Cour d'Appel de Paris
Tribunal de Grande Instance de Paris
12-14 rue Charles Fourier
75648 PARIS CEDEX 13
Cabinet de Emilie THUBIN,
Vice-présidente chargée de l'application
des peines
Tél. : 01 44 32 70 31
Fax : 01 44 32 72 88
HENIN Patrice
29 rue des Meniers
75012 Paris
CONVOCATION SURSIS AVEC MISE À L'EPREUVE
RAPPEL DES OBLIGATIONS
Monsieur,
Suite à votre condamnation en date du 17 octobre 2012 par la
Cour d'appel de Paris, vous avez été condamné à une peine d'emprisonnement avec
sursis et mise à l'épreuve.
En conséquence, vous êtes tenu de vous présenter le
Mardi 15 avril 2014 à 10H50
Service de l'application des peines de Paris
12-14 rue Charles Fourier
75013 PARIS
Métro Tolbiac / Place d'Italie
Afin que vous soient rappelées les obligations auxquelles
vous êtes soumis, et vous soient données toutes indications utiles sur le
déroulement de votre mise à l'épreuve.
Vous voudrez bien vous munir des justificatifs suivants :
Concernant votre activité professionnelle (contrat de
travail, attestation d'inscription à un stage, attestation d'assedic, …)
Vos trois
dernières fiches de paie
Votre
attestation de sécurité sociale
Tous
documents concernant les soins que vous suivez
Vos
justificatifs des sommes dues aux parties civiles
Vos justificatifs
de paiement des pensions alimentaires
Tous
documents concernant vos charges (loyer, factures, …)
Votre avis
d'imposition ou de non-imposition pour l'année
Tous
documents justifiant de votre situation familiale
Un
justificatif de domicile ou d'hébergement
Une pièce
d'identité
Si vous ne vous présentez pas
à cette convocation, sans excuse légitime, le sursis pourra être révoqué et
vous serez incarcéré en établissement pénitentiaire.
Fait à Paris le 02
avril 2014
Le greffier [signature, tampon]
oooooOooooo
Je me suis rendu à cette convocation imprégné d'une sourde
colère noire, parce que je retrouvais le chemin des convocations toutes aussi
injustifiées des années 2008-2010.
Tous les laquais du système, depuis le portique
anti-terroriste de l'entrée ("inutile
de retirer la ceinture comme affiché") jusqu'à l'étage, tous
souriants, prévenants, aimables.
Arrivé en avance, la juge me reçoit en avance.
La "magistrate" Émilie Thubin cherche à
m'expliquer que je dois me rendre aux convocations, elle semble ne pas avoir
apprécié mon report du 1er rendez-vous le 17 mars 2014.
Pour bien me persuader de venir aux convocations, elle
répète 4 fois "vous avez 8 mois avec
sursis… une épée de Damoclès… sinon vous ferez 8 mois… sinon le sursis est
révoqué..."
- vous êtes un grand garçon…
En entendant ça, ma sourde colère s'exprime à haute voix :
- ce n'est pas à 64 ans que je vais me laisser traiter de
"grand garçon", retirez
"vous êtes un grand garçon"
!!!
- non je ne retire pas.
- retirez "vous êtes un grand garçon" ! (4 fois
moi aussi).
Quelques minutes plus tard, parce que je lui reproche de ne
pas savoir lire le contenu de ma lettre concernant la raison pour laquelle je
ne suis pas venu le 17 mars, la "magistrate" m'expulse de son bureau
pour "que je me calme" dans la salle d'attente.
J'en aurais fait autant à sa place !
Je reprends donc la lecture du livret de l'écOOcivisme en
attendant qu'elle reprenne ses esprits :
Donc, j'ai bien pris note, en bon vieillard mature, que je
dois répondre aux convocations du SPIP (avec ses rues pentues à gravir), aux
convocations d'un centre médico-psychologique (refus de psychiatrie de ma part,
un semblant d'accord de sa part) et me préparer à donner 200 + 390 euros à
l'agent David Gatty.
Curieusement, madame le "magistrat" Émilie Thubin additionne la somme prévue lors
du procès en correctionnelle avec celle imposée par la cour d'appel. La
deuxième somme remplace en alourdissant celle du premier procès, ne
s'additionne certainement pas à la précédente, mais bon, je me contente de mettre des
guillemets au mot "magistrat". Je sais depuis longtemps que la
justicerie française n'est qu'une mafia avide d'argent, affranchie de
toute justice ou cohérence républicaine.
Les 2 000 euros rajoutés par la cour de cassation ne sont
pas évoqués.
Un point à éclaircir avec la conseillère qui me reconvoquera
bientôt, j'imagine.
J'ai ainsi découvert que ce rapport est en fait un
réquisitoire contre moi plutôt qu'un simple rapport d'absence à sa convocation
pour une 2ème expertise. J'aurais été "mal poli", je ne
sais pas trop, puisqu'il m'est interdit de lire, comme
d'habitude, ce prodigieux document accablant.
Je rappelle que lorsque j'avais été conduit à l'infirmerie
psychiatrique de la préfecture de police de Paris dans la nuit du 15 au 16 mars
2011, le Dr Forissier n'avait pas voulu m'interner "… à cause de ma personnalité".
Mais que ne ferait-on pas pour garder sa place dans cet
établissement moyenâgeux !
Mais pour l'audience du 12 mai 2011, la 23ème
chambre correctionnelle lui a demandé de refaire sa copie.
Refaire sa copie sous les pressions, c'est courant partout où
règne la corruption. La corruption qui achète tout, détruit tout sauf la
machinerie à intérêts particuliers.
Ce deuxième rapport est celui d'un psychiatre qui accepte
finalement de renier toute valeur à la
psychiatrie, son propre métier.
Cette deuxième copie est la preuve que la psychiatrie n'est
plus une science médicale, mais un outil de répression à la soviet.
En oubliant son admiration pour ma résistance et en
acceptant de renier sa première décision, en devenant mon ennemi, ce
"docteur", trahi son propre
métier et lui-même.
Je me rappelle lui avoir dit, le 16 mars 2011 :
- cet établissement doit disparaître (l'infirmerie
psychiatrique de la préfecture de police)
- mais c'est toute ma vie !!
- voilà une réflexion d'intérêt général !
Donc, pour sauver sa place, il détruit son honneur et celui
de sa profession. Drôle de vie !
Il rejoint un monde qui ne lui fera jamais confiance, au vu
de son premier réflexe spontané et normal qui était de me relâcher.
Il a aussi perdu ma confiance et de ceux qui restent
"normaux".
Bref, il ne vaut plus rien, ce n'est plus un psychiatre,
mais un outil du mal.
Le but de ces mutations est de cacher ces corrompus aux yeux
de la population qui peu à peu, au fil des années, commence à apprendre ce qu'il se passe. C'est aussi pour éviter que des policiers me prennent en sympathie, ce qui est déjà arrivé.
Ce point est à méditer pour ceux qui hésitent à me soutenir
: il y a plus à perdre qu'à gagner en choisissant le camp de la corruption. On
échappe provisoirement aux pressions, mais on finit toujours par le payer.
Je sors de cette convocation avec la même colère rentrée,
explosive.
oooooOooooo
Je me contenterai de noter les différentes convocations, cela se passe bien.
Je suis assez prolixe sur les misères que l'on me procure, peu loquace au sujet des personnes qui font tout pour faire oublier l'injustice de la justice des tribunaux.
Convoqué le 15 avril 2014, je n'y vais pas, donc convoqué par la juge le 17 mars... (en cours de mise à jour)...