vendredi 11 janvier 2008

003 Définition de l'être humain, de l'avoir, inhumain

LE BLOG DE SECOURS A NOTER DES MAINTENANT : http://patrice.henin.free.fr/

Réponse à un message mis dans le forum Gendarmes et Citoyens, rubrique "Actualités", sujet "Nuit qui blêmit" :
Non, je n'ai pas la possibilité de rester tranquille, tant que je le peux.
Je n'ai pas le droit de rester coi.
2 juin 2008, la cour d'appel confirme que je dois fournir pendant 2 ans :
- des justificatifs de soins prouvant que je me fais soigner pour dangerosité envers autrui, grâce à ce rapport délirant de flics qui ont reçu la visite de mon millionnaire de frangin (http://patricehenin.blogspot.com/2008/11/0056-rapport-de-police-feuillet-0-sur.html)
puis le jugement en mon absence provoquée et sans avocat : http://patricehenin.blogspot.com/2007/09/0019-tribunal-grandement-inspir-pa…
Je croyais encore en la justice, une cour d'appel, quand même, un jugement illégal et délirant. Hé bien, 3 obligations confirmées :
- faire "soigner" ma dangerosité envers autrui, pour avoir été frappé par un millionnaire formé à la corruption chez Bouygues Immobilier. Les policiers ont inversés les rôles, rien de plus normal.
- fournir des justificatifs de recherche d'emploi (j'étais déclaré inapte au travail).
Quant la juge des libertés et peines m'a convoqué pour accomplir mes "obligations" (sinon 6 mois de prison), j'étais à la retraite !
- des justificatifs de recherche de logement. Ça, j'ai pas compris. Je suis locataire de mon studio depuis 30 ans. J'ai bien vécu 5 ans en Floride, où j'ai découvert les véritables activités de mon frère, mais je continuais à louer cet appartement, en vue de mon retour.
Les obligations se sont terminées en mars 2011. On a refusé de me faire "soigner", simplement convoqué pour la forme (et me fatiguer). Imosible de soigner pour dangerosité un type essoufflé au moindre effort !
Alors un agent des stups me tabasse près de chez moi, m'accuse d'avoir acheté du haschich, de l'avoir avalé (il aurait pu m'en mettre dans la poche, pas compris), et ça recommence !
Le dealer récidiviste qui devait donc faire 4 ans de prison est libre, il m'a fait la bise "t'as bien parlé, merci". Il joue au tiercé au café en bas de la rue de la Brèche au Loups, dans ce fameux mal famé Paris XIIème.
Jugement bidon, qui aurait dû avoir lieu en mon absence, avec avocat bidon, mais le psy chez qui le préfet de police de Paris m'avait déjà expédié cette nuit là, à l'Infirmerie Psychiatrique de la préfecture de police de Paris m'a prévenu : "je dois vous réexaminer, vous passez en jugement le 12 mai 2012".
Heureusement, j'ai pu aller à l'audience et exiger d'être mon propre avocat, mais quand j'ai parlé en tant que défenseur de mon "client" Patrice hénin, en voulant lire le certificat de mes coups et blessures, :
- taisez-vous ou je vous fait expulser !

Je me suis tu.
Jugement en appel dans 8 mois. Même truc, je dois me faire "soigner", cette fois-ci pour dangerosité envers moi-même : je fumerais du shit alors que j'ai les poumons en dentelles. Je suis condamné à indemniser cet agent de 200€, pour rébellion (je lui aurais défoncé le thorax, moi, 62 ans, avec 1/3 de ventilation possible, un certificat médical qui décrit mes blessures : http://patricehenin.blogspot.com/2011/03/nieme-proces-pour-essayer-deffacer….
Jamais je ne serais tranquille. Que mort ou loin d'un ordinateur connecté...
Maintenant je suis absolument certain que tout ce que l'on me disait en Floride sur mon frère est vrai, avec un tel acharnement (gouvernements, tous les partis...)
Mon cher petit frère intouchable vend des armes. Je pense qu'il les vend à ceux qui ont beaucoup d'argent : talibans (Ben Laden = famille d'Arabie Saoudite, opium afghan jamais éradiqué.
Au Vietnam, l'armée américaine dispersait le fameux défoliant agent orange.
De nos jours, on découvre l'impunité bizarre de pirates somaliens (rançons pharamineuses, jamais combattus malgré les satellites, les marines du monde entier...
Quant à moi, je suis une seule personne.
Autour de moi, il y a des milliards de personnes qui ne savent pas, de tous pays. Et qui ont des enfants qui auront des enfants.
Nous ne sommes pas dans un système pourri, nous assistons à l'effondrement de la civilisation occidentale, des autres civilisations, et cela aussi, j'ai fini par comprendre pourquoi.
Parce que nos enfants auront des enfants qui auront des enfants qui auront...
Et que nos "chers" millionnaires du monde entier, beaucoup mieux informés que nous, sont persuadés qu'il vaut mieux se mettre à l'abri, en laissant le chaos s'installer. Voire l'accélérer.
Des gens de la trempe de mon frère : la civilisation s'arrête le jour de sa propre mort. Logique.

Les "petites gens" sont des pauvres gens, des cons, "les machines ramasseront les poubelles" (je cite ses propres mots). Quand je lui demandais "qui va entretenir tes machines", il répondait "m'en fous, je serais plus là".
Un peu succinct comme idéologie.
Je crois plutôt que les "petites gens" sont ceux qui ne connaissent que leur petit intérêt personnel, immédiat et qui ne dure qu'une vie, et que les "grands" sont ceux qui agissent, pour l'éternel intérêt de tous, de tous les temps à venir.
La seule force dont disposent ces vampires, qui mordent et transforment leur victimes en autres vampires, parce compromis et embauchés dans la mécanique infernale, par petit intérêt personnel ou par peur, c'est la force publique. Armées, polices et gendarmes. A condition de bien les manipuler.
Pour ce faire, les techniques existent depuis qu'il existe des armées.
C'est la raison de ma présence dans ce forum de gendarmes.
Parce que c'est trop horrible ce qui nous attend, pour se taire, se reposer, même si cela m'était possible :
http://syti.net/Topics.html
J'aurais dû appeler ce sujet de forum "Opération Nuit des Morts-vivants". Comme pour les vampires, ceux qui meurent se relèvent et tuent, jusqu'à ?
Mon millionnaire de frère a tort. je sais qu'il lui est impossible d'être heureux, malgré tout le matériel qui remplit ses maisons, toutes ses voitures qui encombrent ses garages.
Ma définition de l'être humain :
c'est un animal (d'abord) mais qui rit et pleure.
Le seul animal capable de torturer, tuer, pour le plaisir.
Je sais, j'ai vu un chat ramener un mulot dans un salon, et "jouer" avec, avant d'aller manger ses croquettes. Mais l'être humain est plus imaginatif.
Le seul animal qui puisse souffrir, voire se suicider, par amour.
Je sais, il y a des chiens qui hurlent pendant des jours à la mort de leur maîtres.
Le seul animal qui sait qu'il devra mourir un jour.
La preuve, les mantes religieuses continuent de se reproduire.

Le seul animal qui cherche donc à être heureux avant la fin fatale.
Le seul animal comprenant qu'il trouvera le bonheur d'abord pour lui-même, bien sûr, pour ses proches, donc pour et par les autres.
Le seul animal qui cherchera un donner un sens à sa vie.
Ce sont ces deux derniers points qui nous permettent d'admirer l'infinie diversité de l'ingéniosité humaine.
Les solutions sont multiples et divergent à l'infini. Cela ira de l’ermite au pape, du fanatique religieux ou nationaliste, du soldat prêt à donner sa vie (comme mon père) à l'escroc impitoyable, prêt à dépouiller sa mère (comme mon frère).

L'indicateur qui permet de faire le tri entre ceux qui trouveront à la fois le bonheur et un sens à leur vie est la vision que l'individu a de l'argent, le type d'intérêt qu'il y porte, la façon dont il l'utilise.

Tout simplement le sens que l'on donne au mot "richesse".
Je connais ces escrocs impitoyables, j'ai dormi dans des maisons à 2 millions de dollars, comme celle de mon frère.
Chaque pièce est tellement ordonnée comme une vitrine, destinée à exposer le luxe, que lorsque je lui ai demandé, un jour,  à mon frère, aux toilettes, quelle serviette prendre pour m'essuyer les mains, ne voyant que des serviettes décoratives roulées avec art dans un panier en osier, il me répond "prend une serviette mais tu la ré-enroule, la mouille pas !".
Invivable dans le moindre détail.

Sa chaîne aux enceintes disséminées dans l'un des salons ?
Il m'empêchait d'écouter la musique, en n’arrêtant pas de me faire remarquer la qualité des basses, des aigus, ce son introuvable ailleurs...
Des DVD achetés de la dernière mode, comme celui qu'il avait acheté à la New Orleans, "dans la rue, à des blacks, c'est pas dans les bacs !". Je regarde le CD et m'aperçois qu'il s'agit d'un mauvais remake de "Voodo Child", de Jimmy Hendrix.
"C'est quoi Hendrix, mais non, tu n'y connais rien ! Ce sont des vrais musiciens qui créent et vendent dans la rue, c'est unique là-bas."
Je n'ai pas insisté, je pensais à mes vieux disques chez moi, de ce Jimmy de mon adolescence, les Doors, les souvenirs des soirées avec mes amis, écoutant nos vieilles chaînes Hi-FI à deux enceintes.
Lui, il s'était fait avoir, mais à New Orleans, dans un quartier branché ! Sa culture à lui. Sa musique de frimeur.

Je me rappelle aussi du samedi après-midi passé dans l'immense maison chez ma sœur, à ramasser d'innombrables jouets de mon neveu et nièce.
Je lui avais dis "quant j'étais môme, j'avais une dizaine de petites voitures, quelques soldats en plastique. je déployais des trésors d'imagination et me créais un monde imaginaire, des aventures avec quelques figurines. Moins on a de jouets, plus on s'amuse, tu sais.
Tout ce qu'on ramasse, ils les laissent trainer par terre, marchent dessus, ils les montrent aux voisins pour frimer, c'est tout."
Comme si elle découvrait une vérité, elle me regarde songeuse, puis : "mais c'est vrai, ce que tu dis".
Vient l'âge adulte, de plus en plus de matériel, de voitures, et le même phénomène se répète.
Il ne savent plus quoi en faire, de leur matos. Si le voisin achète une Porsche, il achète une Ashton Martin, puis il se marre, un temps.
Puis les choses empirent. Les restaurants, la bonne chère et la chair, le sexe.
L'humain disparu, l'animal reprend le dessus, la recherche du plaisir devient une routine contre l'ennui.
Le bonheur est définitivement écarté, la jalousie des "petites gens" qui semblent heureuses sans un rond, déclenche leur haine.
Cela explique le nombre de vicelards libidineux dans ces milieux bénéficiant à la fois de la puissance irrésistible de l'argent et l'assurance de l'impunité.
C'est l'ennui.
L'argent n'apporte pas le malheur, mais il y contribue. Il faut être en haut pour découvrir la bassesse. Logique.
Tout son  fric ne lui est d'aucune utilité, à mon pauvre frère, en tant qu'être humain, pour être heureux.
Il en est devenu inhumain. C'est d'ailleurs pour cela que je ne le hais pas, mais le plains.
Il ne reste plus que l'animal en lui. Grâce à son impunité, il demande à dépouiller sa mère, à hériter de son père à sa place. Peu d'animaux le font.
Il peut acheter des immenses écrans plats en relief, qu'il ne regarde pas, ou un petit président de la République tout aussi plat sans relief (hors TVA, il y a donc bien fraude), que d'ailleurs il méprise.
Il peut se payer des call-girls, il ne pourra jamais acheter un amour.
Il peut acheter des juges, mais jamais la justice.
Il peut tout acheter, mais tout ne s'achète pas.
Il l'a oublié, ivre de puissance, de vivre.
Moi, avec ma maladie incurable, inexorablement évolutive vers l'état grabataire, je suis infiniment heureux. Ne leur demandez pas pourquoi, à ces milliardaires, il ne comprendront jamais.

Parce que des "vrais humains" sauront résoudre ce problème de surpopulation et surconsommation sans eux.
J'en fait partie. Il y a des solutions humaines. C'est passionnant de les chercher.
Non, vous n'avez pas le droit de rester immobile, tant que vous le pouvez.
J'ai le devoir de vous faire bouger, tant que mon emphysème me permettra de bouger.
Non, je n'ai pas le droit de rester coi, crier la colère de tous, je dois .
Parce que s'ils n'ont plus d'âme et que vous avez, gendarmes, les armes.
Elles finiront par parler.
Une révolution est impossible jusqu'à ce qu'elle soit inévitable.
Aidez-vous.

Définition de l'animal :


http://www.youtube.com/watch?v=s6xBz1EnNMs&feature=player_embedded

Je ne sais pas comment ce léopard va donner du lait à son bébé-babouin, il mourra de faim, c'est un exemple du cynisme dont est capable un animal, bête. Il aurait dû faire d'une prise deux repas, c'eût été plus humain.


Patrice Hénin

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