L'orchestre du Titanic
J'avais axé ma campagne législative
d'une part :
sur le fait que j'avais décidé de
renoncer à dépenser les indemnités de député pour moi afin de créer une banque de micro-crédit
destinée à favoriser la création ou l'aide aux Très Petite Entreprises (TPE)
dans ma 8ème circonscription de Paris, mais aussi et surtout en promettant de mettre
sur la table de l'assemblée nationale le résultat global de l'état de notre
monde, en dévoilant ce dont on ne parle que trop peu aux actualités et jamais à
l'Assemblée :
les 6 dangers qui feront s'écrouler toutes les
civilisations dont la nôtre.
Les censures de sites m'obligent à
recopier, au cas où ces textes disparaîtraient, les textes.
Excusez le copié-collé et la surcharge
d'énergie dû à la multiplication des serveurs pour un même texte. C'est
d'ailleurs un argument de plus à démontrer : la censure oblige à sauver les
informations, en les démultipliant, donc contribue à tuer la planète !
Si vous avez la flemme de cliquer, si
on décide de cacher ceci lorsque cela sera trop évident, j'ai copié-collé
l'intégralité :
Alors que nous sommes à la croisée des
chemins pour l'avenir de l'humanité, Matthew Stein, chercheur au MIT, a
déterminé les 6 dangers majeurs qui peuvent mettre fin à notre civilisation...
1. Le changement climatique et le risque d'emballement du réchauffement a
causé des effets en chaine. A partir d'un certain seuil, qui est celui auquel
nous commençons à nous trouver, l'augmentation des températures provoque le
dégel du sol des toundras, en permanence gelé jusqu'ici (le
"permafrost"). Les grandes quantités de méthane emprisonné dans ce
sol sont alors libérées dans l'atmosphère, or le méthane a un effet de serre 10
fois plus puissant que celui du CO2. De même le réchauffement des océans risque
de provoquer la fonte des hydrates de méthane présents au fond des océans. (http://video.google.fr/videoplay?docid=-790527655503883980&hl=fr, et aussi
la hausse du niveau des océans ne peut plus être arrêtée)
La hausse du niveau des océans ne peut plus être arrêtée
2. La fin du pétrole. Notre économie et tout notre mode de vie moderne ont
été possibles "grâce" au pétrole, présent dans la plupart des objets
que nous consommons et sur lequel sont basés presque tous nos moyens de transport.
Le pétrole est aussi présent indirectement dans ce que nous mangeons. Il
compose la plupart des engrais agricoles, des emballages, et il est aussi le
carburant indispensable aux machines agricoles et au transport vers les lieux
de distribution. C'est le pétrole qui a permis de multiplier par 5 les
rendements agricoles depuis le milieu du 20è siècle. Sans le pétrole, il sera
impossible de nourrir les 7 et bientôt 10 milliards d'habitants de la planète.
3. L'effondrement de la vie dans les océans. Dans 11 des 15 plus grandes zones
de pêche au monde, les ressources sont en voie d'épuisement. Plus grave encore:
du fait de la pollution et de l'acidification des océans, le plancton est en
train de disparaître, or il est à la base de la chaine alimentaire pour toute
la vie marine. (http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20120914.OBS2471/film-l-ocean-s-epuise-mais-a-quelle-vitesse.html)
4. La déforestation. Plus de 50% des forêts dans le monde ont déjà disparu, et
sous la "pression économique", la déforestation s'accélère. Celle-ci
est par ailleurs responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Les
forêts sont également indispensables à l'équilibre climatique et à la
préservation des ressources en eau (Au moins la moitié de la déforestation est liée au crime organisé)
.
5. La crise alimentaire mondiale. Pour la première fois depuis que la
révolution agricole a commencé, la production de nourriture est en baisse
chaque année alors que la population continue d'augmenter. Cette baisse est
causée par l'extension des zones urbanisées au détriment des surfaces
cultivées, et à la diminution des rendements agricoles du fait d'une
utilisation excessive des pesticides et des engrais chimiques qui ont stérilisé
les sols, éliminant les nombreux micro-organismes qu'ils abritaient et qui sont
indispensables à la croissance des plantes. Les
agriculteurs compensent la baisse des rendements en utilisant toujours plus
d'engrais, mais cette fuite en avant ne pourra pas durer éternellement,
d'autant plus que le pétrole va se raréfier (Biodiversité française : où sont les pollinisateurs ?)
6. La surpopulation. Nous sommes actuellement aussi nombreux que tous les
humains qui nous ont précédé sur Terre depuis que l'humanité existe.
Jusqu'en l'an 1000, la population mondiale était d'environ 500 millions
d'habitants. Au début du 19è siècle, elle a atteint un milliard. En 1930 elle
atteignait 2 milliards. Aujourd'hui, moins d'un siècle plus tard, nous sommes 7
milliards.
La surpopulation amplifie la pollution et la destruction de l'environnement,
elle accélère également l'épuisement des ressources non renouvelables et de
celles dont le renouvellement est plus lent que le rythme auquel nous les
consommons.
Voilà pourquoi je voulais être
président de la République, puis député puis, en 2014 je tenterai d'être maire de Paris.
Pour débattre enfin de ces sujets tout à fait bénins (tellement insignifiants qu'ils ne font pas recette dans la presse) à l'exécutif, puis au moins mettre ceci en débat à l'Assemblée, créer des
commissions d'études, trouver les solutions : j'y ai réfléchi, consulté, je me
suis informé, il y en a.
Voilà pourquoi je n'appartiens et ne
veut créer aucun parti : mon parti, ce sont les gens, l'humanité.
confirmé :
surpopulation, détails et étude :
le texte intégral :
De toutes les actualités parvenues en 2011, la plus sensationnelle (dans le vrai sens du mot…) est l'annonce du cap des 7 milliards d'humains que nous franchirons dans le
courant de l'année. Ce n'est pas rien puisque nous n'étions que 3 milliards en 1960,
c'est-à-dire "hier".
Chaque seconde correspond à 5 naissances : une véritable overdose
pour notre planète
Tableau de bord.
Le 17 janvier à 19h36 débuta la rédaction de cet article et le compteur de
l'INED (Institut national d'études démographiques) affichait : 6 950 060
265 habitants. Le même jour, à 22h15 quand s'acheva cette rédaction, le même
compteur marquait : 6 950 083 783 terriens. En l'espace d'à peine 3
heures, la Planète s'est enrichi de 23 518 habitants.
De 65 000 à
5 000 ans avant J.-C., la population mondiale est estimée avoir varié
entre 6 et 8 millions d'humains. Depuis l'an 1 de l'ère chrétienne, notre Monde
est passé de 250 millions à 7 milliards d'habitants. Passée de 100 millions à
l'âge du bronze à 200 millions d'individus au Moyen Âge, c'est surtout à partir
du XIXe siècle que la démographie montre une excroissance,
notamment induite par les progrès agraires, économiques et sanitaires
(auparavant seuls 2 des 6 enfants mis au monde survivaient jusqu'à l'âge
de la procréation).
En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a
triplé depuis 1950. Entre 1900 et 2000, notre effectif est passé de 1,65 à 6,06
milliards, le six milliardième Être humain ayant vu le jour à Sarajevo le 12
octobre 1999. Le rythme de
croissance de la population mondiale est actuellement de 74 millions
d'individus chaque année (quotidiennement 203 800 personnes), certaines
expertises proposent même le chiffre de 1 000 millions de naissances par
décennie. On s'accorde aujourd'hui à avancer les chiffres semi scientifiques de
80 à 106 milliards d'humains ayant peuplé la Terre au fil de nos 4000
générations.
En guise de rapide
survol des populations record, on dénombre : plus de 1,3 milliard de
Chinois (avec le bénéfice de la politique volontariste de l'enfant unique
appliquée depuis 1979), presque 1,2 milliards d'Indiens, 230 millions
d'Indonésiens, quasiment 200 millions de Brésiliens…
Au niveau des
continents, celui d'Asie rassemble 4,2 milliards de personnes, suivi par le
continent Africain qui a doublé sa population depuis seulement 1980 et a
franchi le milliard d'habitants en 2009 (l'Afrique subsaharienne, hormis l'Afrique
du Sud, atteint un taux de fécondité record avec 7 enfants par femme et
45 % des Africains ont moins de 15 ans). L'Amérique latine (y compris
les Caraïbes) réunit 594 millions d'habitants, l'Amérique septentrionale 354
millions, l'Europe 733 millions et l'Océanie 360 millions.
Les taux de
fertilité les plus bas se rencontrent en Europe où la fécondité moyenne est
tombée à 1,6 enfant par femme (2008). On est bien loin des
« performances » du Baby Boom (1945-1965) où l'idéologie égoïste et
anthropocentrique de la reproduction se voyait stimulée par l'après-guerre. On
assiste ainsi à un effondrement des naissances dans les 27 pays de l'Union
européenne, lesquelles naissances restent encore mais de justesse plus
nombreuses que les décès (léger excèdent de 509 000 naissances en 2009), mais
le chiffre pourrait être négatif dans les années à venir. Une certitude :
sans le flux migratoire, la population européenne ne pourrait pas se maintenir.
Presque toute l'Europe est ainsi devenue dénataliste. Avec quelques pays
nordiques, la France tente de maintenir le défi de l'idéologie procréatrice
avec un indice qui de 2009 à 2010 passe « glorieusement » de 2 à
2,01, c'est du moins ainsi que les médias ont annoncé ces jours-ci la
victoire ! Il ne faut pas grand-chose pour être fier : un boom
nataliste de 0,01 enfant ! Pathétique triomphe pour l'hexagone qui
jusqu'en 1795 comptait la troisième population au Monde derrière la Chine et
l'Inde ! C'est l'Espagne (1,4), l'Allemagne (1,35) et un certain nombre de
pays de l'Est qui attestent la fécondité la plus modérée et écologiquement la
plus solidaire.
La fertilité des
couples européens est partout insuffisante pour assurer le simple remplacement
des générations si 2,1 enfants/femme est choisi comme référence d'une croissance
zéro. On peut distinguer en Europe deux groupes de pays. Les pays à fécondité
faiblement déficitaire et ceux à fécondité fortement déficitaire. Dans le
premier groupe se trouvent la Scandinavie (y compris la Finlande), les Îles
britanniques (Irlande et Royaume-Uni) le Benelux et la France. Le groupe
fortement déficitaire comprend l'Europe centrale (y compris l'Allemagne) et
orientale, ainsi que tous les pays méditerranéens de l'UE. L'ensemble de ces
pays vont connaître un crash démographique à moyen terme d'ici 2040, sauf
immigration massive.
Dans le reste du
Monde, le Japon affiche un taux de 1,4 et la Chine à peine davantage avec 1,7.
Les États-Unis ont une fertilité de 2,1 enfants par femme, chiffre boosté par
le grand nombre d'immigrés (quelque 675 000 visas sont accordés chaque année).
L'indice de l'Inde et de l'Égypte est de 2,8, deux pays déjà littéralement
minés par la surpopulation. En Afrique, les taux sont fort dissemblables
puisqu'ils vont de 2 enfants par femme dans les pays du Maghreb jusqu'à une
fourchette de 7 à 8 en Ouganda, au Mali et au Niger, en passant par une
majorité de pays africains où l'indice est de 4 à 6 enfants par femme.
La Chine et
l'Inde abritent un tiers de la population mondiale et sont perçus comme les
futurs leaders économiques de la Planète à l'horizon 2050.
En dépit de ses
efforts de limitation populationnelle, la Chine supporte une incommensurable
dégradation environnementale.
La diminution accélérée du territoire forestier
et la baisse de fertilité des sols y sont gravement avancées, pertes
irréversibles auxquelles s'ajoutent la dangerosité des nouvelles formes de
pollutions diverses. Le développement économique du pays le plus peuplé de la
Planète est donc concomitant à l'effondrement de ses valeurs écosystémiques et
à l'érosion de ses ressources naturelles.
Par ailleurs, si le dictat de
l'enfant unique a tout de même permis d'éviter le pire en matière écologique,
il en résulte de fâcheuses conséquences. D'abord sur le sex-ratio puisque, les
traditions chinoises privilégiant le sexe masculin, il serait né 38 millions de
garçons de plus que de fille depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui. Ensuite sur le
plan socio-économique puisque la Chine est devenue vieille avant de
devenir riche.
Il s'agit là d'un vrai et cruel paradoxe qui touchera tous les
pays faisant preuve de dénatalité et que l'on peut résumer par une
formule : faut-il sauver la Planète ou les caisses de retraite ?
Les enfants nés
actuellement dans le Monde peuvent espérer vivre en moyenne 65 ans, ce qui
représente une amélioration de 9 ans par rapport à la fin des années 1960. Mais
la disparité est grande et représentative de la fracture Nord-Sud : si
dans les pays développés la longévité moyenne peut atteindre 76 ans, elle ne
dépasse pas 52 ans sur le continent Africain (guerres, épidémies dont le sida).
C'est en Asie que l'espérance de vie a le plus augmentée, passant de 54 (1960)
à 69 ans (2007). L'espérance de vie des femmes est partout supérieure, voire
nettement supérieure à celle des hommes (84 ans pour les unes et 77 pour les
autres en France en 2006).
En 1900, 90% du
1,6 milliard de Terriens étaient des ruraux. Aujourd'hui, la moitié de la
population mondiale vit dans les villes et cette concentration urbaine sera de
plus de 60% dès 2030, avec 3 milliards de nouveaux citadins dans les 30 ans à
venir. Si New York était la plus grande métropole en 1950, avec 12 millions
d'habitants, la relève sera assurée par Tokyo en 2015, avec 36 millions.
Derrière tous
ces chiffres se cache un grave problème : celui de la disparité sociale entre
pays riches et pays pauvres. Un milliard de gens sont déjà sous-alimentés.
Tant de monde pour si peu de ressources ; tant d'égoïsme et si peu
de partage…
« La Terre peut nourrir 30 milliards
d'individus s'ils devaient vivre comme les habitants du Bangladesh, et
seulement 700 millions s'ils devaient tous vivre comme des Européens. » Le Quid 2001
« Une étude des Nations unies (en
1970 !) pose la question
suivante : Étant donné la capacité agricole et industrielle mondiale, le
développement technologique et l'exploitation des ressources, combien de
personnes pourrait-on faire vivre sur Terre avec le niveau de vie actuel de
l'Américain moyen ? La réponse est : 500 millions tout juste. »
Arne Næss
Les riches
fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre…
Il y a crise
écologique lorsque le milieu de vie d'une espèce ou d'une population évolue sur
un mode défavorable à sa survie. La surpopulation est un état démographique
caractérisé par une insuffisance des ressources disponibles pour durablement
assurer la pérennité d'une population ou de sa descendance, sur un habitat
territorial (local, régional, national, continental ou planétaire…). Appliquée
à l'humanité, la notion de surpopulation est évidemment relative. En effet,
comme l'ont noté Thomas Malthus, ou Karl Marx (chapitre XXV du Livre I du
Capital intitulé « La loi générale de l'accumulation capitaliste »),
son seuil dépend de la consommation individuelle et collective de ressources
qui ne sont pas, qui sont peu, difficilement, lentement ou coûteusement
renouvelables. Il dépend aussi de l'accès (plus ou moins équitablement partagé)
à ces ressources. Mais selon Claude Lévi-Strauss : « La surpopulation est le problème fondamental
de l'avenir de l'humanité », avis auquel se sont rangés
d'innombrables auteurs concernés, comme par exemple le Commandant
Cousteau : « Nous périrons
sous les berceaux. Nous sommes le Cancer de la Terre ; la pullulation de
l'espèce humaine est responsable d'une pollution ingérable par la nature. Cela
est tellement évident qu'on se demande de quel aveuglement sont frappés nos
dirigeants ».
Dans son rapport
2009 du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l'ONU lança un
appel dénataliste pour attirer l'attention internationale sur le fait que la
natalité galopante des pays en développement était l'un des principaux moteurs
du réchauffement climatique et l'un de ses premiers risques. À mon avis et sur
la lancée, il eut été plus séant d'assimiler à de pareilles recommandations les
pays occidentaux les plus pollueurs en les incitant tout autant à limiter leurs
naissances, à un niveau encore plus drastique, sachant qu'un enfant
nord-américain ou européen (et l'adulte qu'il sera) est quinze ou vingt fois
plus pollueur qu'un enfant nigérien ou iranien.
Il faut
d'urgence aider les femmes à faire moins d'enfants pour lutter contre le péril
climatique, tel était le message martelé. La recommandation d'une limitation
des naissances comme remède au réchauffement du climat intervenait juste avant
un Sommet de Copenhague qui nous était alors présenté comme un ultimatum
incontournable, mais dont le cuisant échec ne fit finalement ni chaud ni froid
à personne ! Le ton de l'appel onusien n'avait surpris que les démographes
les plus compromis dans le capitalisme et le socialisme industrialiste à tout
crin, ceux qui pensent qu'un sempiternel développement est possible sur une
Planète finie, ou qu'il suffirait de le baptiser « durable » pour
qu'il le soit, et que si la Terre s'alourdit chaque semaine de plus de 1,5
million d'habitants, la population mondiale va, par on ne sait quel miracle, se
stabiliser en douceur à plus ou moins 9 milliards en 2050, et que la bombe
démographique annoncée dans les années 1960 a déjà fait pschitt. Quand un
démographe n'est pas seulement comptable mais qu'il est enrichi par un tant
soit peu d'écosophie, ses cheveux doivent déjà se dresser sur sa tête à la
lecture des chiffres 7 ou de 9 milliards, sachant que les 3 milliards des
années 1960 posaient déjà problème. Une preuve en est que le Fonds des Nations
unies pour la population explique que la croissance démographique dans le monde
est à l'origine de 40 à 60% des émissions de gaz à effet de serre depuis 1820.
Et en 1820 nous n'étions guère davantage qu'un milliard de terriens. Mais déjà
pollueurs et embarrassants, faut-il croire. L'étude connue des carottes de
glaces extraites de l'Antarctique et du Groenland attestent que l'augmentation
de ces gaz à effet de serre a même commencé il y a presque deux siècles, mais
qu'elle s'avère de plus en plus rapide depuis quelques décennies, suivie par un
accroissement de la température terrestre moyenne. Une meilleure gouvernance
mondiale de la planification familiale, des soins de santé reproductive et des
relations entre les sexes pourraient donc avoir d'autant plus d'influence sur
l'évolution du climat maintenant que nous sommes 7 milliards, qu'on ne va pas
s'arrêter là et que notre humanité doit s'adapter à une hausse progressive du
niveau des mers, à des tempêtes de plus en plus violentes et à des sécheresses
de plus en plus prégnantes, ainsi qu'au dramatique déclin des ressources sur
lesquels nous dormons sur nos deux oreilles, notamment à la raréfaction des
énergies fossiles dont nous dépendons, agriculture comprise, à 100%. L'ONU a
insisté sur les femmes qui ont un rôle primordial à jouer, non seulement pour
le contrôle des naissances, mais aussi parce qu'elles gèrent les ménages et que
leur prééminence est immense dans la production alimentaire des pays en
développement. « Il n'y a pas
d'investissement dans le développement qui coûte si peu et qui apporte des
bénéfices si immenses et de si vaste portée », plaidait Thoraya
Ahmed Obaid, la directrice exécutive du FNUAP.
Selon l'OPT
(Optimum Population Trust), donnée souvent reprise par le député écologiste
français Yves Cochet, les couples qui ont 3 enfants, au lieu de 2, augmentent
leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'une quantité
équivalente à celle émise par 620 vols aller-retour entre l'Europe et
l'Amérique. La Terre pourrait supporter les 9 milliards d'habitants que nous
devrions être en 2050, mais à la stricte condition qu'il ne s'agisse que de
paysans ne demandant que leur nourriture. La Planète ne pourra offrir à 9
milliards d'humains les possibilités de pouvoir prendre l'avion, de manger des
fraises en hiver ou des mangues en Scandinavie, d'entretenir piscines et
terrains de golf, et encore moins de rouler dans des voitures, surtout
électriques ! « S'il y a
déjà des hommes de trop sur cette Terre, ces hommes de trop sont ceux qui se
montrent exigeants, autrement dit ce sont des gens de l'Occident »,
avait déclaré le généticien et humaniste Albert Jacquard.
Si la
procréation peut-être bien ressentie vue de l'intérieure d'une famille, ses
effets excessifs constituent à n'en point douter l'une des principales menaces
qui accable l'humanité. Pour les plus démunis, elle est synonyme d'un surplus
de misère, tant matérielle que psychologique ; pour les mieux nantis, d'un
surcroît de pollution comme de renchérissement de l'espace disponible ;
pour la collectivité, d'une encombrante promiscuité et d'une compétition
accrue, ici pour survivre coûte que coûte, là pour gravir les privilèges de la
pyramide sociale. La reproduction est un phénomène naturel à toutes les
espèces, et notamment chez celles opportunistes qui doivent dominer leur
habitat. Cela existe chez les rats, les cafards, les mouches ou les papillons.
L'homme, dont l'instinct est fondu à la conscience, primate calculateur par
excellence, a conceptualisé cette tendance naturelle afin d'en tirer la
meilleure stratégie pour un avenir tribal, familial, nombriliste, longévif,
celle qui consiste à assurer sa descendance, et par là même la sécurité de ses
vieux jours. Avant les progrès du XXe siècle en matière
d'hygiène et de prophylaxie des maladies infectieuses, la mortalité infantile
justifiait une surfécondation, par ailleurs toujours soutenue par les pouvoirs
séculiers inspirés des religions dogmatiques dont le Livre assure que le destin
des progénitures sera placé sous les auspices de Dieu. Puis les pandémies, les
famines ou les massacres belliqueux étaient là pour écrémer l'excédent
populationnel. Et chaque fois, de nouvelles velléités procréatrices portaient
les gens à refaire des petits à la louche. Et puis, il fallait des soldats pour
défendre les valeurs subjectives des uns contre les autres, des autres contre
les uns. Dorénavant, si nous ne sommes pas encore délivrés de nos emprises
religieuses, de nos tabous, devoirs imposés et autres vieux démons, nous savons
néanmoins contrôler nos naissances. Les hauts risques d'une multitude de la
fourmilière humaine peuvent ainsi cautionner l'éventuel dommage
d' « assassiner Mozart » (ou Hitler !) pour reprendre un
déjà vieux slogan tout aussi déplaisant que réactionnaire qui militait contre
l'interruption volontaire de grossesse. Les cinq ou six dernières décennies ont
vu le triplement de la population humaine, ainsi répartie : de 1,4 à 4,2
milliards pour celui Asiatique, de 220 millions en 1950 à plus d'un milliard
actuellement pour le continent Africain, de 330 à 950 millions pour le
continent Américain et de 400 à 733 millions enfin pour l'Europe. Les chiffres
sont partout délirants, sauf pour l'Europe qui n'a enflé que d'à peine 50%.
Si vous estimez
que nous n'avons aucune responsabilité, ni vis-à-vis des 11 millions d'enfants
qui meurent chaque année avant d'atteindre leur cinquième anniversaire, ni à
l'endroit des espèces végétales et animales dont nous usurpons les niches
écologiques et qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction
n'est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui,
faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !
Pour quelques milliards de plus...
2050, 2100,
2300 : sauf décroissance à un taux inespéré, voire implosion utopique résultant
d'un hiver démographique et d'un soudain gel des naissances, 9, 17, 36
milliards sont les chiffres effarants annoncés. Le scénario le moins favorable
et le plus plausible annonce une humanité qui reste fortement diversifiée dans
ses comportements, avec des clivages économiques et culturels très forts
induisant des disparités davantage prononcées. Jusqu'où sauront nous aller trop
loin, générer la cohorte jusqu'à l'asphyxie ? Quel serait le point de
non-retour de cette hallucinante fabrique de vies ratées, malheureuses,
inutiles ?
La population
humaine continue de croître mais à un rythme plus tempéré. Cette incidence en
baisse n'est rien compte tenu de l'excroissance populationnelle acquise. Un
retour à une charge compatible semble quasiment impossible sans une politique
mondiale volontariste. La modération observée est le fait des pays riches
industrialisés où le renouvellement générationnel n'est plus assuré, exception
faite des États-Unis où les populations immigrées se chargent d'entretenir une
incidence démographique en hausse. L'ONU prévoit une telle baisse démographique
en Allemagne, en Italie, au Japon, en Russie et dans la plupart des États issus
de l'éclatement de l'ancienne Union soviétique. Mortalité basse et fécondité
extrêmement basse, dans ces conditions, la population de ce groupe de pays,
d'actuellement 1,2 milliard de personnes, ne devrait pas augmenter d'ici à
2050. Une démotivation aux valeurs de la fécondité, une famille éclatée de plus
en plus réduite au couple quand ce n'est pas à un seul parent, une infertilité
masculine croissante et une planification des naissances majoritairement
adoptée sont quelques-uns des facteurs limitants. Une autre cause de cette
accalmie mondiale est la propagation du sida, pandémie qui réduit le taux de longévité
dans des proportions considérables, comme en Afrique australe où l'espérance de
vie a chuté de 62 ans dans les années 1995 à seulement 48 ans pour la période
2000-2005.
Ironie du sort
ou instinct de survie contreproductif, la densité humaine sera beaucoup plus
élevée dans les pays pauvres qui éprouvent déjà les pires difficultés à assurer
la sécurité alimentaire de leurs ressortissants. Dans ces contrées, le contrôle
de la natalité est pratiquement inexistant et les familles de cinq à huit enfants
sont la norme. Au Burkina Faso, au Congo Brazzaville, au Burundi et en
République démocratique du Congo, en Guinée-Bissau, au Timor Oriental, au
Liberia, en Ouganda, au Mali, au Niger et au Tchad, tout comme en Afghanistan,
les populations vont tripler avant le terme de ce demi-siècle.
La courbe
générale est peut-être à un ralentissement de la croissance démographique et à
une lente stabilisation de la population globale, en comparaison aux vives
progressions des 50 dernières années. En dépit de ce répit, 2050 verra tout de
même un effectif minimum de 9 milliards de terriens, notamment fourni par la
Chine et l'Inde. À la même période, cette dernière nation surpassera la Chine
et sera en tête de liste des pays les plus peuplés. La moitié des humains
habiteront alors l'Inde et la Chine.
L'an 2300 : quand nous serons 36 milliards, ou ne serons plus
Un rapport de
démographie fiction récemment produit par l'ONU s'intitule éloquemment : La population mondiale entre explosion et
implosion. Cette projection de la démographie mondiale pour 2300 sert
d'outil pédagogique permettant aux terriens d'entrevoir vers quel type de mur
ils se dirigent et de prendre conscience, dès maintenant, de la responsabilité
de fertiliser ou non. La population globale continuerait à amplifier
modestement jusqu'en 2075, avant de se stabiliser, ou bien d'exploser ou
d'imploser, selon que la fécondité se maintient supérieure au niveau de
remplacement des générations ou reste durablement inférieure. L'explosion (à 36,4
milliards d'habitants en 2300) ou l'implosion (à 2,3 milliards) apparaissent
comme des scénarios catastrophes.
Selon les
démographes, la situation est grave… mais pas désespérée ! Pourtant, la
survie de l'humanité dépend du possible, et non de l'impossible. La Terre n'est
ni extensible, ni rechargeable. Combien nous faudra-t-il de planètes si nous
continuions ainsi à nous reproduire ?
« Celui qui croit qu'une croissance
exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou,
ou un économiste». Kenneth Boulding
« Celui qui croit qu'une démographie
exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou,
ou un démographe ». Michel Tarrier
Vidéo (in English):
L'estocade finale, la prévision de Frank Fenner :
Texte complet copié-collé :
Et s'il n'y avait plus rien à faire pour sauver
l'humanité ? S'il était déjà trop tard ? The Australian rapporte une interview
bien pessimiste du célèbre scientifique australien Frank Fenner. Pour lui, nous
avons déjà scellé le destin de l'Humanité : dans moins de 100 ans, les sociétés
humaines ne seront plus...
Dans
une interview accordée au quotidien national The Australian, et publiée le 16
Juin 2010, Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université
nationale australienne, prédit la disparition de l'Humanité dans les 100
prochaines années.
Ce
mauvais augure pourrait prêter à sourire, mais le scientifique de 95 ans a une
carrière impressionnante : Membre de l'Académie des sciences australienne et de
la Royal Society, son travail a été récompensé par de nombreux prix et il est
l'auteur de centaines de textes scientifiques. Il a notamment été impliqué dans
la disparition du virus responsable de la variole et dans la lutte contre la
surpopulation de lapins en Australie via l'introduction volontaire du virus de
la myxomatose dans les années 50.
Officiellement
en retraite depuis des dizaines d'années, ce scientifique renommé poursuit
toujours ses travaux de recherche et ses écrits, en se déplaçant
quotidiennement à l'institut de médecine John
Curtin de l'Université nationale
australienne, dont il fut directeur de 1967 à 1973.
Sa
compréhension approfondie de l'évolution des espèces n'a jamais entamé sa
fascination pour l'observation sur le terrain. Du niveau moléculaire aux
planètes, Frank Fenner s'intéresse à tous les écosystèmes. Il a commencé à
publier ses premières études environnementales au début des années 70 lorsque
l'impact des sociétés humaines sur notre planète devenait problématique.
De
quoi inspirer confiance, ou au moins de l'intérêt pour ses déclarations.
"Nous allons disparaître. Quoique nous fassions maintenant, il est trop
tard"
Cette
affirmation de Frank Fenner a de quoi inquiéter, d'autant plus qu'il ne s'agit
pas d'une vision sur des millions d'années mais d'une prédiction pour le siècle
en cours !
Pour
Frank Fenner et d'autres scientifiques reconnus comme Paul Crutzen, prix Nobel
de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique,
l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation
massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succèderait
à l'Holocène débuté il y a dix mille ans.
Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a
été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les
Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à
modifier l'écosystème de la Terre.
En
effet, nos activités réchauffent
le climat planétaire d'une
ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la
sixième extinction massive de la
biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui
a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à
la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie
des sciences des Etats-Unis[1]...
L'explosion démographique en cause : "il y a déjà trop de monde"
A
l'origine de ces déséquilibres planétaires qui menacent la survie même de
l'Humanité, Frank Fenner incrimine l'explosion démographique et la
"consommation effrénée".
Selon
l'ONU, le nombre d'humains a dépassé les 7
milliards en 2011. Vu
l'inertie de nos sociétés et décideurs politiques sur l'urgence et l'importance
des mesures à prendre pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre,
Fenner demeure pessimiste : "Nous allons subir le même sort que les personnes
sur l'île de Pâques. Le changement climatique ne fait que commencer. Mais nous
pouvons déjà voir des changements remarquables dans la méteo."
"Les Aborigènes nous ont montré
qu'en l'absence de science et d'émissions de dioxyde de carbone responsables du
réchauffement climatique, ils pouvaient survivre pendant 40 000 à 50 000 ans.
Mais notre monde ne le peut pas. L'espèce humaine est susceptible de prendre le
même chemin que beaucoup d'espèces que nous avons déjà vu disparaître."
déclare t-il dans son interview.
"Homo sapiens devrait
disparaître, peut-être dans 100 ans", dit-il. "Un grand nombre d'autres
animaux également. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop
tard. J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire
changer les choses. Les efforts de réduction ralentissent un peu les choses,
mais il y a déjà trop de monde [sur
Terre]" ajoute -til.
L'explosion
démographique et ses corollaires : la boulimie énergétique, productiviste et
consumériste mènent l'humanité à sa perte. Ce constat, tabou, est pourtant
de plus en plus partagé par certains scientifiques et de plus en plus évoqué,
mais étouffé par les sceptiques sur le changement climatique et une partie des
personnes croyantes pour qui la reproduction est une recommandation divine,
souligne Frank Fenner.
Un peu d'optimisme avant le naufrage de l'Humanité ?
Stephen
Boyden, collègue et ami de Fenner, pense qu'il y a un profond pessimisme chez
certains écologistes, mais que d'autres sont plus optimistes : "Frank a peut-être raison,
mais certains d'entre nous nourrissent encore l'espoir que la situation
entraînera une prise de conscience et, par conséquent, les changements
révolutionnaires nécessaires pour atteindre la durabilité écologique".
Stephen
Boyden ajoute : "C'est là que Frank et moi sommes différents. Nous sommes tous deux
conscients de la gravité de la situation, mais je n'accepte pas qu'il soit
forcément trop tard. Bien qu'il y n'ait qu'une lueur d'espoir, cela vaut la
peine de résoudre le problème. Nous avons la connaissance scientifique pour le
faire, mais nous n'avons pas la volonté politique."
A
ce titre, Frank Fenner a ouvert le 23 juin 2010 le symposium "http://www.fennerfoundation.org.au/" à l'Académie australienne des sciences. Cette
conférence vise justement à combler le fossé entre la science et les politiques
environnementales.
En
conclusion de son interview, Frank Fenner, qui a pourtant eu l'honneur
d'annoncer l'éradication mondiale de la variole à l'ONU en 1980, contemple avec
dépit le chaos de l'espèce humaine au bord de l'extinction de masse : "Les petits enfants des
générations actuelles vont être confrontés à un monde beaucoup plus
difficile..."
oooooOooooo
Je me range du côté de Stephen Boyden.
Si vraiment nous sommes dans un Titanic
qui coule d'abord lentement, pour s'engloutir d'un coup vers la fin du naufrage,
l'inconscient collectif ressent l'impensable (trop d'humanité tue l'humanité,
dans les 2 sens du mot) et provoque chez certains (homme du peuple ou dirigeant !) des actes désespérés.
La fin de la civilisation commence par
la partie la plus élaborée, donc la plus fragile, à savoir la justice, puis
l'organisation des états, ses administrations, enfin la régression des économies, enfin se termine par le
retour à la barbarie. La justice disparaît en premier pour faire place à son prédécesseur
: la loi du plus fort.
La décomposition de la civilisation, je
la vis dans tous ses aspects depuis 6 ans, je pense avoir bien détaillé et expliqué le pourquoi dans
mon manuscrit électronique interdit :
Des solutions, telles que préconisées
par ce monument prémonitoire érigé en Georgie, Etats-Unis, le Georgia
Guidestones qui fait polémique, perçu comme inquiétant ou monument d'espoir, en
tous les cas comme mystérieux :
J'avais pressenti, comme le commandant
Cousteau (Jacques-Yves
Cousteau), que l'humanité devait se limiter à une population de 500 millions
d'êtres, pour un style de vie comparable à celui des Etats-Unis (des années 70,
depuis ça se dégrade !).
C'est vraiment la surpopulation qui est la cause originelle de l'extinction
programmée de notre espèce.
La surconsommation vient seulement ensuite, plus la population augmente, plus l'activité augmente, plus la consommation, le confort de vie se réduisent. Et c'est exactement le
contraire qui se produit !
On cherche par tous les moyens à maintenir l'activité, on creuse de plus en plus profond pour maintenir un niveau de vie absolument inacceptable pour la nature.
Il faut cloisonner l'humanité en ses
nations. Des cloisons étanches, plus de migrations, ni en sorties ni en
entrées.
Il faut recréer l'esprit spécifique de
chaque nation, sans ingérence externe, sans guerre.
Une fois livrées à elles-mêmes, ces
nations, comme de grandes familles, chercheront à résoudre leur propre problème
de surpopulation.
Un mauvais exemple : la Chine, qui
exporte ses excédents de population. Pourtant, elle est le seul pays au monde
qui a cherché à réduire sa population avec des mesures peu populaires, comme la
règle d'un enfant par couple, les avortements obligatoires.
Aux dernières nouvelles, la règle sera assouplie à 2 enfants par couple.
Mais elle n'a pas pu s'empêcher de
vouloir s'enrichir, de vouloir bénéficier du confort "à
l'américaine".
Sa production s'est embrasée, d'abord
pour s'enrichir, profiter des bonds américains qui eux ont vécu à crédit, aux
crochets des pays émergents.
Elle n'a pu eu le temps d'en faire
bénéficier sa population, elle n'a obtenu que la surchauffe de la production,
une population et destruction de ses terres, irrémédiables.
De plus, les pays alentours ont
continué de croître, de pratiquer le capitalisme effréné.
Ses dirigeants ont commencé par
assouplir la règle d'un enfant par couple, aux dernières nouvelles ils vont accepter
deux enfants, pour envahir ce monde qu'ils considèrent comme stupide et peu
coopératif : les Indes, Japon, Sud-Est asiatique et surtout l'Afrique débordent
de population.
Quant aux pays qui voient leur natalité
décroître, comme la Russie, l'Allemagne, le Mexique, ils vieillissent (bientôt 1
actif pour 7 inactifs).
La population chinoise vieillit aussi,
mais ses dirigeants commencent à inciter les jeunes diplômés formés en Occident
à revenir au pays.
Et ils se débarrassent de leurs
délinquants en les poussant à travailler ailleurs (en Afrique principalement).
35 millions d'algériens plus 5 millions de chinois pas très respectueux des
lois.
Donc, dans mes solutions, après le
cloisonnement étanches de ce Titanic qu'est devenu la Terre, il faut imposer une
répartition des ressources naturelles (eau, vivres et énergies), de la
production-consommation de manière à inciter ces états à mettre en place
d'urgence leurs propres plans, en suivant ces deux règles aussi évidentes que
simples :
Que les ressources de chaque état
soient réservées d'abord à lui-même, puis que ses exportations soient dirigées
par une instance internationale qui alimentera les pays demandeurs de
ressources en fonction de leur efforts et résulats de réduction de
population-consommation.
Plus de pillages, de colonisations, de
guerres d'appropriation des ressources.
Au lieu de cela, les tenants du Nouvel
Ordre Mondial prennent comme prétexte la nécessité de réduire la population
mondiale pour génocider, en fait s'approprier les dernières ressources pour le
moins en moins de personnes (le fameux 1% contre les 99% dénoncés à juste titre
par les Occupy Wall Street).
C'est bien ce que nous observons. Ce 1%
pense pouvoir tenir le coup avec le maximum de confort possible, à la fin du
siècle ils seront morts : après nous le déluge !
Soyez francs : en lisant la prévision
de frank Fenner ci-dessus, n'avez-vous pas vous-même pensé secrètement
"heureusement, je serai mort d'ici là" ?
Eh bien, croyez-en le frère d'un
millionnaire, c'est exactement ce que ces gens-là pensent, sauf qu'ils ont les
moyens d'acheter nos dirigeants, notre justice, nos forces publiques et armées
pour réaliser leurs projets d'intérêt personnel.
Leurs enfants, ils s'en foutent. Ce ne
sont que des faire-valoir pour se faire plaisir.
En ce qui concerne la population, il
faut aussi lisser les deux modes de démographie galopantes décrites ci-dessus :
l'explosion démographique qui est une pléthore de vieux, 1 actif pour 6 à 7
inactifs en laissant passer au compte-goutte des jeunes en provenance des pays
comme l'Afrique qui ont 45% de jeunes de moins de 15 ans.
Pour cela, il faut éradiquer le
racisme, favoriser l'assimilation pour préserver les cultures de pays d'accueil.
Seuls les pays qui font des efforts de réduction de population-consommation
doivent être autorisés à laisser partir des membres de leur peuple. Pas
question d'accepter la simple exportation d'excédent de population comme
solution.
Quant aux dangers des points 1 à 5
signalés dans le premier texte ci-dessus, pas question de continuer l'utilisation
des énergies fossiles.
Voici un point de vue d'un ingénieur-conseil, Jean-Marc
Jancovici, exposé aux sénateurs. Son exposé n'est pas complet, il ne parle pas
du démantèlement du nucléaire, qui pose plus de problèmes que la construction :
personne au monde ne sait le faire, il n'existe pas de "poubelles"
pour les gravats radio-actifs !
Cette vidéo changent les mentalités. Le son aurait suffit. Il est agréable à regarder ce jean-Marc, mais les diapos présentées sont illisibles, il faut écouter et ré-écouter avec attention, vu la densité de ce discours débité à toute allure !
Vous en avez au moins pour 3 heures à
peu près pour lire, visionner, cet article et ses liens. Mais il y va de la
survie de vos enfants.
Dernier avis avant clôture : mes
solutions ne sont possibles que dans un monde de gens modestes (économiquement
parlant).
Les 1% doivent être éliminés pour
sauver les 99%
Le luxe débile, l'iinsouciance sont
devenus des crimes contre l'humanité.
Le Titanic peut flotter pendant 2
générations (60 ans) avant de pouvoir redémarrer, permettre à nouveau le luxe
pour tous, donner un nouveau cap au Titanic.
Il n'y a pas de canots pour évacuer ni de Carpathia
aux alentours pour recueillir les passagers.
Le monument de GuideStones l'a écrit
deux fois de suite : laissez la place à la nature.
Déjà, la nature a réduit la fertilité du
sperme humain à 7% d'efficacité. Si c'est une bonne nouvelle pour les femmes,
puisqu'il faut s'y reprendre à 93% de fois de plus pour être sûr d'engendrer,
c'est surtout un signe que mère nature veut que nous survivions.
Soyons assez sages pour l'y aider,
simplement en s'organisant sans haine ni barbarie, mais avec conscience et science.
Et si vraiment notre terre Titanic doit
couler de façon inéluctable comme le prévoit Frank Fenner, alors laissez-moi vous dire une chose :
nous n'avons pas le droit de laisser s'installer la barbarie, nous devrons
alors rester civilisés jusqu'au bout, comme les musiciens du
Titanic.
oooooOooooo
Conséquences immédiates pour nous tous et explication des persécutions particulières en ma faveur :
Pour la destruction de la civilisation, j'en suis arrivé à en prendre conscience en me demandant pourquoi justice, police réelle, démocratie, disparaissent totalement pour être entièrement remplacés par la corruption de gens pourtant haut placés dont aucun ne réagit.
Seul l'intérêt personnel prévaut, pourquoi ?
Je ne suis pas le seul au monde à vouloir le maintien de la civilisation, tout de même. Mais cela ne leur semble plus possible.
J'ai fini par comprendre que la disparition des civilisations est tout bêtement une conséquence de ces 6 points de Matthews Stein.
Il n'y a pas de hiérarchisation entre ces causes, sauf que la pression de la surpopulation génère tout le reste : présences = activités = consommation de ressources ===> raréfaction insupportable + augmentation exponentielle de la population = disparition du partage, de la solidarité, de tout et tous.
L'image du Titanic est la meilleure image que j'ai trouvé : c'est le "sauf qui peut" général, dans toutes les couches sociales, corporations, nations.
Nous assistons réellement en ce moment à la disparition des nations : comme la Catalogne qui se détache de l'Espagne, la Grèce déjà décomposée, la Belgique sans gouvernement autre que de façade, à cause de la présence de Bruxelles d'Europe, le Japon coulé, nos administrations, armées, monnaies, se dissolvent, aussi bien en France qu'au Canada, Etats-Unis. C'est devenu hyper-violent là-bas, les flics
tirent et tuent pour rien.
Question de panique ressentie,
disparition des règles. Quant un américain fait un petit braquage pour aller en prison parce qu'il ne peut plus se soigner ni manger, qui aurait imaginé cela il y a encore 5 ans ?
Tout se disloque, tourne à la barbarie, sans objectifs ni buts.
L'ambiance du Titanic, ça devait être exactement, en modèle réduit, ce que nous vivons, avec le même tempo : d'abord lent, avec des gens qui ne réalisent pas, qui se demandent peut-être pourquoi l'orchestre a déménagé sur le pont supérieur, puis coulé à pic tout d'un coup. Avec peut-être encore des incrédules effarés !
Il faut imaginer un très riche personnage (homme) à bord qui réalise qu'il ne peut soudoyer une place dans un canot.
Il ne lui reste que la force, l'utilisation d'une arme pour essayer de prendre place. Et encore, il peut se faire emporter par la foule dans la panique, se faire désarmer et tuer.
Cette situation de sauve qui peut explique l'effondrement de toute valeur civilisée, la situation est ingérable avec la soudaineté du drame.
Et c'est encore pire dans notre cas de notre naufrage du vaisseau Terre sans canots ni Carpathia.
Comme les habitants de l'Ile de Pâques : après avoir coupé tous leurs arbres (sauf une dizaine !), ils ne pouvaient même pas fabriquer de pirogues pour fuir. D'où le choix de cet exemple par Frank Fenner.
Il faut s'attendre à des regains de religiosité ("c'est dieu qui nous punit", c'est notre faute, etc.).
Il faut s'attendre à des tueries, massacres sans raisons ni buts.
La panique. Ce n'est pas une guerre avec des ennemis.
Dans quelques années, on comprendra que tuer ne sert même plus à rien, le suicide sera la seule porte de sortie pour éviter de connaître trop longtemps l'horreur, la souffrance. La série a déjà commencé un peu partout.
Il me paraît impossible de faire un virage salvateur à 7 milliards en même temps. 195 gouvernements d'accord pour qui prendre des mesures en même temps ?
Tout ce que j'espère et c'est le sens de ma lutte, c'est de rester dignes, civilisés, que chacun joue son rôle avec dignité comme
l'orchestre du Titanic.
Que les pompiers continuent de pomper, les juges d'être justes, les flics de protéger le peuple, les dirigeants de diriger, les médecins de soigner tant que ce "petit" monde le pourra, jusqu'au bout.
Tous les problèmes sont devenus insolubles : les emplois de PSA, par exemple, faut-il les sauver ?
Pour amplifier la consommation, l'épuisement des ressources en acier, électronique, essence ? Il y a encore des clients, pour combien de temps ? 10 ans maximum, les livraisons à vélo se voient de plus en plus à Paris.
Mais si on ne sauve pas ces emplois, va-t-on laisser des milliers d'employés devenir SDF ?
On ne pourra payer longtemps des millions de chômeurs, de retraités que l'on aura plutôt envie de pousser en haut de l'escalier.
Les chinois seront parmi les derniers à disparaître, ils le savent. Ils mangent de tout : des insectes, chats et chiens. J'ai appris qu'en Belgique des restaurants commencent à servir des grillons (grillés), que des restaurateurs français ont demandés des licences pour insectes.
Les enfants, devenus jeunes, qui sauront qu'ils ne connaîtront pas la vieillesse, comme les animaux, auront bien du ressentiment envers ces vieux, ou ces étrangers surgis de partout et ne sachant où aller. Pillages et violences gratuites, viols seront les derniers actes.
Sans règles, l'être humain redeviendra animal en quelques années, le processus est bien amorcé.
A moins que... que quoi ?
En attendant, je passe en appel le 19 septembre 2012 à Paris(déjà condamné) pour rébellion à agent, on ne me lâche pas. Ma soeur attorney en Floride est en cours de réinscription au barreau de Paris pour venir me défendre, puisqu'aucun avocat ne veut me défendre et que je refuse tout commis d'office. J'ai déjà payé pour ne pas les voir (en audience). Tout le monde me dit de faire profil bas.
C'est comme si on me disait, avant d'être convoqué à la Kommandantur de ne pas oublier de dire Heil Hitler.
De toute façon, ce sera encore reporté, je pense, vu que ma soeur n'est pas encore réinscrite. Il est significatif du changement qu'elle ne supporte plus la barbarie qui s'abat sur moi depuis 5 ans, sans que personne ne fasse rien. C'est bien la fin, elle l'a compris à son tour.
SUPPOSED LAST SONGS PLAYED BY TITANIC's ORCHESTRA :
http://youtu.be/ydWYZuTIq24
le véritable version de proprio deo, sans pianos évidemment, qui aurait été jouée comme le souhaitait Wallace Hartley en cas de naufrage :
http://www.youtube.com/watch?v=r4LyoUGxVd8
POUR CEUX QUI NE COMPRENNENT ENCORE CE QUE SONT LES VAMPIRES (banksters) ET LEUR ARGENT, voici un extrait de Wikipédia sur l'employeur de ces héros musiciens :
"Le courage et les actes des musiciens de l'orchestre du Titanic lors du naufrage
suscitent un émoi international. Un concert est donné le 9 mai 1912 à l'Apollo Club de Brooklyn
, pour venir « en aide aux familles des musiciens qui ont péri dans le naufrage du Titanic ». De même, un concert auquel participent plus de 500 musiciens des sept plus grands orchestres londoniens est donné le 24 mai au Royal Albert Hall
de Londres
, en présence de plus de 10 000 spectateurs. 30 000 personnes se pressent aux funérailles de Wallace Hartley
à Colne
: il est le seul musicien enterré en Angleterre. Les deux autres corps récupérés par le navire envoyé sur les lieux chercher les dépouilles des victimes (le Mackay-Bennett), ceux de John Hume et John Clarke, sont enterrés à Halifax
.
Sur un ton plus négatif, le père de John Hume reçoit une lettre de la Black Talent Agency lui demandant de rembourser à la compagnie la somme de 14 shillings et 7 pence pour compenser la perte de son uniforme dans le naufrage. Au cours de multiples procès (souvent en défaveur des musiciens), l'agence des frères Black et la White Star Line se renvoient la responsabilité de payer l'assurance des musiciens".
Cela ne vous fait pas penser à la légitimité des dette publiques !!!
Non seulement je vous fais toucher du doigt leur incroyable vénalité qui écrase même leurs derniers aspects humains, mais je vous fais remarquer en passant que ces êtres étranges sont de parfaits abrutis, incompétents dans leur propre domaine (faire du fric) :
moi, si j'avais été à la tête de cette entreprise de location de musiciens, j'aurais fait remarquer en utilisant ce coup de pub inattendu pour faire valoir que je fournis du personnel qui remplit son contrat jusqu'au bout et ceci quelque soient les conditions de travail !
Contre de tels ennemis de l'humanité, nous ne pouvons que vaincre...
Drnière minute, je me souviens que mon cher frère millionnaire m'avait dit il y a quelques années "de toute façon, on aura plus besoin de vous, ce seront des robots qui ramasseront les poubelles dans 50 ans !".
Ben voilà :
http://www.mondialisation.ca/la-fin-de-lhumanite-la-montee-en-puissance-des-robots/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-fin-de-lhumanite-la-montee-en-puissance-des-robots
Patrice
Hénin, ex-candidat interdit de média à la présidence de la République
française.