mercredi 23 janvier 2008

005 Notre président confond culture du blé avec culture

16 juillet 2008
Groupe Socialiste d’entreprise Métiers de la culture et des médias - Secrétariat National aux Entreprises, Parti Socialiste 10, rue de Solférino 75333 Paris Cedex 07
Patrick-D.

Veuillez trouver ci-joint la Contribution thématique du GSEN - Métiers de la culture et des médias au congrès de Reims du Parti Socialiste

- Péril en la demeure -
Je serais heureux que celle-ci recueille un bon nombre de signatures + celles de ceux à qui vous feriez connaître notre contribution.
Attention : Veuillez adresser votre réponse à ces deux adresses : beguin.yvesCHEZwanadoo.fr et patrick.ducomeCHEZgmail.com

Métiers de la culture et des médias - Péril en la demeure -
Contribution thématique du GSEN - Métiers de la culture et des médias au congrès de Reims du Parti Socialiste
Premiers signataires : Patrick Ducôme, responsable du GSEN, membre du bureau de la CNE - et du comité régional PS Ile de France (75), Christian Vurpillot, membre bureau GSE et Commission Culture (94) - Thierry Barthe, membre bureau GSE Culture (92) - Frank Payonne, membre bureau GSE (77)
Jérôme Impellizzieri, membre bureau GSE Culture (94)
Christine Tabouret resp GSEN Travailleurs sociaux (33) Manuela Delahaye resp GSEN Santé Précarité, membre du bureau de la CNE. - Brigitte Bacheré (33)
Anne Juliette Tillay, resp GSEN Finances, membre du bureau de la CNE
Sonia Potier (75) - Anne Perier (92) Bruno Bredy, resp GSEN transports aériens, membre du bureau de la CNE (75012) -Claude Seugnet membre bureau GSE (75015)
Christian Vuolo Cinéaste (13) Faouzi Kardous (13) Gilles Chabot (33)
Philippe Dorthe, (CG 33) Marino Zapellini (75) Jean-Luc Delblat (75)
Yves Beguin, délégué national PS, membre du bureau de la CNE
Mattheu Vittu (75) François Potier (75) Bocognani Jean-François (94) Philippe Milia (CM 93)
Frederique Rousseau (75003) (à suivre…)
Contre la seule vision économique "libérale", libérons les médias de l’emprise du pouvoir économique et politique.
On constate dans les secteurs économiques de la culture comme au sein des métiers de la presse et des médias une dépréciation qui s'aggrave depuis que la Droite "des affaires" privilégie le "tout rentable".
Cessons de nous leurrer, et assez de balivernes :
le marché est bien l’ennemi de la culture !
Une conjoncture économique défavorable érode la presse quotidienne mise à mal par l'omniprésence des gratuits.
Devons-nous rester impuissant, face à la précarité galopante dans les métiers du spectacle vivant ? Non !
Mobilisons-nous pour la défense des métiers de l'édition et du statut de moins en moins enviable des auteurs du livre !
Nous devons stopper le démantèlement de la production audiovisuelle. Et de l’audiovisuel public !
La responsabilité du gouvernement doit absolument être dénoncée parce que la politique de droite favorise la précarité et ne cesse de se généraliser dans les domaines culturels.
Nous devons apporter des réponses alternatives de socialistes pour changer de façon radicale cette conception élitiste d’une culture pour quelques-uns uns avec pour seule optique l'économique "libérale".
Il s'avère que les conditions de travail dictées par la recherche du profit immédiat créent un environnement professionnel dégradé, précarisé, qui nuit à la qualité de toute production culturelle et médiatique.
Aussi grave, l’autocensure des responsables et l’intervention de la présidence et de son gouvernement interdisent toute critique des productions. L’offre médiatique et l’offre culturelle sont conditionnés par es conditions de travail, de même que par la nécessaire indépendance des pouvoirs.
Hélas sous le mandat de Sarkozy, le pouvoir politique, le pouvoir financier et le pouvoir médiatique sont solidaires et étroitement liés.
Le désengagement de l’État : Le président de la République est un DRH
L’État est de plus en plus absent en se désengageant financièrement des structures mais paradoxalement, il demeure très présent à travers le Président de la République, en particulier lorsque celui-ci intervient personnellement dans la gestion des ressources humaines de l’audiovisuel et la nomination des directeurs et même des salariés.
Quand ce n’est pas pour s’immiscer dans les contenus de programmes, ce qui entraîne une forme de dictature idéologique et d’autocensure qui ne sont pas sans conséquences pour les personnels, sans compter l'essence même de la culture, de la liberté d'expression.
Les restructurations économiques en cours dans la presse, les menaces qui pèsent sur l’audiovisuel public, l’étouffement des médias associatifs et les facilités accordées aux groupes privés représentent de graves dangers contre lesquels les socialistes doivent s'opposer.
Les métiers de la culture et de l’information, ne relèvent pas des gouvernants, des propriétaires des médias, ni de responsables éditoriaux alignés, soumis aux prétendues élites qui les servent. Ils ne concernent pas les publicitaires qui doivent rester à leur place. sans défigurer, sans maquiller.
La tendance à l’uniformisation par la concentration des pouvoirs favorise la standardisation des biens culturels et ne garantit pas pour autant le succès économique escompté puisque les publics et les goûts sont justement divers et volatiles.
Défendre l’audiovisuel public, c’est ne pas vouloir subir la télévision.
Commençons par restituer le droit d’informer accessible à tous ; faisons bénéficier en priorité aux médias sans but lucratif (et parmi eux les médias associatifs et syndicaux) des aides publiques, directes et indirectes. Alors qu'elles bénéficient à ce jour aux médias les plus mercantiles et aux publicitaires.
Ces médias sans but lucratifs doivent être soutenus, par un fonds mieux doté et étendu aux télévisions associatives. Celles-ci, à l’instar des radios associatives, devront bénéficier d’un droit d’accès à tous les réseaux de diffusion affranchis de la pression des actionnaires et des publicitaires. Elles contribueraient de fait au service public qui se verrait enrichi d’un pôle public composé des médias sans but lucratifs (incluant l’AFP) réunissant des partenaires privilégiés.
Mobilisons-nous contre toute privatisation de grandes agences (AFP) et entreprenons dès le retour de la gauche au gouvernement la nécessaire nationalisation de TF1. Faire barrage aux nouvelles tentatives de privatisation, c’est lutter contre le renforcement des groupes privés en commençant par demander qu’aucun propriétaire de groupes industriels liés à l’armement ne puisse posséder et de fait contrôler un seul média. Cette concession des chaînes privées à des groupes quels qu’ils soient, dépendants de marchés publics doit cesser. Les dispositifs contre les concentrations multimédias doivent être renforcés.
Il ne saurait y avoir un programme de l'audiovisuel public pour un futur gouvernement de gauche sans que tout un travail en amont ne vienne nourrir le débat sur l'audiovisuel public, la défense de ses métiers, la lutte contre les atteintes à son statut traduisant le combat socialiste contre son démantèlement..
Il faut également nous associer clairement aux mouvements sociaux : refus des syndicalistes du service public de céder à la fréquence des commandes thématiques faites par les programmateurs des chaînes publiques dont les investissements relèvent davantage d'une logique industrielle et d'audience que d'une mission de service public.
La Presse et les droits de tous les journalistes
Notre préoccupation : doter les journalistes et, plus généralement, les producteurs d’information indépendants de nouveaux droits collectifs garantis pour leur assurer des conditions de travail à la mesure de leur rôle. Nous ferons respecter la Convention Collective Nationale de Travail des Journaliste, afin que les producteurs de l’information, les journalistes professionnels, qui travaillent pour des entreprises médiatiques ou pour des associations, assurent leur responsabilité sociale en exerçant leurs activités dans des conditions normalisées pour endiguer la précarité et garantir les droits.
Au nom de la liberté de la presse, du droit à la protection des sources des journalistes, dénonçons les fallacieux prétextes de la droite prétendant protéger l'industrie.
Défendons les droits salariaux et conventionnels des journalistes titulaires ou rémunérés à la pige qui sont régulièrement atteints.
Combattons pour la défense de l'identité intellectuelle et culturelle nationale ou européenne pour les droits d'auteurs, et contre toute restriction à la liberté de la presse.
Le spectacle vivant
Tous les champs des métiers de la création sont évoqués dans notre GSE : arts plastiques, cinéma, danse, littérature, musique, théâtre, spectacle vivant (animés ?), livre, médias, presse écrite. Ils fondent notre réflexion pour dresser un état des lieux et dessiner des perspectives d'avenir.
Quelle culture nos sociétés démocratiques veulent se donner ? Pour quel avenir en France mais aussi en Europe ? Travaillons ensemble à un statut européen et à une grille salariale européenne de l’artiste.
Faisons renaître la PPL de ses cendres pour que l’assemblée nationale pérennise les droits de l’intermittence.
De l’équité dans la redistribution de la manne publique ?
Révisons la manière dont l’argent du ministère est distribué aux CDN, leurs labels sont à revoir en mettant à plat la totalité du maillage culturel pour plus d’équité et d’équilibre dans les redistributions.
Les artistes, les auteurs, les comédiens, les danseurs, les metteurs en scène, les musiciens, les techniciens, les mécènes, les responsables culturels, participent à l'équilibre de notre monde.
Participons activement à l’épanouissement de leurs activités professionnelles.
Vos signatures symbolisent toutes les analyses et les propositions que nous pourrons encore recueillir. Elles s'inscriront dans le prochain projet socialiste.
Participez aux débats du Congrès de Reims.
Rejoignez le GSE national Métiers de la culture et des médias !
Le GSE national Métiers de la culture et des médias est un pôle national basé en Île-de-France à Paris, il est implanté dans le secteur des métiers de la culture, des médias et des pratiques culturelles.
Le GSE regroupe des professionnels qui travaillent au sein d’entreprises publiques et privées de dimension géographique nationale et européenne. De taille variable, leur activité est dédiée parfois en totalité, mais le plus souvent en partie, d'une part à la production de produits et services culturels, et d'autre part à la production de presse parlée et écrite souvent complétée par des activités audiovisuelles tant publiques que privées.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------fin contrib/PS Reims 2008

Groupe Socialiste d’entreprise Métiers de la culture et des médias

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