2014_12_17 Audience à la chambre d'appel pôle 2 chambre9
Me revoici au TGI de Paris, pour mon audience à la chambre
d'appel pôle 2 chambre 2.
Je rappelle l'affaire : un voyou indic de police m'a cassé
la figure le 1er août 2011. Deux fractures de la mâchoire, une fracture du
plancher de l'orbite puis les flics sont venus le chercher discrètement juste
après l'agression pour lui dire de porter plainte contre moi ! Je lui aurais
donné une gifle, puis il se serait livré aux agents. En fait ils sont venus le
chercher dès que j'ai appelé le 17.
Une histoire invraisemblable inventée par les deux agents de
la BAC, ne cherchez pas à comprendre, nous sommes en France décivilisée.
L'histoire n'a pas besoin d'être vraisemblable, la police
corrompue sait que des magistrats pourris me condamneront pour avoir été frappé.
Et plus une histoire est bizarre, moins on a de chance d'être cru.
Parce que nous sommes en France décivilisée et que je suis
détesté et craint par cette flicaille et magistraille pourris. Je suis détesté
parce que je déénonce et décrit depuis 9 ans la pourriture omniprésente dans nos
institutions : élus, policiers, tribunaux, c'est à dire ce qu'il y avait de
plus respectable lorsque j'étais jeune et naïf.
Ainsi, non seulement j'ai des séquelles à vie (perte
sensibilité joue droite), mais je serais condamné en plus à payer une amende de
390 euros pour avoir donné une gifle que je n'ai jamais donnée.
Parce que nous sommes en France décivilisée.
Ce qu'il s'est passé, en fait, c'est que j'avais déjà porté plainte contre ce voyou que les flics s'obstinaient à ne
pas reconnaître. C'est parce que j'ai essayé de le prendre en photo pour
obliger ces flics à l'identifier que cet indic m'a cassé la figure. Les agents
de la Brigade d'Appui aux Criminels sont venus rattraper son excès de zèle. Un
vrai travail de flic de la République française d'aujourd'hui.
Au fait, pourquoi j'avais déjà porté plainte contre cet
indic, et comment je sais que ce type est contrôlé et utilisé par les flics ?
Parce que ce jeune homme de 25 ans s'est posté avec toujours le même copain
devant la porte de mon immeuble et que chaque fois que je rentrais seul, ils
criaient "le blogue, le blogue, ça va péter !!" Ceci pendant un mois
jusqu'à ce que je porte plainte. Que ces inconnus parlent de blogue, c'est pour
le moins curieux. Que ces individus connus dans le quartier pour être des
petits dealers se contentent de stationner devant la porte de mon immeuble sans
rien faire d'autre que d'attendre mon passage, cela ressemble à une mission.
Que l'idée de cette mission ait germée dans l'esprit du
préfet de police de l'époque, Michel Gaudin, cela prouve que mon blogue dérange
vraiment beaucoup. Il suffit de le parcourir pour comprendre pourquoi.
Comment je sais que Michel Gaudin est l'instigateur de cette
manigance ? Parce que le préfet de police de Paris et le Conseil de Paris sont
comme cul et chemise. Le préfet de police assiste aux réunions du Conseil de
Paris depuis Napoléon, qui se méfiait des parisiens. Des sans culottes de 1789
puis des culottés comme moi au XXIème siècle. De plus, le 15 mars 2011, lors du
précédent coup monté des flics, ce très cher préfet s'est
déplacé à 4 heure du matin pour dire aux flics de ne pas me relâcher mais
plutôt de m'envoyer à l'Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Police de
Paris.
Nous voici donc en appel.
La greffière appelle chaque affaire, immédiatement suivi du
constat "non présent". Effectivement, je ne voyais que deux prévenus
dans la salle, plus la nuée habituelle d'avocats en blouse noirâtre et jabot
blanc ridicule.
Lorsqu'arrive mon tour, la greffière me demande si j'ai un
avocat, il y en aurait encore en stock à "la permanence". Il y a 23
000 avocats au barreau de Paris, je ne sais pas trop combien de délinquants sont
nécessaires pour les faire vivre. J'accepte l'avocat de passage.
Une fois toutes les affaires appelées, le tribunal se retire
pour délibérer. Il ne reste plus personne, je suis une fois de plus seul dans
une salle bondée de non présents.
De retour sur l'estrade, le personnel judiciaire,
présidente, greffière et le troisième inévitable acolyte semblent nerveux. Pourquoi
les tribunaux sont-ils tricéphales, même lorsque souvent deux somnolent pour un
qui travaille ? Tous ne somnolent pas, certains s'occupent comme ils peuvent,
comme ce magistrat d'Angoulême qui se masturbe en pleine audience,
ou ce magistrat de la cour d'assises qui reluque avec convoitise
une pendule Empire.
C'est parce que les magistrats se prennent pour des dieux, ils se la jouent façon trinité.
C'est parce que les magistrats se prennent pour des dieux, ils se la jouent façon trinité.
Bref, on me demande à deux reprises si je maintiens ma
demande d'appel. La présidente prend un air menaçant pour préciser que le
parquet (une de mes vieilles relations) a lui aussi fait appel et refuse de voir
l'amende de 390 euros diminuer. J'insiste. J'entends alors parler de possible
prescription, une avocate arrive et prend mon dossier.
Hors de la salle, elle s'attelle à la rédaction de la
possible prescription devenue indispensable pour sauver la réputation de la
12ème chambre correctionnelle plutôt que de la condamner. Je lui demande de
pouvoir lire le faux rapport de police et y découvre les noms des agents de la
BAC (Brigade d'Appui aux Criminels) : GPX Julien Courbet et Gérard Marceau,
ayant pour hiérarchie le commissaire divisionnaire Pascal Ramon.
Je lui fais remarquer que depuis l'agression j'ai des
séquelles à vie, j'ai perdu la sensibilité de la joue droite : article 222-9 code pénal : 10 ans de prison. Elle me
demande pourquoi je n'ai pas demandé des indemnités.
- et comment il aurait fait pour me payer ? En allant
chercher (au commissariat) plus de drogue à vendre ?
Je lui fais remarquer que ce sont les commanditaires qui
doivent payer, ce que refuse d'admettre la justicerie, qui préfère prescrire.
Elle me dit en souriant qu'elle "pense comme moi".
Finalement mon procès a lieu, elle obtient la prescription :
le jugement du 13 décembre 2014 a eu lieu plus de deux ans après la clôture de
"l'enquête" policière. Elle me dit "vous allez trouver cela frustrant, mais c'est la prescription qui est
retenue !"
Bravo, elle pense vraiment comme moi, j'ajoute, comme tous
les français au courant de mes affaires ! Il ne me reste plus qu'à retrouver ce
Mohamed Ali Mahmoudi pour lui apprendre qu'il n'aurait jamais dû être condamné
au port d'un bracelet électronique pendant un mois.
Je remercie l'avocate et lui demande son nom : Me Cécile
Bernaille, 80 rue du Bac, 75007 PARIS.
La présidente du tribunal annonce que le délibéré aura lieu
le 21 janvier 2015.
- c'est le jour de mon opération d'un cancer du foie, je ne
serai pas là
- votre avocate vous informera, vous recevrez ce délibéré
par la poste.
Aujourd'hui 17 mars 2015 (St Patrice), je suis débarrassé du
cancer mais pas de nouvelles de la justicerie.
Une lettre à l'avocate s'impose.
oooooOooooo
De :
Patrice Hénin
29 rue des Meuniers 75012 Paris
29 rue des Meuniers 75012 Paris
à :
Me Cécile Bernaille
80 rue du Bac
75007 PARIS
Me Cécile Bernaille
80 rue du Bac
75007 PARIS
Paris, le 22 mars 2015
Chère Maître,
Je n'ai toujours pas reçu la "grosse" du jugement
en appel du tribunal Pôle 2 chambre 2. Le délibéré a eu lieu le 21 janvier
2015, prescription attendue.
Mes déplacements me sont assez pénibles, je vous saurai gré
de bien vouloir me faire parvenir ce délibéré et son dossier comprenant le
rapport des policiers Julien Courbet et Gérard Marceau.
Ou sinon, de m'expliquer comment me procurer ces documents.
Par ailleurs, le parquet est toujours prévenant avec moi et
je suis donc de nouveau prévenu. La 17ème chambre civile a renvoyée une
nouvelle affaire au 6 octobre 2015. Je suis accusé, et coupable, d'avoir
enregistré et publié une bande sonore d'une juge des libertés et peines. Ma
défense est que pour dénoncer des jugements iniques et délirants, incroyables,
je suis bien obligé de les enregistrer, d'autant plus que les médias pratiquent
tous l'omerta dès qu'il s'agit de ma personne.
Pourriez-vous assurer ma défense pour l'audience du 6
octobre 2015 ? Et quels sont vos honoraires ?
Au cas où vous ne voudriez pas assurer ma défense, j'ai une
sœur avocate mais devenue américaine et attorney :
Catherine R. Henin-Clark, P.A.
Catherine R. Henin-Clark, P.A.
Board
Certified in Immigration and Nationality Law
1151 N.
Orange Ave., #200
Winter
Park, Florida 32789
États-Unis
Elle a demandé sa réinscription après omission au barreau de
Paris, mais il lui manque un avocat qui se déclare en charge de ses courriers
pour lui transmettre. Elle fait partie des personnes de plus en plus nombreuses
à être révoltée par l'accumulation de persécutions étatiques et ne peut être
corrompue ni subir de pressions puisqu'elle exerce en Floride dans son propre
cabinet.
Merci de me répondre.
Veuillez agréer, chère maître, l'expression de mes
sentiments distingués.
Patrice Hénin
oooooOooooo