PRÉFECTURE DE POLICE Paris, le
21 août 2014
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE
Brigade de Répression de la
Délinquance contre la Personne M. Patrice HENIN
122 rue du Château des Rentiers 29 rue des Meuniers
75013 PARIS 75012 PARIS
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE
Brigade de Répression de la
Délinquance contre la Personne M. Patrice HENIN
122 rue du Château des Rentiers 29 rue des Meuniers
75013 PARIS 75012 PARIS
CONVOCATION
À la demande du Groupe Presse de la BRDP,
Agissant dans le cadre des instructions écrites de Madame
PHILIPPE, vice-procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance
de Paris, référencées 14189000879 et datées du 7 juillet 2014,
Monsieur Patrice HENIN
est prié de bien vouloir se présenter le :
03 septembre 2014 à 10H00
à la Brigade de Répression de la Délinquance contre la
Personne, dont les locaux sont situés à l'adresse suivante :
122-126 rue du Château des Rentiers
75013 PARIS
75013 PARIS
pour être auditionné en qualité de mis en cause, en raison
de l'existence de raisons plausibles de soupçonner que vous avez commis ou
tenté de commettre l'infraction d'enregistrement sonore sans autorisation le 15
avril 2014 à Paris, muni du ou des documents suivant(s) :
- pièce
d'identité
Vous pouvez obtenir des conseils juridiques dans une
structure d'accès au droit, telle qu'une maison de justice et du droit. Vous
trouverez la liste des maisons de justice et du droit sur le site Internet
http://www.annuaires.justice.gouv.fr
http://www.annuaires.justice.gouv.fr
L'officier de police
judiciaire
[tampon, signature]
[tampon, signature]
VOTRE PRÉSENCE EST IMPÉRATIVE
Dans l'hypothèse où la date et l'heure de cette convocation ne vous
conviendraient pas,
vous pouvez en obtenir la modification en téléphonant au 01 55 75 24 99
entre 09h-12h / 14h-19h
vous pouvez en obtenir la modification en téléphonant au 01 55 75 24 99
entre 09h-12h / 14h-19h
oooooOooooo
Bon, voici donc le sixième procès que l'on ouvre contre moi.
Ce qui est amusant, c'est que le TGI de Paris a fait des
progrès : il semble bien que pour la première fois, j'aurais enfreint la loi,
je serais coupable, cette fois-ci !
Je savais qu'une vidéo était interdite (droit à l'image),
mais pas un enregistrement sonore, même non publié.
Je remercie donc le TGI de parfaire ma formation au code
pénal, c'est l'article
226.
J'étais déjà venu dans ce 122-126 rue du Château des
Rentiers, en
2009, je crois, pour être auditionné au sujet des propos contenus dans mon
blogue. Mon cher frère, le fameux porteur de sacs marins (bourrées de Pascals)
pour le compte de Martin Bouygues m'avait attaqué en diffamation.
Cela s'était terminé par un non-lieu, trop d'affirmations
contre Bouygues dans mon blogue, ils avaient préféré enterrer l'affaire, par
discrétion !
J'ai été reçu par les policiers de cette Brigade de
Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP pour les intimes), moi
essoufflé par la marche, eux calmes avant les hostilités.
Assis sur ma chaise, je reste aussi sérieux qu'un pape qui
aurait enfin préconisé l'emploi du préservatif. Et qui serait essoufflé.
Ils commencent par les questions rituelles sur mon
identité"… né à Dakar, au Sénégal ?…"
- non, en Afrique Occidentale Française, le Sénégal est né
11 ans après moi.
J'ai toujours eu un peu de nostalgie sur le défunt empire
français qui m'a vu naître, je ne peux m'empêcher de saisir la moindre occasion
de l'exprimer.
Ils me demandent de reconnaître si je suis bien l'auteur du
blog http://patrice-henin-phenix.net/
et du site http://patrice.henin.free.fr/
Je le reconnais, mais précise que le site chez Free n'est
pas un blog, juste un lieu de stockage.
Le brigadier-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne
me demande qui est mon directeur de publication.
- un directeur de la publication ? C'est un blogue
personnel, je gère tout.
- mais vous publiez, vous devez avoir un directeur de la
publication, c'est obligatoire.
- je n'ai pas de carte de presse, c'est un blog privé
accessible au public, qui raconte mon combat contre la corruption depuis 8 ans.
C'est tout !
J'étais en train de penser que s'ils me traitaient comme un journaliste, je n'étais peut-être pas en face d'une juridiction compétente
Vu le flou concernant l'accusation "des raisons plausibles de soupçonner… commis
ou tenté de commettre…", je choisis de faire l'ignorant, puis de nier
avoir enregistré la juge Émilie Thubin et de l'avoir publié dans cet article : http://patricehenin.blogspot.fr/2014/04/reception-chez-le-juge-emilie-thubin.html.
Ils décident alors de me passer l'enregistrement et vont
même chercher des enceintes. Il s'agit de celui que j'avais fait lors de la
réception de la juge des libertés et peines qui m'avait convoqué au SPIP
(Service de Probation et d'Insertion Pénitentiaire).
- Vous reconnaissais l'enregistrement ?
- oui, mais c'est peut-être elle qui l'a enregistré…
Agacé, mais gardant son sang-froid, Le
brigadier-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne-anonyme me
montre alors une copie d'écran des fichiers stockés chez Free, avec le fichier
MP3 fautif.
Il me demande aussi si je suis d'accord pour une
perquisition à domicile, pour examiner l'ordinateur.
- si vous aviez été un délinquant pour la drogue, je
n'aurais pas eu la même attitude avec vous, je vous aurais un peu houspillé.
Mais vous avez un cancer, je vous ai ménagé, ça ne tient pas debout votre
histoire…
Je n'aime vraiment pas faire pitié, ce n'est pas dans le
sens de mon combat : c'est la société qui est pitoyable, pas moi. Mais je ne
l'ai pas dit.
La perspective d'une perquisition me fait sourire, ça, je le
dis au brigadier-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne-anonyme :
- une perquisition pour saisir mon ordinateur, c'est le rêve
de la police depuis 8 ans !
Je décide donc de dire la vérité :
- bon, vous avez raison, c'est bien moi qui a fait
l'enregistrement à l'insu de son plein gré, je l'ai diffusé quelques semaines
mais je l'ai effacé depuis.
- vous l'avez effacé après avoir reçu notre convocation.
L'un des
brigadiers-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne ajoute :
- c'était invraisemblable votre discours.
- non, je l'ai effacé vers le mois de mai 2014, parce qu'il
ne présente aucun intérêt dans ma série de
dénonciations de corruption. De plus, cette juge semble assez
conciliante, elle ne m'est pas très utile pour déclencher un sentiment de
révolte chez mes lecteurs.
- vous l'avez enregistré avec votre portable ?
- oui.
- vous n'avez pas de problèmes psychiatriques ?
- non, je ne vois pas l'intérêt de cette question, si ce
n'est que cela fait 8 ans que l'on cherche à créer des prétextes pour me
décrédibiliser en essayant de me mettre en psychiatrie. Déjà 3 procès après des
coups montés, 2 condamnations à me faire soigner, des procès sans avocats…
L'un des
brigadiers-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne :
- ça n'est pas possible !
- les procès sont décrits dans mon blogue, faut lire les
preuves : jamais d'avocats.
- vous n'attaquez pas les juifs, la juiverie, les
francs-maçons..?
- non.
Cela ressemblait un peu la recherche de me chercher des poux
dans la tête, mais bon. Cela prouve simplement que l'antisémitisme est bien un
prétexte pour poursuivre les braves gens. Seuls les juifs y échappent.
Cela me rappelle le jour où la maire Michèle Blumenthal, qui
était désolée d'avoir été obligée de me réintégrer comme client
du restaurant Emeraude , avait eu une nouvelle idée pour continuer à me
persécuter. Devant des clientes juives du restaurant, elle s'était exclamée
"vous êtes antisémite !"
Après relecture, je signe la transcription, en demande une
copie.
- non, on ne peut pas. Ah, c'est peut être nouveau,
peut-être au greffe, vous demanderez.
Je dis au
brigadier-de-la-répression-de-la-délinquance-contre-la-personne qui me
raccompagne à l'ascenseur :
- c'est un an de prison et 45 000€ d'amende, cette
affaire-là…
- non, pas de prison, les 45 000€ oui, mais pas de prison
- si, vérifiez dans Google, article 226 du code pénal.
Je récupère ma carte d'identité à l'accueil, je prends le
métro et rentre chez moi.
Je serais convoqué chez une juge pour mise
en examen, la routine, quoi…
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