun d'entre nous quelque chose que les autres n'ont pas. Ne serait-ce que le vécu. Ce quelque chose peut attirer ou provoquer le rejet. Vous pouvez compter sur les autres pour détecter immanquablement ce qui ne va pas en chacun d'entre nous (voir Post Scriptum). A chacun d'œuvrer pour qu'ils ne retiennent que ce que nous avons d'unique, dans le bon sens du terme".
Je viens de penser à cela en pensant à la section du P.S. dans laquelle je milite depuis huit mois.
En pensant à mon frère, aussi. C'est un expert en manipulation, un orfèvre de talent. C'est sa pépite unique à lui.
Il est magique. Comme la une pierre philosophale détraquée, il transforme tout ce qu'il touche en m....
Mais promis. On me réclame l'histoire de l'altercation, et c'est mon intérêt de raconter ce qui c'est vraiment passé, puisque ma plainte pour coups et blessures a été transformée en une déposition.
C’est l’anniversaire de ma mignonne gentille adorable intelligente incroyable et merveilleuse petite Maman : 77 ans. Je sais, la vôtre est ou était encore plus géniale.
Tiens, je vais lui offrir la collection des Tintins ! "Viiiiite ! Tu as jusqu'à minuit pour les lire ! Après tu seras trop vieille pour apprécier ! Je te laisse !".
Heureusement que tout est fermé aujourd'hui, j'aurai peut-être été capable de faire cette plaisanterie douteuse de premier degré, alors que cela aurait été plus pour m'amuser que pour lui faire plaisir.
Quoiqu'elle ait toujours apprécié mon humour. Alors que beaucoup le craignent.
Il pleut à torrent, une pluie diluvienne qui a dissout tous les passants, pas un chien dehors. Il ne reste qu'un magasin ouvert : la pâtisserie haut de gamme qui s'est installée à la place du Flo-Prestige. Il faut que je passe à la banque pour être sûr d'avoir assez de liquide (premier degré encore).
Dans la poche droite de mon blouson, je sens la présence du Stun Gun (matraque électrique, stun = abasourdir), ce bout de plastique avec 2 broches métalliques qui transforme le courant d'une pile de 9 volts en 500 000 volts, au détriment de l'intensité.
C'est une arme d'auto-défense (6ème catégorie), en vente libre, qui remplace de nos jours la bombe lacrymogène : cela ne gaze pas tout le monde, victime incluse, c'est écologique et sans danger pour l'agresseur, même si celui-ci a un pacemaker, d'après les informations du site Internet Panther, qui me l'a expédié par la poste pour 47$. Un site portugais me le proposait pour 120€ !
Il faudra que j'explique pourquoi j'ai été amené a acheter cet objet désagréable.
L'Innommable avait "demandé" à ma mère de m'interdire sa porte ! Moi qui habite à 6 minutes à pied de chez elle ! Et on s'entends très bien. Elle avait rigolé en me disant ça, mais connaissant mon frère, j'avais acheté cette matraque électrique pour aller chez elle. Elle m'avait quand même dit que s'il me rencontrait chez elle, "cela se passerait très mal" !
Il a été condamné aux Etats-Unis pour violences physiques domestiques. Il avait battu sa femme lors de leur divorce en 1996.
Installé en Floride, il multipliait ses apparitions en France depuis le départ de notre père. Et interdisait à ma mère de me signaler ses voyages en France.
Personnellement, je ne suis pas persuadé de l'efficacité de ce machin. La notice explique qu'il faut toucher l'agresseur en haut de la poitrine ou vers le bas du ventre. Si l'agresseur est coopératif, il se doit de perdre le contrôle de ses muscles et de s'écrouler, avant de se relever au bout de 3 minutes. Il faut l'accompagner dans sa chute pour qu'il ne se blesse pas en tombant, puis prendre la poudre d'escampette.
M'ouais…
Et puis, en m'escrimant pour mettre la pile, j'ai reçu 2 décharges en touchant malencontreusement les bornes métalliques. J'ai bien eu la main toute engourdie, mais j'ai essayé d'écrire avec la main gauche, et j'y suis arrivé, sans pouvoir sentir le stylo.
M'ouais…
Tout le monde sait que pour vérifier l'état d'une pile, on passe la langue dessus, si ça picote, elle est bonne.
M'ouiais…
De plus, la loi d'ohm me susurre dans un coin de mon cerveau : "tu sais, plus le voltage est élevé, plus l'ampérage est insignifiant". Effectivement, il m'est arrivé de prendre un coup de "jus" aux Etats-Unis, 110V, et j'avais les doigts collés dans la prise ! En France, l'EDF (220V) est plus intelligente que la Florida Power !
M'ouiais…
Un ami à qui j'avais montré ce Stun Gun m'a traité de con ambulant électrifié : "avec tes 58 kilos, si tu sors ça devant un agresseur, tu vas recevoir son poing dans la gueule, il te pique ton baton électrique et tu dégustes !". Je lui avais parlé de ce Stun Gun parce que je voulais qu'il l'essaye contre moi. Il a refusé en me traitant de con, encore.
M'ouiais…
Alors, je me suis dis, N'EN PARLE A PERSONNE, retire la pile avec précaution cette fois, maintenant que tu sais que tu pèse 58 Kg de connerie, et remets le dans ta poche. Si c'est un voyou qui t'emmerde, il reconnaîtra l'objet, et tranquille ! Si ça ne l'impressionne pas, son poing dans ma gueule, qui sera ensuite un voyou frustré braquant un tournevis et une pile au supermarché du coin pour se lancer dans la récup façon compagnon d'Emmaüs.
Bon, j'ai beau essayer de gagner du temps en changeant de sujet, mais la pluie (euphémisme) continue à rager dehors. La pétarade sur le rebord métallique de la baie vitrée de mon studio est infernale. Ambiance bande de Gaza tous les jours ou Bagdad un jour de marché.
J'ai pris la précaution de téléphoner à ma mère vers les 13H00. Parce qu'elle m'avait prévenu que mon petit frère américain allait passer à Paris pour affaires.
Au téléphone, la veille, je lui ai demandé quel jour : "Bientôt, euh, dans quelques jours, très bientôt". Donc, peut-être même demain lundi.
Il faut savoir que mon frère interdit à ma mère … de me recevoir !
Elle m'a avoué plus tard que Jérôme était arrivé quelques jours auparavant et aussitôt parti à Rouen : "il va toujours à Rouen, ces derniers temps, pour affaires".
Il me faut 6 minutes pour aller chez elle à pied, mon père est décédé le 17 septembre 2005. Son fils cadet L'Innommable et sa fille Luxerette, ses petits-enfants vivent en Floride. Je suis donc sa seule famille "proche".
Cela enrage Jérôme que mes parents aient choisi d'acheter un appartement le plus près possible de chez moi.
Elle adore Paris et le douzième en particulier. Quant à la Floride, elle aimerait bien se débarrasser de son appartement de grand standing là-bas, ainsi que de ses deux terrains contigus constructibles, et pouvoir transférer son compte bancaire américain en France.
Sur ordre de mon père, la villa avec piscine a heureusement été vendue par L'Innommable, parce qu'il est le plus grand promoteur immobilier que l'humanité ai jamais connue. Je parlerai de ses exploits chez Bouygues plus tard.
L'Innommable a poussé la gentillesse jusqu'à stocker chez lui le mobilier de cette villa : piano, défenses d'éléphants ciselées, objets d'arts, bijoux, d'innombrables outils qui tapissaient le garage, tout ce qui pouvait meubler une villa de 5 pièces.
Mais il n'admet pas, et Luxerette aussi peut-être, qu'au lieu de tout vendre en France, son appartement planté sur la plage de Saint-Jean-de-Monts, son deux pièces du douzième, son terrain à Jarny, elle préfère la civilisation de France, la beauté de Paris, au cauchemar américain. Il a beau répéter : "tu y gagnerais au change !". Il ne comprendra jamais rien, hormis comment fabriquer du fric en volant les autres.
A 13H00, aujourd'hui, elle me répond "Oui, il arrive bientôt, très bientôt". Toujours cette voix hésitante, angoissée, bizarre. La voix d'un otage qui réclamerait la distribution obligatoire donc gratuite de tchadors ou bourkas dans nos écoles françaises. Comme sous hypnose. L'influence bénéfique de L'Innommable commence à s'installer chez elle.
Oui, ami lecteur, le résultat de la fonte des tonnes de glace de la calotte glaciaire s'abat toujours sur mon rebord de fenêtre ! J'y viens, à mon sujet, à la description de cette altercation sans intérêt. Mais ce n'est pas par plaisir que j'écris cette histoire ! J'ai des choses plus intéressantes à écrire.
Par exemple, je préfère écrire quelque chose comme :
"il y a en chacun d'entre nous quelque chose que les autres n'ont pas. Ne serait-ce que le vécu. Ce quelque chose peut attirer ou provoquer le rejet. Vous pouvez compter sur les autres pour détecter immanquablement ce qui ne va pas en chacun d'entre nous (voir Post Scriptum). A chacun d'œuvrer pour qu'ils ne retiennent que ce que nous avons d'unique, dans le bon sens du terme".
Je viens de penser à cela en pensant à la section du P.S. dans laquelle je milite depuis huit mois.
En pensant à mon frère, aussi. C'est un expert en manipulation, un orfèvre de talent. C'est sa pépite unique à lui.
Il est magique. Comme la une pierre philosophale détraquée, il transforme tout ce qu'il touche en m....
Mais promis. On me réclame l'histoire de l'altercation, et c'est mon intérêt de raconter ce qui c'est vraiment passé, puisque ma plainte pour coups et blessures a été transformée en une déposition.
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